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 Une danse pour... ? [PV Xerxès]

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2 participants
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Faith A. Lyswood
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Faith A. Lyswood


▬ AGE : 37
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MessageSujet: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 19:46

    Interne… un véritable premier pas en direction du Doctorat auquel elle aspirait depuis déjà pas mal de temps, après tout elle s’était bien impliquée dans ces études ingérables durant déjà cinq longues années. Mais la récompense commençait déjà à pointer son nez avec le salaire mirobolant de 2164£ par mois, ce qui compensait grandement les heures de garde qu’elle commençait déjà à effectuer sous prétexte que son chef de service considérait que tous les internes devaient accomplir leur part de travail. Mais c’était à la limite de l’esclavagisme, puisque les diplômés pouvaient dire non eux ! Enfin elle n’allait pas se plaindre alors qu’elle obtenait finalement ce qu’elle voulait, et qui plus est commençait déjà à prescrire des ordonnances, une première… même si elle aurait volontiers aimé commencer autre part que dans le service des urgences, surtout quand il n’y avait pas grand-chose à faire. Cela consistait généralement à recoudre des plaies… ou à soigner des intoxications dans ces périodes de plats ; absolument passionnant pour celle qui désirait rejoindre le domaine de la gynécologie et de la fécondation.

    En attendant, elle était là depuis le matin et il était déjà un peu plus de deux heures du matin… horaire où elle finissait enfin sa journée. Elle revenait d’ailleurs des douches lorsqu’elle pénétra dans la salle des vestiaires où l’attendait deux demoiselles apparemment toutes fraîches, du moins pour l’une d’elle qui ne venait pas de travailler et bénéficiait de quelques jours de repos totalement injustifiés au goût des deux autres ! Il devait y avoir de la corruption dans l'air, à moins que…

    « Prête Lyswood ?
    - Plus que jamais… enfin laissez-moi dix minutes encore. » répliqua-t-elle en désignant sa serviette, arborant une moue qui fit rire les deux autres.
    « On t’attend dehors, dépêche ! » répliqua la troisième en s’extirpant de la pièce, laissant Faith terminer de se changer.

    Il ne lui fallut pas bien longtemps, peut-être un peu plus que ce qu’elle leur avait dit, mais il fallait bien qu’elle se rende un minimum présentable, surtout pour se rendre dans le pub où le cousin de sa collègue travaillait et qui ne fermait pas de la nuit… il y avait des jours où il fallait bénir la législation anglaise lorsqu’elle inventait de tels décrets, surtout lorsque l’on travaillait dans la médecine. Certains auraient peut-être préférés se prélasser dans un bon bain moussant à la fin d’une garde, mais il fallait bien prendre du temps pour soit, et puis la jeune fille n’était pas réellement fatiguée… à croire que la nuit éveillait ses instincts les plus enfouis. A moins que ce ne soit tout simplement son envie de se changer les idées, de s’amuser… c’était mieux que les simples bars, là au moins on pourrait danser, boire, s’amuser sans finir par mourir de chaud sur une piste de danse. D’ailleurs un Night club était le dernier endroit où elle avait envie de se rendre à cette seconde, il y avait trop de monde, même si on ne pouvait pas dire que les recoins du Soho soient des plus abordables, surtout pour trois demoiselles.

    Mais qu’avaient-elles à craindre au fond ? Une bombe à poivre dans chacun de leur sac… et puis Faith n’était pour ainsi dire pas aussi fragile qu’elle en avait l’air. De toute manière elles se garèrent non loin du pub, histoire de ne pas avoir à se promener seules dans les ruelles un peu trop sombres, pour finalement pénétrer à l’intérieur, une musique agréable venant dès lors les envelopper, quelques personnes dansant sur la piste, d’autres buvants, riants… La monotonie n’était pas le maître mot de cette soirée qui l’éloignait néanmoins de sa famille et d’autres histoires louches, il y avait bien trop de moldus ici pour faire un quelconque esclandre, à moins de vouloir en entendre parler aux infos le lendemain matin. Pas de baguette, pas de menace… rien que le plaisir du jeu et des sens.

    Adossée au bar en compagnie de ses collègues, un verre de bière entre les mains, ses prunelles glissaient déjà sur la salle, enveloppant la piste de danse dans cette observation attentive, ses lèvres trempant légèrement dans le liquide ambré qui réchauffa instantanément la jeune fille qui n’avait pourtant pas froid vêtue d’un simple pantalon noir qui soulignait malgré tout ses courbes sans trop en dévoiler, et ce gilet… qu’elle retira lorsqu’elle croisa ce regard… celui qui lui rappelait sa meute sans pour autant qu’elle connaisse ce visage, tendant le morceau de tissu à sa voisine, dévoilant par conséquent le top en dentelle qu’elle portait et avec lequel elle n’aurait certainement pas osé mettre un pied dehors sous peine de problème.

    « Tiens-moi ça s’il te plaît. » souffla-t-elle pour accompagner son geste, avant d’esquiver les danseurs pour rejoindre la table du lycan qu’elle venait de remarquer.

    Mais il y avait bien plus que cela, cet indicible instinct qui vous assure que vous n’êtes plus seule, ou plutôt que vous ne l’êtes pas d’une manière bien différente. Comme cette lascive agilité qui lui permettait de se faufiler avec précision tout en évitant les pots de colle qui auraient pu s’agglutiner en chemin. Mais elle parvint jusqu’à lui sans encombre, sans même chercher à savoir s’il était seul ou non, si elle allait interrompre une soirée, une discussion particulière… quelle importance après tout s’il était question de satisfaire sa curiosité ? Inclinant légèrement son visage sur le côté, laissant sa chevelure retomber avec finesse le long de ses traits, un léger sourire frondeur naissant sur ses lèvres, son regard venant parfois jouer sur le sien, sans insistance, mais porteur d’un défi tout autre que celui de prouver sa domination.

    « Vous dansez ? » glissa-t-elle d’une voix douce où l'ombre d'une taquinerie flânait néanmoins.

Spoiler:
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Xerxès Lauwrence
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Xerxès Lauwrence


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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeVen 24 Juil - 14:36

    Les vieilles habitudes ne se perdent pas finalement. Elles se cachent, restent profondément ancrées en nous, pour mieux ressortir lorsque le temps est venu. Xerxès retrouvait ses marques. Celles qu’il avait quittées quinze ans plus tôt. En l’occurrence, il se trouvait à Soho ; véritable petit joyau de quartier malfamé. Ce qu’il y avait de plaisant dans un environnement tel que celui-ci, c’est que les choses ne changeaient pas et ne changeraient jamais. Des années plus tard, et bien que les visages aient changé, on revoyait les mêmes gestes, les mêmes propos, les mêmes professions. Le monde changeait, évoluait, souffrait, mais pas Soho. Il était imperméable au combat qui se déroulait continuellement. Les morts étaient fréquents, mais ils ne faisaient pas « tâche » dans un quartier comme celui-ci. Les meurtres et autres crimes avaient toujours existé, bien avant cette chasse aux lycans et aux vampires. C’est pour cette raison que Xerxès appréciait tant l’endroit. Il savait qu’il ne pourrait jamais être déçu : la vie était immuable, ici.Le pub dans lequel il pénétra lui confirma son état de pensée. L’endroit était tel qu’il l’avait laissé, qu elques années plus tôt. Quelques habitués qu’on reconnaissait par leur allure indémodable, se tenaient accoudés au bar, tandis que d’autres évoluaient sur la piste de danse. Il s’installa à une table située au fond de la salle et où il avait une vue imprenable sur ce qui se déroulait à l’intérieur du pub. Il commanda un whisky. Il ne désirait pas passer la nuit seul à se morfondre dans sa chambre. Surtout que celle-ci était aussi accueillante qu’un chasseur du ministère : froide, impersonnelle et ne laissant apparaître qu’un profond ennui. Tout le contraire de l’atmosphère enjouée du pub.

    La soirée était déjà bien avancée lorsqu’il pressentit qu’il n’était plus seul. Trois jeunes femmes venaient de pénétrer dans le pub. L’un e d’elle retint particulièrement son attention. Sans même la connaître, il pouvait instinctivement reconnaître qu’elle faisait partie de sa race. Il afficha un air contrarié. Jusqu’à présent, il avait le sentiment d’être inconnu. Vêtu d’un simple jean et d’une chemise noire dont il avait légèrement retroussé les manches, il s’était mêlé avec agilité à la clientèle. Un simple humain parmi tant d’autres. Et la nouvelle venue le mettait à nu dévoilant, sans le vouloir, son identité. Il était surprenant de voir qu’elle était uniquement accompagnée de deux humaines. A cet âge et à cette époque, rares étaient les loups-garous qui se baladaient seuls en pleine nuit. Xerxès eut un rictus méprisant. Elle faisait probablement partie de ces jeunes désireux de se montrer libres et indépendants mais bien trop attaché au confort d’une meute pour oser la quitter. Ils goûtaient aux joies de transgresser les règles, de se rapprocher du danger, sans jamais pour autant oser sauter la barrière. L’exaltation n’était à son apogée que lorsque les limites n’étaient pas franchies… Elle sembla enfin le remarquer. Son regard croisa le sien et Xerxès su immédiatement qu’il était reconnu. Il la dévisagea un instant, l’œil mi-ennuyé, mi-curieux, par cette entrée impromptue dans son territoire, avant de se détourner et de poser son attention sur son verre.

    Lorsqu’il releva les yeux vers le bar, elle avait disparut. Il la chercha un instant dans la salle, et la vit s’avancer vers lui, à travers les danseurs qui évoluaient sur la piste de danse. Elle avait ôté son pull, restant en top qui ne laissait rien imaginer de ses formes. Xerxès la détailla sans vergogne, tandis qu’elle s’approchait de lui. Elle était plus âgée qu’il ne l’avait pensé, au premier abord. Il porta son verre à ses lèvres, songeant un instant qu’il n’avait guère l’envie de passer du temps avec l’une des siens, tout aussi séduisante soit elle. Avant même d’avoir entendu sa voix, il pouvait déjà imaginer le sujet de leur prochaine discussion : le fantastique hasard qui encourageait deux lycans à se rencontrer dans un bar où les moldus étaient les principaux clients. N’était-ce pas, après tout, leur caractéristique commune qui poussait l’inconnue à l’aborder ? La donzelle s’arrêta à sa table. Xerxès l’accueillit d’un simple haussement de sourcil, peu désireux de se montrer intéressé par sa venue. Nullement refroidie par l’air asocial qu’il affichait, elle l’invita à danser. Il sembla hésiter quant au comportement à adopter. Devait-il la renvoyer sèchement aller geindre dans les pattes de son père ? Ou accéder à sa requête ? Finalement, c’est légèrement ironique qu’il rétorqua :

    - Mon père m’a toujours dit de ne pas danser avec les inconnues. Surtout si elles sont séduisantes.

    Evoquer son géniteur pour éconduire poliment une demoiselle était amusant, surtout à son âge. Son père aurait probablement été le dernier à lui donner un conseil en la matière, ne le connaissant pas assez pour avoir eu une discussion à ce sujet. Qu’il se réjouisse. De là où il était, il pouvait encore servir à quelque chose dans la vie de son fils ! Ledit rejeton n’avait pas quitté son nouveau jouet des yeux. Il l’a trouvait intéressante. Assez culottée pour venir le défier dans son antre et non pour le harceler d’inepties comme il l’avait d’abord supposé. Jolie et non dénué d’intelligence… C’était un spécimen tellement rare dans un tel endroit, qu’il ne pouvait qu’en profiter. Quelques secondes de silence s’étaient écoulées, avant qu’il n’ajoute, un sourire amusé étirant légèrement ses lèvres :

    - Il paraît que mes capacités en la matière sont tellement médiocres que je ne peux que faire fuir ma partenaire.
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Faith A. Lyswood
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeVen 24 Juil - 20:35

    Il s’était trompé, l’avait secrètement reconnu sans jamais en glisser l’ombre d’un mot, tandis qu’il s’était également égaré sur un autre point ; car ce n’était pas tant le fait qu’il soit lycan qui l’avait spécialement attirée… même si cela n’y était pas étranger. Néanmoins, la rencontre hasardeuse de deux êtres lupins ne l’aurait jamais menée vers ceux qu’elle connaissait déjà, sauf exception… voir même cela l’aurait peut-être poussée à quitter les lieux si l’un d’eux était venu ici également. Erkan ne l’aurait pas laissé profiter des lieux à son aise, et un accrochage serait fatalement arrivé si elle ne restait pas constamment sage, et ce n’était certainement pas ce qu’elle recherchait dans un tel endroit. Et puis un simple frôlement indésirable l’aurait déjà fait monter sur ses gonds, ce qui l’aurait prodigieusement agacée… puisqu’elle n’appartenait à personne, ni à lui, ni à un autre… Du moins tant que l’on ne l’y contraindrait pas, ce qu’elle espérait de tout cœur. Et puis Oncle Remus n’oserait jamais, n’est-ce pas ? Ou bien Erkan lui-même… ?

    Ainsi, tout ce qu’elle désirait c’était savoir qui il était… et surtout pourquoi elle ne le connaissait pas au moins de visage… un nouveau en ville ? Loin de se laisser démonter par cet accueil glacé, sa demande était tombée, sinuant sur sa peau qu’il ne s’était pas gêné un instant plus tôt d’observer avec attention. Et sincèrement, son indifférence la faisait plutôt sourire, l’amusant à outrance, plus encore lorsqu’il lui répondit par l’explication d’une interdiction venue tout droit de son père. Il fallait avouer que c’était bien trouvé, mais il n’avait de toute évidence plus l’âge d’être considéré comme un enfant, plus encore lorsque l’on se laissait troubler par un visage alors que les âges s’agglutinaient à sa propre suite, comme c’était le cas pour les mâles de sa famille. L’exemple le plus flagrant s’avérant être son cousin qui donnait à tout prendre avoir le même âge qu’elle, et qui en réalité était bien plus âgé, plus dangereux également en conséquence. Et s’il la trouvait culottée, que dirait-il s’il savait qu’elle se refusait presque ouvertement à un alpha ?

    Néanmoins, sous sa réflexion il la complimentait, confirmant le regard qu’il lui avait lancé un peu plus tôt… après tout, c’était lui qui à la base l’observait avant que leurs regards se croisent, et ce même si elle ne pouvait en être certaine. En attendant, en cette seconde il paraissait très intéressée par ce qu’elle pourrait répondre, la manière dont elle pourrait réagir alors que ses lèvres s’étiraient légèrement plus sous un sourire moqueur, sa main trouvant négligemment refuge sur sa taille qu’elle souligna sous ce simple geste. Tandis que ses prunelles finissaient par s’ancrer sur ses traits, relevant ainsi officiellement le défit de répondre à ses paroles, à son refus de la suivre sur la piste sous prétexte que…Il dansait mal ?

    S’il savait le nombre d’hommes qui dansaient plus que médiocrement et avec lesquels elle avait déjà esquissé quelques pas de danses, il serait surpris. Et ceux se vantant étaient sans aucun doute les pires, ceux qui se ridiculisaient à tous les coups, alors sincèrement il n’avait rien à craindre de ce genre. Mais peut-être n’était-ce pas cela le problème, même si à présent il ne paraissait plus réellement y en avoir un… peut-être désirait-il cuver son... Whisky ? Tranquillement, sans qu’une femme, et encore moins une louve, ne vienne se mêler de ses affaires. Mais il n’avait pas l’air d’être un misérable poivrot, puisqu’il ne cessait de démontrer dorénavant toute l’attention qu’il paraissait lui porter.

    « Alors vous serez parvenu à votre but, non ? » répliqua-t-elle donc en s’inclinant vers l’avant, sa main se déposant sur la table auprès de laquelle elle prenait dorénavant appuis, avant de venir glisser d’autres paroles à son oreille, ses lèvres chuchotant sous une proximité volontairement défiante, sans pour autant qu’elle n’ose l’effleurer à l’exception de son souffle qui s’égara sur sa gorge. « Laissez-moi juger de ça… à moins que vous n’ayez peur ? »

    Elle insistait, veillant à éveiller cet instinct sournois qui palpitait en chaque mâle digne de ce nom, les potentiels alpha qui s’écrasaient néanmoins face à d’autres plus forts, ou bien encore ces rebelles… et il avait l’air de l’un ou de l’autre. Elle pouvait presque sentir le danger qu’il représentait sous ce jeu de mystère auquel elle prenait part en continuant à le mener en sa compagnie. Néanmoins la jeune femme ne fit pas durer cette proximité qui la laissait sans défense, l’incitant à légèrement reculer jusqu’à recroiser ses prunelles, sans s’attarder, juste pour percevoir dans son regard les intentions qu’il pourrait alors avoir, d’autant plus qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. Déjà que face à lui, sans doute ne serait-elle pas assez forte, étant bien trop jeune, trop frêle… mais dans ces conditions, elle n’aurait même pas dû pousser les limites de l’intrusion aussi loin. Néanmoins elle comptait sur les autres êtres présents en ces lieux, et peut-être aussi sur ce regard qui l’avait détaillée sans la moindre retenue. Après tout, un loup avait tant de moyens de démontrer sa supériorité… et pourquoi ne pas commencer par la piste ?
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Xerxès Lauwrence
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 13:18

    La ferait-il fuir ? Etait-elle de celles qui s’effarouchent au premier refus, vexée et honteuse d’en avoir ainsi été une victime ? Xerxès porta nonchalamment son verre à ses lèvres, sans la quitter des yeux. Il était curieux de savoir s’il avait déjà mouché l’inconnue ou si elle était plus résistante et persévérante que cela. Elle bougea un instant, juste le temps pour elle d’ajuster sa position en marquant sa taille d’une main, tandis qu’un léger sourire s’affichait sur ses lèvres. Oh. Bien. Elle restait en sa compagnie. Et, prenant appui sur la table, tenait même à lui indiquer qu’elle n’était pas aveugle face à son évidente intention d’éviction. A première vue, en effet, Sieur Xerxès, qui avait à cœur les intérêts de son royaume – comprenez son propre bien-être - grognon à l’idée d’être dérangé dans l’un de ses rituels de prédilection, aurait viré l’Impudente sans aucune retenue. Mais voilà, elle était parvenue à réveiller en lui sa soif de jeu. Le chat avait trouvé sa souris. Ou plus globalement, le prédateur avait trouvé sa proie. Et dans sa grandiloquence ou plutôt, afin de passer une soirée qui s’annonçait déjà fort intéressante, Xerxès s’était résolu à laisser l’intruse pénétrer dans son espace vital ; soit entre lui, son whisky ainsi que le reste de la salle. Et rien n’était plus plaisant que la course se déroulant avant sa victoire. Car victoire il remporterait, ça ne faisait aucun doute… Nullement décontenancé d’avoir ainsi été mis à nu, le sourire moqueur de Xerxès s’accentua.

    Et elle, quel était son but, finalement ? Simplement le pousser à danser ? Une chose était certaine, l’enjeu devait lui sembler important puisqu’elle mettait toutes ses chances de son côté pour parvenir à ses fins… Ou elle aimait jouer et plus encore gagner. Elle avait des atouts, du charme et savait en user. En jeune femme visiblement habituée, elle savait appuyer là où sa fierté masculine et lupine ne sauraient résister. Et ses mots chuchotés au creux de son oreille sonnaient comme une douce menace. Elle était si proche et, paradoxalement, n’aurait pourtant pas pu être plus éloignée. Elle venait le titiller, exciter ses sens et ce, tout en restant dans les limites de la décence. Seul son souffle caressant à peine sa gorge était un signe de sa proximité. Qui était la proie, qui était le prédateur ? La gamine – pouvait-il réellement la surnommer ainsi ? - était effrontée et ne craignait pas le moins du monde ce qu’il aurait pu lui faire. Elle était à sa portée, pourtant. Il n’avait qu’à tendre le bras pour l’attraper et la mettre aisément sous sa coupe. Mais, il était assez avisé pour savoir qu’il ne fallait pas se fier à la silhouette d’aspect frêle et fragile, qui se tenait devant lui. Il avait apprit et bien malgré lui, que les créatures les plus dangereuses étaient bien souvent celles paraissant inoffensives. Et qui plus est, il n’était pas ou plutôt, n’était plus, homme à se montrer en spectacle devant tout ce parterre d’individus.

    Elle réveillait sans peine ses instincts les plus bas, en attaquant son égo. Avait-il peur ? Peur d’aller se dandiner tel un canard ou tel un paon voulant impressionner sa belle devant un public réduit ? Comment osait-elle le rabaisser de la sorte ? N’avait-il pas l’air d’un parfait chevalier Bayard, sans peur et sans reproche ? L’homme, avec un « h » minuscule, avait cet instinct stupide de prouver son courage, surtout lorsqu’il était mis en doute par une femme. Dans le cas présent, la manipulatrice se recula légèrement et vint planter son regard dans le sien, attentive à sa réaction. Avait-elle tiré la bonne ficelle pour voir sa marionnette réagir ? Légèrement amer, Xerxès avait parfaitement conscience de se faire mener par le bout du nez ou par celui de sa fierté, au choix. Néanmoins, il s’entendit répondre :

    - Bien, allons-y. Il se levait déjà, et bien que son visage ne resplendissait pas d’une joie indescriptible, il n’était pas celui non plus d’un condamné se rendant à sa potence. Il prit appui sur la table et se pencha très légèrement pour lui murmurer à son tour, affichant désormais un sourire carnassier : Mais j’y mets deux conditions : une seule danse et vous passez le reste de la soirée avec moi.

    Elle voulait jouer, hein ? Parfait, qu’ils jouent. Mais aurait-elle le cran d’aller jusqu’au bout ? Elle n’hésitait pas à douter de son courage, il en faisait de même. Un individu malavisé soulignerait qu’il n’avait pas vraiment le droit de poser ainsi ses conditions. Ce à quoi Xerxès répondrait, qu’il ne jouait que selon ses propres règles et qu’elle devait les accepter si elle voulait avoir l’honneur… Hum ou plutôt se distraire en le voyant danser. Avouons-le, il serait probablement déçu, si elle refusait son marché et retournait auprès de ses amies poursuivre son chemin. Elle était parvenue à l’intriguer et il était désormais curieux de connaître l’identité de celle qui tentait de le faire danser. Il aurait évidemment été plus simple de lui demander directement, mais le jeu aurait cruellement manqué de piment, d’excitation. Et il pouvait encore se cacher derrière ses préjugés où elle remportait la palme de la petite fille gâtée, pour ne pas craindre de s’amuser ainsi avec elle.
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Faith A. Lyswood
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 17:58

    Elle pouvait presque lire dans ses prunelles toutes ces interrogations qui fleurissaient en lui sous cette provocation qu’elle venait de glisser à la manière d’un fallacieux venin. Connaissant cet instinct plus qu’une autre pour l’avoir longuement côtoyé jusqu’à présent, par l’intermédiaire de son oncle, de son cousin, de son père, et d’autres encore, à croire qu’au fond d’eux brûlait cette flamme d’indécence qui les poussait à ne jamais se soumettre à la crainte, relevant indubitablement le défi, même s’il s’avérait totalement ridicule. Aussi ne fut-elle pas réellement surprise de le voir finalement accepter, réalité qui laissa ses lèvres s’étirer légèrement sous la victoire qui était sienne, et ce sans qu’il ne lui soit rien arrivé…

    Néanmoins, alors qu’elle venait de se relever dans un même temps, ce fut lui qui vint flâner non loin de sa gorge, l’éclat d’un sourire digne du plus acide des prédateurs ornant ses lèvres qui lui glissaient à présent des… conditions ? Monsieur ne semblait pas perdre le nord, prenant tout autant plaisir qu’elle-même à ce jeu qui cherchait tour à tour à inciter l’autre à aller toujours plus loin, à braver ces barrières invisibles dont l’entrée était interdite et frondeuse. Une danse et… qu’entendait-il exactement par passer le reste de la soirée avec lui ? La grande question s’érigeait, murmurante, insistante, car si certains pouvaient simplement désirer sa compagnie autour d’un verre et bavarder, d’autres souligneraient par cette simple phrase leur désir de découvrir des dérives bien plus lascives en sa compagnie.

    Pourtant sous le sourire qu’il affichait, était-ce si difficile de comprendre qu’elle était devenue plus ou moins cette proie qu’elle n’avait pas été dans un premier temps ? Soirée ou nuit… à cette heure tardive il n’y avait plus vraiment de différence à vrai dire, et pourtant elle pourrait jouer sur cette non précision de la situation qu’il s’accordait, lui permettant, la laissant simplement jouir de l’esquisse maladive de ces paroles qu’elle pourrait facilement retourner. Rester le reste de la soirée en sa compagnie, pourquoi pas, finir sous une esquisse bien différente, il faudrait voir, la laissant manipuler cette ombre volage, insaisissable, sous cette ruse qui était sienne.

    Inclinant son visage vers le sien pour parfaitement saisir la profondeur de ses prunelles, approcher ses lèvres des siennes sans que l’ombre d’un contact ne se fasse, permettant juste à son souffle d’affleurer la courbe de sa peau sous les mots qui franchirent leurs rondeurs pleines et gourmandes. Le jeu prenait cette teneur licencieuse qu’elle pourrait si facilement éteindre, brisant l’incandescence de tout ceci sous un simple refus. Ce serait si simple au fond, captiver le prédateur pour ensuite le planter à la manière d’une petite fille craignant la brûlure des flammes sur sa peau, pourtant…

    « A vos risques et périls… » souffla-t-elle taquine en songeant simplement à la réaction d’Erkan s’il venait à les croiser ensemble, mais il y avait peu de chance pour qu’il vienne ici ce soir, peu de chances pour que d’autres de leurs races les croisent d’ici l’aube éclatante qui naîtrait dans le ciel incriminé.

    Il y avait presque ce dommage qui s’exilerait de ses lèvres, cela aurait donné une autre teneur à cette nuit, même si elle n’avait pas envie que cela pousse son cousin à devenir plus envahissant sous prétexte qu’elle prenait plaisir à danser avec d’autres hommes, celui-ci n’ayant d’ailleurs en aucun instant posé ses mains sur elle jusqu’ici. Alors qu’elle-même venait effleurer du bout de ses doigts le col de sa chemise, comme s’il ne s’agissait que d’une brise hasardeuse qui se serait glissée jusqu’à eux, et uniquement à cet instant précis. Ses lèvres s’esquivèrent sans attendre néanmoins, dès que les paroles se furent échouées sur les siennes sous l’ombre d’un souffle, car son visage s’inclinait vers le sol telle une enfant timide, ses prunelles suivant le chemin emprunté par ses doigts joueurs.

    « Mais deux conditions… ne valent-elle pas deux choses ? Chercheriez-vous à m’y faire perdre ? » glissa-t-elle en esquissant une moue mutine, son regard se redressant seul vers le sien.

    Il voulait gagner ? Remporter une victoire sur elle ? Jamais cela ne serait aussi simple, et puis si tout ceci devenait ainsi, où serait le plaisir ? L’ardeur ? Ce besoin de compliquer les choses pour ne jamais s’ennuyer ? Pour sombrer dans l’exaltation de ces secondes que les mortels peinaient à réellement connaître sans l’intervention d’un immortel découvert, ce parfum de peur, de crainte et de désir se mêlant, sans pour autant que cela ne parvienne à flotter dans l’air en cet instant. Il n’y avait que cette fragrance volage où l’on sentait le défi, le jeu… alors qu’elle n’attendait que de savoir ce qu’il lui proposerait en conséquence, espérant qu’il n’en vienne pas à préciser ses conditions précédentes… la piégeant ainsi à son propre jeu, et surtout savoir s’il finirait par abandonner. Reculerait-il si près du but, refuserait-il une concession de plus alors que la première demande n’avait finalement pas l’ombre d’une importance.

    Elle-même s’apprêtait d’ailleurs à reculer, ses doigts s’esquivant déjà de cette emprise exercée sur le tissu de sa chemise…
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Xerxès Lauwrence
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 23:08

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    Il jouait sur les mots, restant assez évasif pour lui faire craindre tout et n’importe quoi. Si tant soit qu’il puisse lui faire craindre quelque chose… Elle semblait aussi déterminée que lui à aller jusqu’au bout de ce jeu, quoi qu’il lui en coûte. Tout était une question de fierté. Mais oserait-elle accepter sans tiquer ses conditions? Une soirée… Etait-elle synonyme d’une nuit à ses côtés? Ou de simples mots échangés autour d’un verre? Serait-ce un enjeu trop important pour l’ingénue que de la priver de sa liberté pendant quelques heures ? Il se régalait à l’avance de la réponse qu’elle allait lui fournir. Elle s’approcha. Jamais vue plus agréable ne lui fut donnée. Deux perles émeraude vinrent plonger dans ses prunelles noires. Le sondait-elle? Il sentait sa bouche, aux lèvres si délicatement ourlées, à un souffle de la sienne. Il n’avait qu’un geste à faire pour les souder et laisser le jeu prendre une tournure… Différente. Qu’y aurait-il gagné? Rien. Rien ne pouvait être plus plaisant que de sentir encore et encore cette résistance invisible qui invariablement n’aurait plus eu le même effluve, s’il avait franchit le pas. Il aurait pu représenter une menace. Pourtant, elle ne semblait nullement dérangée par cette délicieuse proximité, s’attardant même à lui murmurer quelques mots. Elle le provoquait mais pour autant, gardait toujours cette distance, cette sécurité, en ne franchissant toujours pas les limites qu’elle s’était fixée.

    - J’aime le danger. Surtout sous sa forme la plus délicieuse… murmura t-il, tandis qu’il sentait le frôlement de ses doigts, s’attardant légèrement sur le col de sa chemise. Aussi vivement qu’elle s’était rapprochée, elle se déroba. Son visage se détourna du sien, semblant trouver un quelconque intéressement quant à la contemplation du sol. Elle avait tout l’air d’une enfant tentant d’embrouiller son aîné, tandis qu’elle lui faisait remarquer qu’il n’y avait pas lieu d’y avoir deux conditions. Je n’oserais jamais… souffla t-il, une lueur contredisant ses propos dansant dans son regard. Sa main alla capturer les doigts volages qui s’étaient échoués sur sa chemise, et qui, imperceptiblement, se détachaient peu à peu du tissu. Il les retourna doucement, de telle sorte que la paume fut bientôt tournée vers le plafond. Il sembla trouver un amusement certain en regardant ses propres doigts jouer avec les siens. Disons simplement qu’après une danse et jusqu’à ce que l’aube paraisse, vous êtes à moi. N’est-ce pas équitable ? demanda t-il en toute innocence.

    Aussi rapidement qu’il l’avait capturée, il laissa sa main reprendre sa liberté. Car elle était de celles qui ne s’épanouissaient qu’en sa présence. La drôlesse était en meute. Il le sentait. Elle désirait prouver sa liberté si chèrement acquise et qui pourtant n’était qu’une chimère. Elle jouait, semblait donner sans réellement le faire et fuyait, s’échappait. Et elle était venue sans eux, ce soir, se détachant imperceptiblement d’eux. Il se grisait de la voir agir ainsi. Il assistait au spectacle d’un animal pris au piège, s’écartant peu à peu de ses pairs sans pour autant se détacher d’eux. Sa soif de liberté transparaissait d’elle en chacun de ses gestes. Et si elle s’acharnait à la défendre ainsi, c’est parce que c’était probablement ce qu’elle possédait de plus précieux. Lui-même ne la chérissait-il pas plus que tout autre chose ? Alors quoi de plus excitant que d’en faire un enjeu ? Reconnaissons-le, dans ce jeu, il était forcément gagnant. Il n’avait fait aucune concession, se contentant de reformuler ses conditions, afin que celles-ci n’en forme plus qu’une. Une unique danse en sa compagnie, valait-elle qu’elle lui sacrifie le reste de sa nuit ? Il osait espérer que oui. Après tout, la nuit allait bientôt s’effacer. Il restait quoi… Trois heures ? Peut-être quatre, avant que l’aube, rougeoyante, éclatante, vienne supplanter de sa magnificence l’obscurité, faisant taire les joyeux, les égrillards au profit de la bonne société ou tout du moins de la société active. Qui plus est, il avait l’imagination assez féconde pour lui faire passer ces derniers instants de débauche dans une douce tourmente.

    Il se redressa, reprenant ses distances, comme si, volontairement, il voulait lui laisser une chance de s’enfuir. Elle aurait eu toutes les raisons de refuser sa proposition, et de le laisser là, l’abandonner à son verre. Mais n’était-ce pas elle qui avait commencé ? Excuse enfantine, certes, mais réelle. Il fallait toujours soigneusement bien choisir son adversaire, lorsqu’on se hasardait dans sur un chemin tel que celui-ci. Or il était passé maître dans ce domaine, s’attachant toujours à faire tourner les évènements en sa faveur. La liberté lui offrait le luxe de n’avoir à s’occuper que de lui-même. Seul son bien-être, ses envies et ses désirs comptaient. Toutes les règles de la bienséance étaient transgressées pour son seul bon plaisir. Gentleman, il aurait néanmoins pu avoir la courtoisie de concéder à danser avec elle sans lui apposer des conditions ou tout du moins, en les revoyant à la baisse. Mais sa fierté doublée de son égoïsme l’empêchaient d’agir ainsi. Et n’était-ce pas plus amusant que de la voir essayer de sortir d’un piège qu’elle-même avait formé ?

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Faith A. Lyswood
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeLun 27 Juil - 2:56

    L’effluve taciturne de la liberté, cette frauduleuse amie qu’elle n’avait de cesse d’apprécier de par sa présence, et tout ce qu’elle pouvait signifier… comment finalement pouvait-il lire si facilement en elle ? Esquisser avec tant de légèreté, de facilité, les troubles qui la chagrinaient, l’enlisaient dans une situation à laquelle elle n’apporterait jamais sa validation volontaire. N’était-ce pas comme effleurer son bourreau de ses lèvres, les laissant ébaucher ce goût ferreux rappelant les chaînes et les barreaux ? L’appartenance à un autre que soi-même, la soumission inévitable et bien plus pernicieuse au fond que celle qu’elle devait déjà aux alphas de sa meute, à son père, son oncle, et Erkan. Peut-être parce que lui-même avait été contraint de s’abandonner à la liberté à la manière de Karel qui n’avait sût parvenir à se contrôler, mais les choses étaient différentes ici encore. S’il pouvait deviner qu’elle ait besoin d’espace par instant, il n’en saisissait pas la véritable raison, ni même ce que sa propre position impliquait, fille chérie de Romulus qu’elle aimait sincèrement, nièce de Remus qu’elle aimait tout autant… Selene… Erkan également comptait, c’était peut-être différent parce qu’elle ne supportait pas cette attitude possessive qu’il avait à son égard, mais de là à ne pas tenir à lui, il y avait un gouffre.

    Ainsi l’inconnu paraissait jouer de ce frauduleux détail qu’il lisait juste par ses actes, poussant la perfidie jusqu’à lui affirmer que contre trois minutes de danse, à peine un souffle en vérité, elle serait à lui jusqu’à ce que le ciel rougeoie, frémisse, s’étire et se bleuisse. Des heures… bien que fragiles et minimes, voici ce qu’il y avait jusqu’à cette aube incestueuse, esquisse silencieuse du soleil et de la lune, amour immoral d’un frère et d’une sœur. Tandis qu’il relâchait ces doigts dont il s’était emparé un peu plus tôt sous ses paroles, joueur, brisant cette distance implicite, esquissant la véritable fêlure qui se dessina sur le mur de la retenue, à croire que plus les secondes s’esquivaient, plus la proximité de leur souffle s'accentuerait, ou peut-être n’avait-ce été qu’un prélude au reste de la nuit où elle lui… appartiendrait.

    Le mot lui-même la rebutait, il avait beau avoir une temporalité réduite, il n’en restait pas moins détestable dans son sens, simplement parce qu’elle détesterait finir fardée de ces chaînes invisibles dont elle pouvait presque sentir l’odeur ferreuse qui lui chatouillait le nez sous les traits de son cousin, ou de n’importe quel autre mâle. Mais ici c’était différent, simplement parce qu’elle ne lui appartiendrait pas véritablement, n’avait-elle pas choisi de jouer, n’avait-elle pas pris la décision de venir, d’essayer de le faire danser, et tout cela sous le prétexte d’une curiosité qui aurait pu être satisfaite sous quelques paroles anodines… Le jeu en aurait été terni néanmoins, n’était-ce pas évident alors qu’il se redressait comme pour lui laisser tout le loisir de réfléchir à ses propos, d’en saisir avec avidité chaque signification frondeuse ?

    L’audace marchait dans les pas de cet homme sur lequel elle reporta son entière attention tandis qu’un sourire moqueur s’étirait sur ses lèvres et qu’elle esquissait un pas en arrière, effleurant presque de ses courbes un être se mouvant sur la piste… presque. Mais elle ne fuyait en aucune manière contrairement à ce qu’il aurait pu penser, croire qu’elle abandonnait la partie. A vrai dire, cela aurait pu être une solution, il aurait alors dû se contenter de mordre de l’eau aussi insaisissable que le cours d’une rivière. Peut-être s’en serait-il contenté, à moins que sa fierté n’ait alors été rudoyée, mais elle pensait autrement, laissant son esprit ployer implicitement sous le poids de sa détermination. Monsieur croyait avoir gagné… monsieur espérait qu’elle accepterait, cela se lisait dans l’éclat de ses prunelles.

    « Mais vous osez pourtant… trois minutes contre des heures… et si je leur demandais ce qu’ils en pensent, croyez-vous qu’ils vous donneraient raison ? » laissa-t-elle filer en désignant d’un geste négligé ces êtres qui les entouraient, ces êtres qui n’existaient que sous l’apparence de spectateurs invisibles.

    Pourtant, loin de s’attarder sur eux, le pas précédant s’annula, la laissant retrouver l’ombre de cette proximité qui palpitait entre eux alors qu’elle se hissait sur la pointe de ses pieds pour gagner la proximité de ses traits, l’une de ses mains venant sous une lascivité tremblante, longer, redessiner, arpenter, la courbe de sa nuque, l’effleurer pour approcher implicitement ses traits des siens, dont le sourire parut s’étirer un peu plus.

    « Vous trichez… » souffla-t-elle ainsi, avant que la rougeur de ses lèvres ne s’imprègne des siennes sous l’effluve d’un baiser suggestif, laissant son être lui murmurer ce qu’il pourrait perdre si elle décidait de partir finalement, si elle ne se satisfaisait pas de ces conditions qu’il avait volontairement énoncées. Mais la diablesse qu’elle était à cette seconde savoura cette étreinte, sa langue s'insinuant traîtreusement, glissant, recherchant la sienne, avant que ses dents viennent mordiller la lèvre inférieure de celles qui avaient accueilli les siennes une seconde plus tôt, glissant sur cette peau avant de briser ce dernier contact insidieux.

    « D’accord… mais vous me devrez une faveur. » souffla-t-elle en se laissant redescendre sur terre… verre et conversation ou plus, qu’elle importance, elle énonçait sa propre demande à présent, insistant dans cette rude négociation qui n’en finissait plus, mais tout avait un prix.

    Et puis, tant que l'éternité parvenait à se griser sous le contrôle pernicieux de la liberté, elle n'y perdait pas. Si certains pensaient à tord que l'on s'égarerait, que l'on pourrait perdre jusqu'à sa liberté dans un marchandage, sans doute ignoraient-ils que tant que cela était possible… N'était-ce toujours pas l'insistance du jeu qui hésitait sur le nom du gagnant ? Et à présent, ce n'était plus accepterait-elle, mais accepterait-il ? Jusqu'où serait-il prêt à aller de son côté ?

    Spoiler:


Dernière édition par Faith A. Lyswood le Jeu 30 Juil - 17:01, édité 1 fois
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Xerxès Lauwrence
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeMer 29 Juil - 15:41

    Un autre pas les séparait. Elle ne semblait plus être empressée de le faire danser. Il lui semblait déjà sentir le parfum de la victoire. Elle lui laissait un arrière goût amer ; celui de voir le jeu se terminer ainsi et sa proie s’échapper de son piège en laissant indubitablement seul. Elle voulait lui faire payer, affichant déjà un sourire moqueur tout en l’accusant. Et bien quoi ? Pouvait-il crier à la mauvaise foi de se voir ainsi réduite en poussière après un combat acharné, alors qu’il avait parfaitement conscience d’avoir usé de fourberies pour obtenir la victoire ? Et bien non. Il pouvait se comporter comme un malpropre pour obtenir ce qu’il désirait et savait garder le silence lorsqu’il était en tort. Seule une ombre de sourire trônant sur sa bouche, montrait qu’il était satisfait de la tournure des évènements. Il la laissait l’accuser et prendre à partie les autres malheureux présents. Il eut un bref regard sur l’environnement qui les entourait. Il les avait presqu’oublié, pour être franc. Seul le son persistant de la musique et les quelques rires qui découlaient des danseurs, lui permettait de garder un pied dans la réalité. Ce n’était que de simples badauds qui ne viendraient pas empiéter sur son territoire. Ils ne représentaient aucun danger sauf celui, peut-être, de ne pas comprendre ce jeu, ni son enjeu. Et il ne fallait pas être voyant pour savoir que tous se rangeraient du côté de la jeune femme. Le faisant passer pour un être abject osant profiter de l’innocence d’une personne plus jeune que lui. Or sous son apparence sublime, elle était sous bien des coutures, probablement plus perverse et diabolique que lui.

    Comme pour confirmer ses pensées, elle se rapprochait déjà de lui, divine et désirable, avide de retrouver cette proximité qui les avait entraîné dans ce jeu si délectable. L’accusation glissa telle une remarque sans importance, tandis qu’une main légère, à peine perceptible, se perdit un instant sur sa nuque, avant de l’attirer plus avant vers son visage. Ses lèvres vinrent se sceller aux siennes, comme la promesse d’une nuit inoubliable, ou tout au contraire, comme l’esquisse de ce qui aurait pu être inoubliable. Qui était le fourbe, alors qu’elle jouait de ses atouts pour lui faire perdre la raison ? La pression du baiser s’intensifia. Il sentait déjà une langue aventurière s’insinuer dans sa bouche, pour, délicatement, venir jouer avec la sienne. Ses bras vinrent encercler sa taille en une pression superficielle, une simple caresse, comme si, s’il la serrait, il la verrait se briser entre ses bras en milles morceaux et ne se verrait embrasser que de la poussière. Mais déjà elle lui échappait, le privant de son contact en une dernière pression affectueuse. Profitant de la douce torpeur qui s’était installée, elle accepta, glissant à son tour ses conditions. L’acte était d’une perversité subtile et sublime le privant un court instant de ses moyens.

    - Une faveur ?
    Répéta t-il à mi-voix, faisant douloureusement sonner le mot à son oreille. Il lui brûlait déjà la langue, effaçant les prémices du plaisir qu’il ressentait juste avant. « Faveur », n’était-ce pas synonyme de dette ? D’attache avec quelqu’un ? Ces deux syllabes lui déplaisaient. On ne lui imposait pas de faveur, il en octroyait de son propre chef, lorsque bon lui semblait. Il appréciait cette emprise sur l’autre, cet acte de fausse générosité dont le bénéficiaire se sentirait éternellement redevable. Mais elle avait habilement renversé leurs positions. En échange de cette faveur, elle remplirait ses conditions. Il n’avait plus les cartes en main. Il devenait le quémandeur, aux bons soins et à la bonne grâce de celle qui pouvait tout lui donner. Et cette position de dominé ne lui plaisait guère. Le loup sommeillant en lui se rebiffait. Sa prise sur sa proie se resserra instinctivement. Ses bras auparavant si légers dans leur étreinte, vinrent peser sur la taille de son interlocutrice en une poigne dure mais non départie de délicatesse, ne souhaitant pas la blesser mais lui montrer qu’elle lui appartenait, du moins pour la soirée. Cette prise de force avait un côté bestial dont il prit immédiatement la mesure. Avec une habileté qui dénotait la force de l’habitude, il se ressaisît rapidement et s’efforça de la lâcher, laissant ses bras retomber le long de son corps avec une certaine raideur. Puis de murmurer, une lueur dangereuse luisant dans son regard : Et quel genre de faveur ?

    Il n’avait pas pour habitude de laisser ses pulsions prendre le dessus. Chaque mot, chaque geste était soigneusement pesé, contrôlé, pour que le monde et ses occupants apparaissent sous la forme d’un immense jeu et non de propriétés à conquérir puis dominer. L’homme avait trop souffert de son propre manque de liberté, pour se voir priver celui de ceux qui ne le méritaient pas. Il s’efforçait de maîtriser ses instincts de domination, mais ne pouvait pas toujours passer outre cette caractéristique rattachée à sa race et sa personnalité. Or son orgueil en avait été touché lorsque, involontairement (ou non), elle l’avait placé sous sa coupe, en lui imposant cette faveur. Et elle était subitement apparut comme une menace pour sa fierté lycante et masculine et pour sa liberté d’action. Il avait néanmoins reprit rapidement contenance. Son visage avait reprit un air courtois bien qu’un léger sourire moqueur se dessinait désormais sur ses lèvres. Loin de s’excuser pour son comportement abrupt – si elle vivait en meute comme il le supposait, elle devait être habituée par ce genre de réactions de la part de ses semblables - il attendait désormais une réponse. Que devait-il comprendre par « faveur » ? Etait-ce l’une de ces faveurs à remplir de suite ou l’une de celles qui mettent des années ? L’une qui donne une chaîne invisible et qui, chaque jour à chaque réveil, se révèle être comme une épée de Damoclès au dessus de la tête?

    Si la chose ne semblait être qu’un juste retour à la normale pour elle, sachant qu’il avait déjà apposé deux conditions, elle prenait une tournure tout à fait différente pour lui. Et même s’il était joueur, il préférait d’abord se renseigner sur ce en quoi il s’engageait. Si elle voulait toujours « jouer » après son comportement un peu trop belliqueux…
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MessageSujet: Re: Une danse pour... ? [PV Xerxès]   Une danse pour... ? [PV Xerxès] I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 0:01

    Ses doigts étaient venus serpenter sur sa taille sous un effleurement presque imperceptible auquel elle pourrait facilement prendre goût, alors que malgré le plaisir sournois qui s’était insinué en elle durant ce baiser, elle n’avait perdu le but, cette lumière hésitante, ébranlée, qui palpitait tel un cœur au seuil du précipice de la mort. Lui paraissait avoir perdu pied, s’être égaré dans le tumulte de leurs lèvres enlacées, de cette frauduleuse sensualité qui frémissait presque encore entre leurs êtres. C’était comme danser avec le Diable, cherchant ainsi à négocier l’avenir de son âme combative, mais la sienne subissait déjà la fielleuse caresse des ténèbres, plus encore parce qu’elle était la fille des premiers êtres de cette race, subissant cette subtile malédiction qui la contraignait à subir la morsure de la lune au moins une fois par mois.

    Néanmoins, alors qu’il comprenait pleinement ce que sa propre condition pouvait sous-entendre, alors qu’elle n’avait pas l’ombre d’une idée de ce qu’elle pourrait lui demander en échange, n’était-ce pas comme mettre un prix sur son être, se vendre… et qu’est-ce qui pouvait en être véritablement digne ? Elle l’ignorait, mais elle ressentit cette prise qu’il eut soudainement sur elle, sans pour autant que cela lui fasse mal, mais sans qu’elle ne puisse en mesurer la portée pour avoir déjà supportée cette possessivité malsaine qu’elle haïssait, qu’elle repoussait avec un acharnement digne d’une vulgaire humaine désireuse d’être indépendante. C’était presque contre-nature lorsque l’on y réfléchissait, vu les siècles qui avaient vu s’écouler cette incisive soumission qui n’avait de cesse de vouloir ramper sur sa peau, de l’emprisonner sous sa coupe avec une insistance troublante.

    Comment pouvait-on chercher à ce point à la soumettre de cette manière alors qu’elle n’aspirait qu’à avoir ce maudit choix ? Était-ce son caractère, ce désir de n’avoir finalement pas à baisser les yeux sous prétexte qu’elle n’était pas la compagne d’un chef ? Devoir forcément s’allonger, se frotter contre les jambes de celui à qui revenait de droit le contrôle, le pouvoir… Et même si son cousin n’avait jamais été jusque-là, avant qu’il ne commence à s’intéresser à elle, d’autres s’y étaient déjà hasardés sous prétexte qu’elle était une femelle. Ce n’était décidément pas juste, et l’animal qui se tapissait en elle se glissa parmi les émeraudes de ses prunelles, les assombrissant de cette noirceur bestiale qui la poussait à ne pouvoir supporter et subir le véritable joug de quiconque, qu’elle soit en meute ou non.

    Pourtant, alors qu’elle dardait sur lui ce regard insistant depuis un instant à peine, il relâcha cette étreinte possessive qui lui donnait envie de vomir, la répugnait plus que bien d’autres choses. N’était-ce pas un droit que d’être libre ? Mais les loups persistaient dans cette époque de ténèbres qu’était le temps où les femmes devaient se taire et accepter la domination des mâles et des puissants… qu’ils aillent au diable ! Et lorsqu’il lui murmura sous l’ombre menaçante de cet animal dont elle sentait toujours l’intensive présence, le danger que pouvait esquisser sa si subtile proximité, elle ne répondit pas immédiatement.

    Dans un autre cas, sans doute serait-elle déjà partie… comme par exemple avec Erkan, ne pouvant tolérer un seul instant qu’il en vienne à se conduire ainsi avec elle, cela ressemblerait bien trop à ce qu’elle redoutait, refusait, à cette domination qu’il ferait choir sur elle, affichant définitivement par ce simple geste qu’elle serait dorénavant sienne. Mais il en était bien évidemment hors de question… Ici par contre, la situation était autre, et elle détourna simplement les yeux sur le côté, non pour se soumettre, mais pour tenter d’apaiser la tourbe colère qui frémissait en elle, la bête trépignant presque de sortir pour exprimer sa façon de voir les choses. Pas ici… mais il noterait la fuite comme l’aveu de sa propre faiblesse, le laissant gagner, et elle ne le désirait pas. Les situations étaient différentes, et il n’était pas de ceux qu’elle connaissait. N’était-ce pas la première raison qui l’avait alors menée jusque là ?

    Et alors qu’elle aurait pu se montrer si mesquine en se vengeant vulgairement par une demande qu’il n’aurait sans doute jamais acceptée et qui tentait de gravir avec frénésie le rebord de ses lèvres, désireuse de s’en déverser à la manière d’un fiel venimeux et suave, quelque chose d’autre perla dans les tréfonds de son être. Elle la sentait frissonner sous sa peau cette idée sournoise, effleurer sa chair pour tenter d’ébaucher la peau de celui qu’elle n’effleurait plus depuis qu’il s’était conduit tel un mâle alpha quelconque, mais qui pourtant s’était repris, tentant ainsi de chasser par la fragrance habituelle de leur jeu l’esquisse de la domination qu’il avait presque tenté de lui imposer. C’était différent de ce qu’elle avait pu tout d’abord imaginer, étranger à ce que l’on avait pu s’attendre d’elle… mais que pouvait-il y avoir d’aussi précieux que sa si chère liberté vous demandez-vous ? Tout du moins pour l’espace de quelques heures.

    Suivant la courbe de ses doigts qui revinrent s’apposer sur son torse, suivre ces lignes brumeuses qui dévoilaient adroitement son buste, ses prunelles vinrent rencontrer les siennes, tandis que sa main se refermait sur le col de sa chemise, y trouvant le support nécessaire pour se hisser jusqu’à ses traits, ses pieds perdant graduellement contact avec le sol. Ainsi il était inutile de préciser que ses lèvres bordaient à nouveau les siennes sans pourtant qu’elle les effleure un seul instant, alors que les siennes s’étiraient en un sourire mutin, trahissant cette insoumission mesquine qui était sienne.

    « Plus de ‘ça’ ; nous ne sommes pas suffisamment ‘intime’ pour que vous me dominiez ainsi. » glissa-t-elle en insistant sur ces mots qui ne parvenaient pas à dessiner pleinement la vérité de ce qu’elle en pensait, mais il y avait ce sous-entendu destiné à lui rappeler que ce n’était qu’un jeu… non ? Désertant déjà l’éclat de son regard, elle détourna son visage, menant ses lèvres à son oreille qu’elle mordilla un peu plus fort que nécessaire comme pour le punir d’avoir agit comme il l’avait fait, avant de souffler dans un murmure que nul autre n’aurait pu percevoir : « Je veux la vérité, la seule chose qui devra envelopper nos conversations, et sans esquive. »

    Il pouvait dire non, refuser et partir la queue entre les jambes, être celui qui aurait le premier battu en retraite… ou accepter. Étrangement le goût du jeu, cette étrange saveur mielleuse, persistait dans le creux de sa gorge, cherchant avidement à ce qu’il ne parte pas. Pourtant elle n’était pas certaine d’être la plus forte au final, car si sa demande l’entraînait plus loin qu’il le désirait, peut-être l’insinuerait-il cette fielleuse domination qu’elle ne pourrait alors parfaitement repousser comme elle le faisait à cette seconde. Mais elle acceptait, n’était-ce pas ce qu’il voulait au fond ? Un verre ou plus ? Et la vérité…
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