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 Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]

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2 participants
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Edward Dashwood

Edward Dashwood


▬ AGE : 32
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 76
▬ LOCALISATION : La Gazette du sorcier
▬ BAGUETTE MAGIQUE : Bois d'if, Nerf de coeur de dragon enroulé par un cheveu de Vélane. Force & séduction

{ True.Blood
▬ RACE: SORCIER
▬ MY SIDE: Intrument vampirique.
▬ RELATIONSHIPS:

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MessageSujet: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeSam 18 Juil - 1:12

Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] Underworld01 Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] 000g173w
Ah... Dans mon état,
toi contre moi,
aucun écrit ne m'interdit...
la décadence,
ton corps en transe...



« Papa, tu es là ? »


Ça, c’était la voix d’Amy, une grande et belle brune dont Edward pouvait être relativement fier. Sa fille… La seule « chose » qu’il avait réussie en 20 ans de perdus. Nom d’une gargouille ! ça en faisait des heures de gâchées ! Mais ce n’était pas ce qui le préoccupait le plus à cet instant, non, c’était quelque chose de bien plus douloureux encore. Les mains crispées sur son jean, Edward avait relevé son visage dissimulé par la nuit à l’intérieur de sa chambre sans lumière. Il attendit que la voix se refasse entendre…

« Papaaaaa, je sais que tu es là… - la porte s’entrouvrit – Oh, tu dormais ? »

Le jeune homme se força à esquisser un doux sourire vers le visage rayonnant de sa fille qui s’était agenouillée face au lit, à côté de lui.

« Non, je réfléchissais… » Répondit-il d’une voix rauque, comme s’il venait tout juste de sortir d’un profond sommeil.

« Ah bon, Dans ce cas… »

Elle se releva et repoussa de ses longs bras blancs, son tendre paternel sur son lit, d’un geste assez violent pour que ce dernier ne puisse que constater son impuissance face au vampire. Amy repoussa les mèches brunes qui cachaient son joli minois d’un geste vif de la main et s’assit sur le ventre d’Edward, jouant avec les boutons nacrés de sa chemise blanche.

« Je vais pouvoir t’embêter un peu, ça faisait longtemps hein ? »

Le sorcier soupira. Non, il n’avait pas envie… Il était fatigué et ne souhaitait plus que la paix et la tranquillité. Attrapant fermement les poignés de sa fille, il le lui fit comprendre de ce simple geste accompagné d’un regard lasse. La jeune femme venait de perdre son sourire…

« ça ne va pas ? » lui demanda-t-il, renfrognée.

« Quelques problèmes au travail… Rien de grave mais je préfère être seul. »

« Rolololo… T’es pas un marrant quand tu veux ! – elle fit un bond d’un mètre et rejoignait directement la porte qu’elle rouvrit brusquement – Je sors alors, à demain. »

Il n’avait pas répondu, trop occupé à se ressasser cette scène qui hantait son esprit depuis qu’il l’avait aperçu. Sa figure enfoncée dans son oreiller il ferma les yeux et un frisson le parcouru. La pièce lui paru soudain glaciale, et le sifflement de son serpent lui vrilla les tympans. Rien n’était agréable aujourd’hui ! Même le parfum des fleurs sur son bureau le rendait malade ! Quant il y repensait… Que faisait-elle avec ce type ? Qui ça ? Melena bien sûr ! Qui d’autre… ? En effet, quelques heures auparavant, Edward traversait le quartier Soho après avoir reçu un coup de fil l’informant d’une bataille de sorcellerie dans les quartiers Sud.Emportant avec lui son appareil photo, il s’était rendu sur les lieux comme à s’on habitude : rapidement mais efficacement. Caché dans un baraquement abandonné, il avait assisté à la toute fin de l’événement et rangeait ses affaires lorqu’une silhouette qui ne lui était pas inconnue avait traversé son champ de vision avec une souplesse étonnante.

« Me…Lena ? » Avait-il alors soufflé en la regardant s’en aller, ses cheveux battants au vent.

Par réflexe, il prit quelques clichés sans en connaître la vraie raison, néanmoins… Il savait déjà que tout ça allait lui servir d’ici peu. Elle ne l’avait pas vu… Normal. Rien d’étonnant à cela quant on sait qu’Edward était protégé par plusieurs sortilèges puissants, le dissimulant à toute bête dans la lignée des vampires ou des lycans. Mais d’où sortait-elle comme ça ? Le journaliste s’était avancé à son tour vers ce fameux bâtiment et eut comme première idée de regarder les noms affichés… Grave erreur puisque lorsqu’il tomba sur le nom de « Sevan », son cœur fit un bond douloureux. Sans doute crut-il qu’il venait de fendre sa cage thoracique jusqu’à déchirer sa poitrine tandis que son cœur était gelé par un rayon freezer. Plus jamais il ne voulait ressentir ça… Ce sentiment de trahison intense, ce miroir qui se brise… Ce coup de poing en plein amour-propre. Déjà que ce pourri se tapait sa fille, il voulait sa fiancée maintenant ?? C’est en essuyant ce genre de coup dur qu’on devient fort… Allez lui dire ça, maintenant, on verra lequel des deux reviendra avec le sourire.

Mais il l’aimait cette fille ! Aussi infidèle qu’elle soit, il ne pouvait empêcher son cœur de battre pour elle, son sang de bouillir en sa présence. C’était plus fort que lui,plus fort que tout et même de sa propre volonté. Nymphomane d’accord, mais depuis quand ne la satisfaisait-il plus ? Non… La question n’est pas là mais plutôt… Depuis combien de temps le trompait-elle ? Edward serra soudainement la mâchoire et se raidit en entendant la porte d’entrer s’ouvrir à nouveau. 23h… Ça ne pouvait être qu’elle…
Se redressant à l’aide de ses coudes, le sorcier essuya ses paupières humides, reposa ses lunettes sur la table de nuit et sortit de la chambre. Dans le salon, il trouva Melena qui lui tournait le dos… Ses gestes étaient les mêmes que d’habitude, elle ne semblait nullement inquiète ou gênée. Cette garce jouait bien le jeu… Edward jeta un rapide coup d’œil à la pièce rangée qui allait bientôt voler en éclats, après le savon qu’il s’apprêtait à lui lancer dans la figure. Elle voulait du sexe ? Du cul ? Toujours plus ?? Et bien elle allait en avoir !! Mais sûrement pas avec lui… C’était terminé.

« Alors ? Cette journée ? » Lui demanda-t-il le plus naturellement du monde.

Elle savait jouer la comédie ? Oh… lui aussi.
Se dirigeant vers la commode, il attrapa son sac contenant son appareil photo et les clichés de cet après-midi. Il piocha seulement ceux dont il était question et rangea le reste, toujours soigneusement, sans nervosité. Puis revenant vers elle, le beau brun s’approcha plus encore et enroula ses bras autour de la taille fine de sa maîtresse, essayant derrière son sourire, de déceler la moindre culpabilité dans son regard d’acier. Rien, le néant… Une chose qui lui fit d’autant plus mal au cœur. Tant pis, elle l’aurait voulu…

« Tu as pris ton pied au moins ? »

Et il jeta les photos qu’il avait pris, une par une, aux pieds de la belle brune afin qu’elle observe son erreur.

« Pas facile d’avoir un mec journaliste hein ? Pas facile d’avoir UN mec tout court d’ailleurs… Surtout un humain. C’est vrai quoi, c’est démodé les humains… Ah zut, ils n’ont pas encore inventé le ‘recyclage de petit ami’, ça t’arrangerait pourtant pas mal… »
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Melena E. Alcott
Cold Blood || « Ta mort est ma vie. »
Melena E. Alcott


▬ AGE : 32
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▬ LOCALISATION : Toujours là où on ne m'attend pas!
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 14:40

    J'attendais qu'il passe sa main sous ma jupe pour l'arrêter. Je plongeais mes yeux rougeoyant dans les siens. J'avais déjà eu l'occasion de faire ça, mais pas sur lui…Sa volonté, son désir de liberté, parviendrait peut être à me poser des difficultés. La voix qui sortit d'entre mes lèvres était aussi douce qu'une sucrerie. On avait envie de l'écouter, rien que pour l'empêcher de s'arrêter…

    -Je t'interdis de revoir Amy Dashwood, de la toucher, de coucher avec elle, de faire quoi que ce soit avec elle…Compris?

    Il allait me détester, je le savais, mais bon…Je n'avais pas le choix, c'était trop insupportable. Je le sentais lutter, mais ça ne servirait à rien. J'avais ce pouvoir sur lui, même si je n'avais jamais imaginé devoir l'utiliser. Je répètais la phrase plusieurs fois, jusqu'à ce que, forcé, il approuve.

    -Je suis désolée Sevan…Mais on sait tous les deux que même si j'avais couché avec toi, même si je t'avais donné ce que tu voulais, tu n'en aurais fais qu'à ta tête…

    C'est la que j'étais sortie.

    ***

    J'adorais être satisfaite. Et quand je parle de satisfaction, je ne parle pas forcément au niveau sexuel. J'adorais sortir victorieuse d'un affrontement, quel qu'il soit…Et soumettre Sevan Jakobe Wesley à ma volonté…C'était une p* de victoire! D'accord il m'avait un peu pelotée et embrassée, mais sur le final je l'avais cassé dans son élan, et je l'avais forcé à ne plus revoir Amy…Que du bonheur! Il resterait en quelque sorte à moi…Je me fichais pas mal qu'il s'envoie en l'air avec tout Londres, mais pas avec cette…Tss…Je vous passe le mot. Si à ce moment la j'avais pu deviner ce qui arriverait ensuite…Mais bon, je ne m'appelle pas Ailyn, je ne suis pas médium! Moi mon truc c'est les exécutions, le sang, les fantômes et le sexe. C'est déjà pas mal.

    J'étais sortie de chez Sevan en fin d'après-midi. Pourquoi rentrais-je si tard? J'étais passée au Maëlstrom avant. Je détestais rentrer chez moi…Pas à cause d'Edward, s'il n'y avait eu que lui, rentrer serait un vrai plaisir. Mais je savais qu'elle était la. Et sa simple présence me poussait hors de chez moi. Je ne la supportais pas…Alors j'attendais toujours au Maëlstrom qu'il soit l'heure pour elle d'aller chasser. Soit ça, soit j'exécutais un contrat et rentrais encore plus tard. Vingt-trois heures, c'est rare…J'avais même chassé avant, pour ne pas prendre trop de sang à Edward. Je ne voulais pas l'anémier…Je ne voulais pas lui faire de mal…
    Sauf s'il m'y poussait un jour, mais il n'y avait aucune raison…

    En rentrant, je m'étais attendue à passer une soirée des plus agréable. J'allais le mordre pour honorer notre pacte de sang, puis qui sait ce qui arriverait après…Moi en fait, je le savais. D'ailleurs c'est sans doute l'une des raison qui me poussa à rentrer un peu plus vite. La chose n'était plus la, j'avais quartier libre. Ainsi je passais la porte. Il était déjà la, je lui souris sans montrer mes crocs.

    « - Alors ? Cette journée ? »

    -La routine…

    Et ce n'était pas un mensonge. Ça avait été une journée ordinaire…Même si pour beaucoup ça aurait été le comble de l'exaltation, j'avais pris l'habitude sur vingt ans. Je le vis prendre quelque chose. Une surprise peut être? Mh qui sait…Je fis comme si je n'avais rien vu et souris lorsque ses bras m'enlacèrent la taille. J'avais eu raison tout à l'heure sur ce qui m'attendait…

    « Tu as pris ton pied au moins ? »

    Ou pas…
    Pas besoin d'une vision surdéveloppé pour voir ce que représentait ces clichés. Moi, sortant de l'appartement de Sevan. Je me serais donnée des baffes, et à lui aussi d'ailleurs. Que croyait-il? Que je l'avais trompé? C'était mal me connaître, même si ça avait failli…Mais je l'avais laissé m'embrasser juste pour détourner son attention. Bon sur le moment même j'admets qu'il m'avait troublée…Mais il n'avait pas besoin de le savoir. J'aimais Edward, pas Sevan, point final.

    « - Pas facile d’avoir un mec journaliste hein ? Pas facile d’avoir UN mec tout court d’ailleurs… Surtout un humain. C’est vrai quoi, c’est démodé les humains… Ah zut, ils n’ont pas encore inventé le ‘recyclage de petit ami’, ça t’arrangerait pourtant pas mal… »

    -T'es vraiment un crétin fini.

    Je me dégageais sans peine de son étreinte et m'éloignais de quelques pas. Distance raisonnable à adopter en cas de dispute violente. Je ne savais pas si j'avais vraiment le droit d'être vexée mais la, je l'étais.

    -Tu me vois sortir de l'appartement de Sevan et ta première conclusion c'est: « Elle me trompe la saloppe! ». Evidemment c'est tellement plus simple. Le truc c'est que tu te fous le doigt dans l'œil, ça fais vingt ans que j'ai plus couché avec ce type, ni avec aucun autre type hormis toi. Mais ravie de voir que tu me fais confiance, sincèrement! Si c'est comme ça je peux vider les lieux et te laisser avec l'autre, ça fera des heureux j'en suis sure!

    J'en aurais mis ma main au feu. Les disputes, c'est courrant entre lui et moi…Généralement quand on ne s'engueule pas, soit on s'envoie en l'air, soit euh…Chacun vaque à ses occupations. Certes j'exagère un peu, mais en gros c'est ça. Mais malgré ça, je savais qu'il m'aimait et lui était censé savoir que je l'aimais aussi. Je dis bien censé parce qu'après un coup pareil…

    -Le pire c'est que tu as pris des photos, comme si j'avais des choses à te cacher…J'ai été le voir pour le forcer à ne plus toucher l'au…Amy. C'est mon infant, j'ai ce pouvoir sur lui, c'est tout! Libre à toi de ne pas me croire, mais je sens que tu vas passer ta soirée tout seul!

    Et tant pi pour sa morsure, qu'il souffre un peu, ça lui remettra les idées en place…
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Edward Dashwood

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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 15:24

Elle entrait dans le jeu… Elle y croyait dur comme fer. Bientôt Edward l’embrasserait et ils seraient partis pour faire l’amour… Un peu comme à chaque fois. Mais non… Hors de question, pas ce soir… Vu l’état dans lequel se tenait le jeune homme, il y avait peu de chance pour qu’il laisse Melena le toucher encore. Ce sentiment de trahison n’avait pas disparu, il s’était même intensifié. Son cœur quant à lui avait cessé de battre depuis qu’elle était rentrée. Plus rien n’existait que leur couple qui ne ressemblait plus à rien. Le voyait-elle, elle aussi ? S’en rendait-elle seulement compte ? Edward n’avait jamais rêvé d’une vie de famille parfaite et à l’américaine. Mais il n’avait jamais voulut ça non plus. Cette impression de gêner quoi qu’il fasse, l’incompréhension qui hante chaque mur de cet appartement, et le silence qui creuse encore un peu le fossé qui les sépare. Ils n’avaient plus rien à se dire, ne parlaient plus que de choses futiles montrant leur mauvaise foi. Que pouvait-on encore sauver de cette histoire ? C’était trop dur, Edward ne pouvait plus faire semblant que tout allait bien, ni même mimer le bonheur absolu puisqu’il n’avait plus la patience. 20 ans… 20 ans d’amour malgré tout, ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Ce n’était pas rien, peu de jeunes couples ainsi formés pouvait espérer attendre de telles noces. Mais ils n’étaient pas mariés, ni l’un et ni l’autre n’ayant voulu passer ce pas de niaiserie infantile. Alors que fallait-il faire ? Se disputer encore ? Visiblement… Il n’y avait que ça qu’ils comprenaient.

Edward ne faisait pas exprès de penser que Melena l’avait trompé, il aurait même voulu que cette idée ne lui ait même pas effleuré l’esprit… Mais les faits étaient les faits. Trouver sa femme sortant de l’appartement de son ancien amant à une heure aussi tardive, ça peut porter à confusion.

« T'es vraiment un crétin fini. »

Elle se dégagea de lui et s’éloigna de quelques pas… Un crétin fini ? Et pourquoi ? Parce qu’il avait osé faire son travail mais que par pur hasard il était tombé sur elle ?? Ou simplement parce que l’insulter était devenu une sorte d’habitude qu’elle aimait entretenir depuis quelques années… ? Le jeune père avait baissé les yeux, poings serrés. N’avait-il pas le droit de se mettre en colère ? bien sûr que si ! Et s’il se trompait, alors ce n’était pas grave et elle n’aurait qu’à le lui expliquer. Bien qu’il était certain que quelques insultes n’y suffiraient pas. Depuis qu’elle faisait ce boulot, madame était devenue plus impétueuse que jamais. Prétentieuse et secrète. S’il le voulait, Edward n’avait qu’à prendre un petit bout de papier, tout révéler au public pour mettre fin à ces satanés vampires grâce à la Gazette qu’il enverrait directement au ministère. Et pour être franc, cette idée le torturait beaucoup ces derniers temps.

« Tu me vois sortir de l'appartement de Sevan et ta première conclusion c'est: « Elle me trompe la salope! ». Évidemment c'est tellement plus simple. Le truc c'est que tu te fous le doigt dans l'œil, ça fait vingt ans que j'ai plus couché avec ce type, ni avec aucun autre type hormis toi. Mais ravie de voir que tu me fais confiance, sincèrement! Si c'est comme ça je peux vider les lieux et te laisser avec l'autre, ça fera des heureux j'en suis sure! » Avait-elle reprit, haussant la voix.

Son interlocuteur monta à son tour sur ses grands chevaux, incapable d’en supporter d’avantage, surtout quant elle commençait à impliquer leur fille Amy…

« Et tu veux que je pense quoi ?? « Oh tiens elle sort de chez Sevan, sans doute ont ils prit une bonne tasse de thé en discutant de la météo » … Oh oui, ça c’est crédible ! Excuse-moi de ne même pas y avoir pensé. Et BOUCLE-LA, j’en ai marre que tu parles d’Amy comme ça ! Qu’est-ce que tu veux à la fin ? C’est NOTRE fille mais t’as jamais été foutue de lever le petit doigt pour elle, il a bien fallut qu’il y en ait un pour s’en occuper, alors ne me reproche pas d’être proche d’elle aujourd’hui. Tu n’as que ce que tu mérites ! Égoïste ! Voilà ce que l’on récolte à ne penser qu’à sa petite gueule, tu crois que j’vais te plaindre en plus ?! »

« Le pire c'est que tu as pris des photos, comme si j'avais des choses à te cacher…J'ai été le voir pour le forcer à ne plus toucher l'au…Amy. C'est mon infant, j'ai ce pouvoir sur lui, c'est tout! Libre à toi de ne pas me croire, mais je sens que tu vas passer ta soirée tout seul! »

Et c’était reparti pour une dispute… Bien que celle-ci s’annonce encore plus spectaculaire que les autres. Les voisins allaient s’amuser…

« Amy est une grande fille, si elle veut se taper ton ex amant j’voit pas bien le problème ! Okay ça me dérange, l’idée même me dérange. Mais sais-tu au moins pourquoi elle fait ça ? C’est de TA faute pauvre idiote ! Si tu ne te l’étais pas foutue à dos comme tu as su si bien le faire, alors elle n’aurait pas trouvé amusant de te provoquer en se laissant séduire par cette tapette ambulante. Mais toi… TOI t’es touchée dans ta putain de fierté, TOI tu n’en supporte même pas l’idée ! »

La colère était maintenant largement perceptible dans le regard du bel éphèbe. Ses pupilles s’étaient dilatées, son visage avait durci et ses mains tremblaient. Assez de toutes ces histoires, assez de cette vie de chien ! Il ne voulait plus entendre parler de vampire, d’exécuteur, d’amant ou d’Amy. Il ne voulait plus crier comme ça ni même ressentir ce vide atroce qui se creusait encore et encore à l’intérieur de son âme, comme une crevasse d’ennui et d’oubli. S’adossant contre la porte il glissa ses mains sur son visage et dégagea les mèches brunes qui recouvraient son champ de vision avec nervosité :

« J’en ai marre… Tu vas me rendre fou. Et le pire… C’est que tu ne t’en rends même pas compte ! Tu vis ta vie, tu aimes ton boulot mais tu ne penses même pas à moi. Jamais tu n’as pensé à moi ! Qu’est-ce que ça t’a fait que j’abandonne mon emploi pour m’occuper d’Amy ? Qu’est-ce que ça t’a fait de me voir dans ce rôle de papa poule alors que tu savais PERTINEMMENT que moi non plus je n’voulais pas d’enfant ! »

Il s’approcha d’elle et soutint son regard avec sévérité :

« Rien… Ça ne t’a rien fait du tout. »

Il la gifla. Une gifle qui parti toute seule sous l'impulsion de la colère mais qu'Edward ne regretta pas pour autant. Il aimait Melena, ça il ne pouvait en douter. Mais à cet instant préçis... Il la haissait plus encore.
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Melena E. Alcott
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 17:12

    « Amy est une grande fille, si elle veut se taper ton ex amant j’voit pas bien le problème ! Okay ça me dérange, l’idée même me dérange. Mais sais-tu au moins pourquoi elle fait ça ? C’est de TA faute pauvre idiote ! Si tu ne te l’étais pas foutue à dos comme tu as su si bien le faire, alors elle n’aurait pas trouvé amusant de te provoquer en se laissant séduire par cette tapette ambulante. Mais toi… TOI t’es touchée dans ta putain de fierté, TOI tu n’en supporte même pas l’idée ! »

    Evidemment c'est toujours de MA faute c'est connu. Je savais qu'il n'avait pas tord mais le jour où je l'admettrais n'était pas encore arrivé! Je détestais cette gosse, je n'en avais jamais voulu, et c'était l'incarnation de mes pires cauchemars. Un de ces quatre je vous promet que je la tue... Moi cruelle? Moi sans cœur? Peuh! Mettons ça sur le compte de ma « putain de fierté ». J'étais une égoïste selon ce qu'il avait dis, et alors? Je ne lui avais jamais demandé de se sacrifier! Ça n'aurait tenu qu'à moi j'aurais tué cette gosse à la seconde où elle était sortie de mon ventre. Dommage, j'étais un peu entre la vie et la mort à ce moment la!

    « J’en ai marre… Tu vas me rendre fou. Et le pire… C’est que tu ne t’en rends même pas compte ! Tu vis ta vie, tu aimes ton boulot mais tu ne penses même pas à moi. Jamais tu n’as pensé à moi ! Qu’est-ce que ça t’a fait que j’abandonne mon emploi pour m’occuper d’Amy ? Qu’est-ce que ça t’a fait de me voir dans ce rôle de papa poule alors que tu savais PERTINEMMENT que moi non plus je n’voulais pas d’enfant ! »

    Bien, maintenant il jouait la victime. De mieux en mieux! J'ai pensé à lui, j'ai voulu nous en débarrasser. S'il ne voulait pas qu'on la tue, on aurait pu l'abandonner quelque part –et avec un peu de chance elle se serait faite dévorer par un loup! Mais non, monsieur a voulu jouer les papa poule, alors qu'il assume. Je ne l'empêchais pas de vivre sa vie, il n'avait qu'à jouer un peu moins le père responsable, ça me prendrait moins la tête et ça éviterait les disputes de ce genre. Je m'étais nourrie, mais pas complètement, du coup la colère risquait de me faire perdre le contrôle. Y réfléchissait-il ne fus-ce qu'une seconde? Ma situation aussi était compliqué, mais moi je ne me plaignais pas, je la fermais et je vivais ma vie point final!

    « Rien… Ça ne t’a rien fait du tout. »

    La gifle fut le coup de grâce. On avait l'habitude de se gifler –même si depuis vingt ans les miennes faisaient plus mal que les siennes- du coup je n'aurais pas du sentir une nouvelle vague de colère. Mon bras tremblait tellement l'effort que je faisais pour m'empêcher de lui rendre la monnaie de sa pièce était grand. Si je le frappais il irait s'exploser sur le mur…Ça gâcherait la peinture. Non je plaisante –ouais c'est bien le moment- il s'éclaterait la tête plutôt. Et je m'en voudrais.
    Je ne voulais pas m'en vouloir.

    -Je ne t'ai jamais forcé à t'occuper de cette gamine. J'ai voulu nous en débarrasser, tu as refusé! Traite moi d'égoïste sans cœur, mais c'était mon idée de départ, que j'aurais pu appliquer si je n'étais pas restée plusieurs jours entre la vie et la mort! Après c'était trop tard, monsieur s'était attaché! Alors vas y, fou moi tout sur le dos! Mais ma putain de fierté comme tu dis si bien, va empêcher ta petite chérie de se faire sauter par un crétin! ALORS SOIS CONTENT!!

    Ma main allait partir, mais je la retins. A la place ce fut une brûlure à la gorge qui me prit: La colère engendre un besoin de violence, de sang. Je respirais un coup et me calmai. Je ne voulais pas lui faire de mal…Mes instincts oui, moi-même non.

    -Cà m'emmerde autant que toi Edward! Je sais que t'y tenais, à ta carrière! Mais maintenant vois le bon côté, tu l'as retrouvée! C'est peut être pas ce que tu espérais, mais c'est déjà ça non? Non évidemment, rien n'est jamais assez bien pour monsieur Dashwood! Ah c'est sur que monsieur Dashwood doit regretter de s'être tapée une saloppe, ou une « porteuse de syphilis » comme il disait si bien à l'époque! Il doit s'en vouloir de ne pas avoir laissé le type contre qui elle se battait la tuer! Ah c'est sur ça lui aurait évité bien des ennuis! Si c'est ça que tu veux je peux te laisser seule avec ta CHERE fille ADOREE!

    Mes jambes me portaient déjà vers la porte. J'avais une main sur la poignée et je serrais tellement fort cette même poignée qu'elle me resta en main. Je jurai.

    -Tu sais, si c'est une excuse pour en finir que tu cherches, dis le tout de suite et je disparais de ta vie. Je suis sure qu'Aleksandr a un moyen pour rompre le pacte de sang, tu seras libre de faire ce que bon te semble sans jamais entendre parler de moi. C'est ça que tu veux? Dis le tout de suite dans ce cas, parce que je ne suis pas d'humeur à m'énerver! J'en ai assez d'avoir perpétuellement la même dispute avec toi! Oui je déteste l'idée qu'Amy se fasse Sevan pour la simple et bonne raison qu'elle n'a pas à toucher à ce qui m'appartient comme lui ou toi! Et ne fais pas cette tête, d'un point de vue vampirique tu m'appartiens je n'y peux rien. Elle devrait déjà être morte pour ça, et si elle ne l'est pas c'est pour toi! Parce que je ne veux PAS te blesser mais évidemment ça te passe au dessus comme tout le reste! Parfois je me demande si tu ne restes pas avec moi par obligation...
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Edward Dashwood

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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 18:06

« Je ne t'ai jamais forcé à t'occuper de cette gamine. J'ai voulu nous en débarrasser, tu as refusé! Traite-moi d'égoïste sans cœur, mais c'était mon idée de départ, que j'aurais pu appliquer si je n'étais pas restée plusieurs jours entre la vie et la mort! Après c'était trop tard, monsieur s'était attaché! Alors vas-y, fou moi tout sur le dos! Mais ma putain de fierté comme tu dis si bien, va empêcher ta petite chérie de se faire sauter par un crétin! ALORS SOIS CONTENT!! »

Elle était dans le même état d’énervement qu’Edward, sauf qu’elle ne pouvait justement pas se permettre de le gifler comme il l’avait fait au risque de le tuer pour de bon. Or, ce n’était sûrement pas son intention. En faisant cela, le jeune homme la testait à la fois. Si elle l’aimait comme elle le prétendait, alors elle n’irait pas lui dégommer la tête contre le mur. Bon, c’était risqué et complètement inconscient, on est d’accord. Mais l’amour, la haine et la rancœur ont tendance à produire un drôle de mélange pas toujours cohérent. Vivre avec des vampires n’avait rien de facile, vraiment rien. Surtout deux vampires qui se haïssent, l’une sa fille et l’autre sa fiancée, quand en plus cette dernière s’amuse à jouer les « chasseurs » ou on ne sait quoi. L’un comme l’autre, ils étaient bornés de naissance… On se demande bien comment leur couple à pu tenir vingt ans déjà… Avec des caractères pareils. Mais la réponse, Edward l’avait justement : il s’était effacé. Pendant ces vingt ans, il n’avait pas vraiment vécu, mais il s’était laissé mener par le bout du nez, comme un pantin dont Melena détenait les ficelles. Ainsi, il s’était évité bien de la fatigue.

« Ça m'emmerde autant que toi Edward! Je sais que t'y tenais, à ta carrière! Mais maintenant vois le bon côté, tu l'as retrouvée! C'est peut-être pas ce que tu espérais, mais c'est déjà ça non? Non évidemment, rien n'est jamais assez bien pour Monsieur Dashwood! Ah c'est sur que monsieur Dashwood doit regretter de s'être tapée une salope, ou une « porteuse de syphilis » comme il disait si bien à l'époque! Il doit s'en vouloir de ne pas avoir laissé le type contre qui elle se battait la tuer! Ah c'est sur ça lui aurait évité bien des ennuis! Si c'est ça que tu veux je peux te laisser seule avec ta CHERE fille ADOREE! »

Il avait serré les dents mais n’avait rien rétorqué… Du moins, pas avant qu’elle n’ait terminé son monologue. Entre-temps, elle réussit à briser la poignée de porte qui lui resta dans la main. C’était du Melena tout craché ça, incapable de se contenir jusqu’au bout. Combien de poignée de porte ou même de porte tout court allait-il falloir racheter ?? Quoi que ce n’était peut-être pas le moment de penser finance…

« Tu sais, si c'est une excuse pour en finir que tu cherches, dis le tout de suite et je disparais de ta vie. Je suis sure qu'Aleksander a un moyen pour rompre le pacte de sang, tu seras libre de faire ce que bon te semble sans jamais entendre parler de moi. C'est ça que tu veux? Dis le tout de suite dans ce cas, parce que je ne suis pas d'humeur à m'énerver! J'en ai assez d'avoir perpétuellement la même dispute avec toi! Oui je déteste l'idée qu'Amy se fasse Sevan pour la simple et bonne raison qu'elle n'a pas à toucher à ce qui m'appartient comme lui ou toi! Et ne fais pas cette tête, d'un point de vue vampirique tu m'appartiens je n'y peux rien. Elle devrait déjà être morte pour ça, et si elle ne l'est pas c'est pour toi! Parce que je ne veux PAS te blesser mais évidemment ça te passe au dessus comme tout le reste! Parfois je me demande si tu ne restes pas avec moi par obligation... »

Ces répliques s’enfoncèrent comme des pics d’acier brûlant dans le cœur du journaliste qui ne pouvait concevoir que l’on tue ainsi son enfant. C’était une partie d’elle… Mais de lui aussi. C’était un être innocent de par lequel ils n’auraient eu AUCUN problème si cette conne ne s’était pas mis en tête de faire d’elle sa première rivale ! Quant à la faire adopter, c’est cela oui, aller foutre un vampire dans une compagnie d’adoption. Jamais Edward n’aurait accepté que son enfant soit donné, comme un vulgaire sac à patate, à une autre famille… La lèvre inférieure presque en sang à force de se la mordre, il attrapa le premier objet qui lui passa sous la main – qui s’avérait être un cendrier – et le jeta violemment contre la porte, à quelques centimètres de la tête de la belle brune. Il fallait qu’elle comprenne… Qu’elle comprenne que ce n’était plus un jeu. Que cette fois elle ne s’en tirerait pas en s’enfuyant sans demander son reste. C’était fini de fuir sans cesse…

Les morceaux de verre s’éparpillèrent un peu partout autour de la donzelle et le sorcier pointa sa baguette vers elle, l’air menaçant. Si elle était physiquement bien plus puissante que lui, elle savait pertinemment qu’il la surpassait en magie…

« Je crois que tu ne comprends pas bien la situation Melena d’amour… »

Sa voix était grinçante, ornée de sarcasme. Il sifflait comme une vipère et en parlant de serpent, son cobra apparu sur le coin de son épaule. La bête était entière… Le diable n’est pas toujours celui qu’on pense.

« Ce n’est pas à moi de répondre aux questions… Plus à moi de m’excuser ni même de me taire. Arrête avec tes menaces puériles de gamine de 16 ans : « Han si tu continues je m’en vais, et na ! Méchant ! » T’as passé l’âge il me semble. T’as pas l’air de comprendre que c’est moi qui vais m’en aller dès ce soir si on ne prend pas le temps POUR UNE FOIS de discuter. De discuter de ce qui ne va pas. Comme ça ou calmement j’en n’ai rien à foutre mais faut que ça sorte. J’te supporte plus, toi et tes manies de toujours faire comme TOI tu l’as décidé, comme TOI tu veux, au moment où TU le veux. Il paraît que dans un couple, il faut en arriver là de temps à autre… Il paraît. Mais je suis quoi pour toi ? Ton ami ? Ta baby-sitter ? Ton… SEXFRIEND ? Tu rentres, tu baises, tu te casses… Et encore ! C’est gentiment dit ! »

Sa baguette se pointa vers le verrou de la porte qui émit un claquement sec, comme un verrou qui se verrouille. Ça n’allait pas la retenir, si elle voulait s’en aller elle le pouvait. Mais ce n’était pas le but… Celui-ci étant de simplement lui montrer qu’il voulait qu’ils parlent… Et qu’il était temps de mettre les choses au clair… Du moins, si elle l’aimait. Le jeune homme s’avança à nouveau puis, arrivé au niveau de Melena, il s’abaissa pour ramasser ses photos qu’il posa sur la table sans y prêter plus d’attention. De nouveau, il était pris de vertiges… Ces mêmes vertiges qui le suivaient depuis quelques mois, mais qui s’intensifiaient semaine après semaine. Pour ne rien montrer, il tira une chaise et s’assit…

« Depuis quelques années, je me pose toujours la même question… Mais en fin de compte, j’ai la sensation de connaître sa réponse. Le seul truc, c’est que je n’veux pas me l’avouer. Tu m’accuses de m’être « dissimulé » en quelque sorte derrière Amy et tu penses que si elle n’était pas là, je ne serais pas ici, avec toi… »

Il laissa tomber sa tête sur son bras, poser sur la table. Une profonde mélancolie étreignait son cœur et il semblait impossible de s’en débarrasser…

« Ça fait presque 13 ans que le médecin m’a annoncé que j’étais dépressif, 13 ans que je suis sous prozak et compagnie mais aussi 13 ans que tu ne te rends compte de rien. Et tu sais pourquoi ? Parce que je n’ai jamais voulu que tu le saches. J’ai toujours fais en sorte de prendre les médicaments de façon à ce que, lorsque tu me mords, tu ne les sentes pas. Qu’ils aient disparu de mon organisme. Mais j’ai réfléchi et je me suis demandé ce qui n’allait pas chez moi… Sur le coup, j’avais pensé que c’était la mort de ma mère, mais 13 ans à se morfondre sur une personne que je n’ai jamais vraiment aimé, ça me paraît exagéré. »

Il tourna son visage de façon à rencontré celui de Melena avec son regard :

« Je n’suis pas heureux ici… Et je ne l’ai jamais été. C’était fichu à partir du moment où Amy est née, à partir du moment même où tu l’as détesté et où moi je l’ai aimé. Nous sommes allés dans des sens contraires et aujourd’hui on en est là à se demander ce qui cloche. Il n’y a pas de coupable et je ne te blâme pas contrairement à ce que tu penses. Parce que je te connais, et je sais ce que tu as dans la tête. C’est aussi pour ça que tu fuis à chaque prise de tête, dans l’espoir que ça résolve tout. Mais non, ça verse juste un peu d’eau sur la mèche en attendant qu’elle se rallume. »

Maintenant il avait envie de lui dire qu’il l’aimait, et que leur seule chance de rester ensemble était de parler sincèrement. Sans dévier, sans mentir… Mais le courage lui manquait, parce qu’il ignorait les sentiments qu’elle lui portait. Il était possible qu’il soit le seul dont l’amour soit encore présent dans son cœur… Alors il se tue… Et attendit la réponse de sa petite amie. En espérant que ça vaudrait la peine de ne pas être sourd.
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Melena E. Alcott
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 18:45

    La main sur la poignée de porte, j'entendis siffler le cendrier à mes oreilles et éclater contre le bois. Je ne bougeais pas d'un millimètre, le regard toujours fixé sur les rayures du bois. Il m'aurait même touché, le cendrier aurait eu plus mal que moi…Mais s'il m'avait touché, je lui aurais sauté à la gorge sans avoir le temps de réaliser ce que je faisais. Pourquoi ne daignait-il pas comprendre que j'étais instable? J'étais jeune, trop jeune, pour me permettre le luxe de la colère…Je me tournai vers lui, mes yeux rouges brillant d'une lueur meurtrière. Hormis ce détail, rien ne laissait supposer que j'étais en colère. Je fixai à présent sa baguette. Je ne comprenais pas? Je ne comprenais pas quoi exactement?

    « - Ce n’est pas à moi de répondre aux questions… Plus à moi de m’excuser ni même de me taire. Arrête avec tes menaces puériles de gamine de 16 ans : « Han si tu continues je m’en vais, et na ! Méchant ! » T’as passé l’âge il me semble. T’as pas l’air de comprendre que c’est moi qui vais m’en aller dès ce soir si on ne prend pas le temps POUR UNE FOIS de discuter. De discuter de ce qui ne va pas. Comme ça ou calmement j’en n’ai rien à foutre mais faut que ça sorte. J’te supporte plus, toi et tes manies de toujours faire comme TOI tu l’as décidé, comme TOI tu veux, au moment où TU le veux. Il paraît que dans un couple, il faut en arriver là de temps à autre… Il paraît. Mais je suis quoi pour toi ? Ton ami ? Ta baby-sitter ? Ton… SEXFRIEND ? Tu rentres, tu baises, tu te casses… Et encore ! C’est gentiment dit ! »

    Il voulait discuter? Comment, en hurlant, en m'énervant, et en risquant sa vie? Oh oui, discutons donc très cher! C'était pire qu'une roulette russe…Avais-je la patience de lui expliquer pourquoi j'évitais les affrontements? Je le devrais…En attendant, il nous « enferma ». Nous savions tous les deux que ce geste ne servirait à rien, c'était symbolique…Restait à voir selon l'interprétation. Mes instincts s'offusquaient car pour eux, il m'enfermait, comme s'il me possédait. Mais je n'avais qu'une maîtresse et ce n'est pas lui. Quand à moi-même, je savais qu'il voulait discuter…

    « Depuis quelques années, je me pose toujours la même question… Mais en fin de compte, j’ai la sensation de connaître sa réponse. Le seul truc, c’est que je n’veux pas me l’avouer. Tu m’accuses de m’être « dissimulé » en quelque sorte derrière Amy et tu penses que si elle n’était pas là, je ne serais pas ici, avec toi… »

    Bien sur qu'il ne serait pas la. Edward Dashwood ne tombe pas si facilement amoureux. Il baise ça c'est un fait, mais tomber amoureux…Il ne devait même pas connaître le mot! Si j'avais été plus âgée, j'aurais sentis qu'il m'aimait, si j'avais été d'un sang plus « pur » je sentirais autre chose que les émotions négatives. Ma nature me perdait moi-même…

    « Ça fait presque 13 ans que le médecin m’a annoncé que j’étais dépressif, 13 ans que je suis sous prozak et compagnie mais aussi 13 ans que tu ne te rends compte de rien. Et tu sais pourquoi ? Parce que je n’ai jamais voulu que tu le saches. J’ai toujours fais en sorte de prendre les médicaments de façon à ce que, lorsque tu me mords, tu ne les sentes pas. Qu’ils aient disparu de mon organisme. Mais j’ai réfléchi et je me suis demandé ce qui n’allait pas chez moi… Sur le coup, j’avais pensé que c’était la mort de ma mère, mais 13 ans à se morfondre sur une personne que je n’ai jamais vraiment aimé, ça me paraît exagéré. »

    Nous nous regardâmes. Je sentais la lueur meurtrière s'apaiser, mais je me sentais également…Comment dire…Trahie. C'est comme si j'avais été étrangère à sa vie. Peut être avait-il raison…Je rentre, je mords, je baise et je me casse. Il avait été jusqu'à la dépression à cause de moi et comme une idiote, je n'avais pas fais attention. J'étais encore trop jeune pour vraiment analyser le sang que je bois pendant que je le bois. Il avait en plus pris la précaution de me cacher ça…Comme un homme qui cache à sa femme qu'il a un cancer en phase terminale pour ne pas l'inquiéter. Comment devais-je réagir? Je n'en savais rien, alors je restais impassible, le temps qu'il termine.

    « Je n’suis pas heureux ici… Et je ne l’ai jamais été. C’était fichu à partir du moment où Amy est née, à partir du moment même où tu l’as détesté et où moi je l’ai aimé. Nous sommes allés dans des sens contraires et aujourd’hui on en est là à se demander ce qui cloche. Il n’y a pas de coupable et je ne te blâme pas contrairement à ce que tu penses. Parce que je te connais, et je sais ce que tu as dans la tête. C’est aussi pour ça que tu fuis à chaque prise de tête, dans l’espoir que ça résolve tout. Mais non, ça verse juste un peu d’eau sur la mèche en attendant qu’elle se rallume. »

    Il n'était pas heureux…Je ne pouvais pas dire que c'était une surprise, ce serait mentir. Je savais au fond qu'il ne pourrait pas être heureux en vivant dans une ambiance pareille. Mais c'est bien plus simple de fermer les yeux et de faire « genre » que tout fonctionne bien. J'eus un soupir et voulus baisser les yeux. Je me retins de justesse, et encore…C'est à cause de l'instinct qui refusait que je me « soumette » à un humain. Abruti d'instinct de merde…

    -Tu veux parler…C'est bien beau de vouloir parler, mais à quoi ça sert si je dois me retenir de te massacrer à chaque fois que je commence à m'énerver? J'évite les affrontements de ce genre pour ne pas me blesser, car tu sais que je suis trop jeune pour me contrôler. J'ai reçu du sang contenant trop de puissance. A chaque fois qu'on se dispute tu es en danger de mort, tu t'en rends compte au moins?

    Non sans doute pas. Mais ce n'était pas une menace, juste une constatation. Ma voix était calme, mais je ne parvenais pas à contrôler mes yeux. Ce n'est pas faute d'essayer.

    -Je ne sais pas expliquer pourquoi je la déteste, mais je la déteste. Tu ne pourras rien y changer quoi que tu fasses…Ce n'est la faute de personne, c'est le Destin qui l'a voulu. Elle n'aurait pas du survivre à ma transformation et elle y a survécu pour une bonne raison…C'est l'une des raisons pour laquelle je voulais l'éliminer Edward. Tu ne connais pas tout des vampires…Et tu ne crois sûrement pas à tout non plus. Mais elle ne devrait pas vivre, c'est tout ce que j'en dis…Elle nous a détruis, et ça continuera…Tu crois que je n'aurais pas préféré te voir à un poste haut placé du Ministère?

    Je secouai la tête. J'aurais voulu lui dire « Je t'aime bordel arrête d'en douter! » mais c'est le genre de mots qui ont du mal à sortir de ma bouche.

    -Tu n'aurais pas du attendre treize ans pour me dire tout ça…Tu n'aurais pas du me cacher tout ça…On aurait pris des mesures, j'aurais trouvé une solution pour…Je ne sais pas! Bordel pourquoi faut-il toujours attendre la dernière minute! Annonce moi que tu es en anémie constante tant que tu y es!

    M'énerver ne sert à rien. Je m'enfonçais une bonne fois les ongles dans ma chair.

    -Si tu avais accepté de devenir vampire on n'en serait pas la. Tu pourrais comprendre, tu pourrais partager d'avantage ma vie…Être humain ne t'apporte rien hormis des problèmes en tout genre.
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Edward Dashwood

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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 19:50

C’était peut-être vrai, peut-être avait-elle en effet été étrangères à la vie d’Edward depuis au moins 13 ans, si ce n’est depuis le début. Comme deux personnes qui se cherchent mais qui font semblant de s’être trouvé. Un jeu qui cache beaucoup d’amertume derrière les sourires… Un jeu dangereux et surtout douloureux, pour l’un comme pour l’autre. Edward s’en voulait d’être dépressif comme ça, il s’en voulait comme une foule de gens touchés par cette « maladie », la honte faisait partie des symptômes en quelque sorte. Mais il n’était pas un grand malade suicidaire, il y avait une différence heureusement. Il ne se souvenait simplement plus ce qu’était « le bonheur ». même les petites joies quotidiennes n’existaient plus. C’était limite s’il ne simulait pas lors de ses rapports avec Melena. Certains non, évidemment… Il savait encore prendre son pied (xD) mais d’autres fois… Il s’en serait bien passé. Enfin, un exemple de choses qu’il gardait pour lui de peur de vexer mademoiselle Alcott, sans doute peu habituée à ce genre de défaite.

« Tu veux parler…C'est bien beau de vouloir parler, mais à quoi ça sert si je dois me retenir de te massacrer à chaque fois que je commence à m'énerver? J'évite les affrontements de ce genre pour ne pas me blesser, car tu sais que je suis trop jeune pour me contrôler. J'ai reçu du sang contenant trop de puissance. À chaque fois qu'on se dispute tu es en danger de mort, tu t'en rends compte au moins? »

Ça pour s’en rendre compte… Un peu oui ! Il vivait avec elle depuis 20 ans, ne l’oubliez pas. Or il avait eu le temps d’en apprendre bien plus sur les vampires, de les comprendre et même, de les observer. Il était loin de prétendre tout savoir, d’ailleurs… Ce n’était pas son objectif. Mais il lisait dans son regard assez d’animosité pour savoir qu’il passait à un cheveu près de la mort. On ne peut pas dire que ça l’excitait… Mais il s’amusait tout de même à jouer avec le feu. Chose totalement stupides, nous sommes d’accord… Mais aussi complètement humaine. N’oublions pas qu’Edward restait un humain. Avec ses besoins, ses envies et ses pulsions.

« Je ne sais pas expliquer pourquoi je la déteste, mais je la déteste. Tu ne pourras rien y changer quoi que tu fasses…Ce n'est la faute de personne, c'est le Destin qui l'a voulu. Elle n'aurait pas du survivre à ma transformation et elle y a survécu pour une bonne raison…C'est l'une des raisons pour laquelle je voulais l'éliminer Edward. Tu ne connais pas tout des vampires…Et tu ne crois sûrement pas à tout non plus. Mais elle ne devrait pas vivre, c'est tout ce que j'en dis…Elle nous a détruit, et ça continuera…Tu crois que je n'aurais pas préféré te voir à un poste haut placé du Ministère? Tu n'aurais pas du attendre treize ans pour me dire tout ça…Tu n'aurais pas du me cacher tout ça…On aurait pris des mesures, j'aurais trouvé une solution pour…Je ne sais pas! Bordel pourquoi faut-il toujours attendre la dernière minute! Annonce-moi que tu es en anémie constante tant que tu y es! »

Amy… Une grande partie du problème était là et restait ancrée à leur fille. Leur unique enfant… Il était compréhensible que Melena la déteste, d’ailleurs… Jusqu’à ce soir, il était rare que son fiancé l’en blâme. Il s’en était occupé sans broncher pour cette bonne raison, sans rappeler sans cesse les devoirs d’une mère responsable à la génitrice. Ça n’aurait servi à rien, et il en était conscient. Seulement, cette petite peste, le sorcier en était profondément attaché. Il l’avait vu grandir, l’avait bercé, l’avait nourri et blanchi. Il l’avait regardé apprendre, changer et s’épanouir… Melena n’avait pas le droit de lui demander de rejoindre son opinion et de la haïr à son tour. Parfois, Edward avait l’impression qu’elle pensait qu’Amy avait pris sa place, or c’était ridicule. Amy était sa fille et elle était sa « femme ».

« Si tu avais accepté de devenir vampire on n'en serait pas la. Tu pourrais comprendre, tu pourrais partager davantage ma vie…Être humain ne t'apporte rien hormis des problèmes en tout genre »

La goutte d’eau qui fit déborder le vase. Le jeune père releva la tête, paupières fermées et lèvres pincées, comme chaque fois qu’il se retenait de déballer vraiment ce qu’il avait sur le cœur. Il n’allait pas la gifler une deuxième fois, ça ne servirait à rien… Et puis il n’aimait pas ça. Quittant sa chaise, il tendit le bras afin que son cobra s’enroule entour et arrête de lui siffler dans l’oreille.

« Je ne veux PAS être VAMPIRE, c’est tout. »

Là il contourna la table jusqu’à rejoindre la porte de sa chambre mais avant ça, il avait attrapé le poigné de Melena afin qu’elle le suive. Il ouvrit la fameuse porte, appuya sur l’interrupteur et la lumière révéla l’intégralité de la pièce. Non, il n’y avait rien d’anormal. Aucun cadavre dans le placard, aucune maîtresse planquée dans le lit double, juste un peu de bazar à force de ne pas ranger ce qu’on laisse traîner…

« Regarde… » Reprit-il après l’avoir libérée de son emprise, s’asseyant sur le lit. « Tu as remarqué que tu n’entrais dans cette pièce QUE pour me sauter dessus ? »

Il souleva le côté du matelas et sortit de sous une latte, une petite boîte qu’il ouvrit sous les yeux de la vampire. Elle contenaient une multitude d’autres petites boîtes de couleurs différentes mais largement reconnaissables. Des médicaments, juste des médicaments.

« Mais moi c’est toute ma vie qui se trouve ici. »

Il reposa la boîte sans plus de cérémonie et leva ses yeux bleu pâle vers l’élue de son cœur. Un minuscule sourire apparu sur ses lèvres.

« Pourquoi tu ne veux pas comprendre ? J’aime être un humain. Je suis faible… Et c’est aussi ça qui me plaît. Je suis faible mais je vis à fond tout en sachant que je peux mourir n’importe quand. Il suffit qu’une petite balle me traverse le corps, qu’une voiture me renverse, que je me cogne la tête contre un mur… Ou que je m’étouffe en mangeant quelque chose… Mais je mange, je bois, je dors, je rêve… Je vis. »

Il tira Melena jusqu’à ce qu’elle s’allonge sur lui, dans ce lit qu’il occupait seul la plupart du temps. Lui aussi souhaitait qu’elle soit humaine au lieu d’être vampire… Mais même si cela avait été possible, jamais il ne l’aurait forcée à faire ce choix pour lui.

« Reste avec moi… » GOD, il l’avait dit ?? o_O ça faisait combien d’année que ni l’un et ni l’autre n’avaient prononcé ces simples mots ? L’avaient-ils seulement fait une fois ? Pas sûr… Non, tout était allé très vite et à l’époque, ils ne s’étaient pas posé les bonnes questions.

Et si il devait mourir… Serait-elle triste ? Ou l’oublierait-elle aussitôt ? Edward secoua lentement sa tête. Cette fois, un mal de crâne s’ajoutait à ses vertiges. Il en déduit que c’était ses médicaments qui le rendaient un peu pâteux. Rien de grave… Et au lieu de s’en préoccuper, il enserra ses bras autours de la taille de sa fiancée, l’embrassant sur la tempe.
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Melena E. Alcott
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 21:18

    « Je ne veux PAS être VAMPIRE, c’est tout. »

    Ca, j'avais eu le loisir de comprendre. Il avait refusé de devenir un vampire, et j'avais mis cinq ans à le convaincre de devenir mon instrument. Il compliquait tout par son désir de vouloir rester humain…S'il m'avait rejointe dans l'obscurité, tout aurait été plus facile…Il aurait découvert des plaisirs nouveaux, des plaisirs dont on ne se lasse jamais…Il n'aurait pas besoin de médicaments, il ne serait plus dépressif…Se rendait-il compte du mal que ça me faisait? Non sans doute pas…Et encore j'étais certaine qu'il m'épargnait certaines choses trop blessante. Il me prit le poignet et m'emmena en haut, dans notre chambre. L'espace d'un instant je cru qu'il voulait se défouler en me sautant dessus mais si ça avait été le cas, il ne se serait pas gêné pour le faire la où nous étions.

    « Tu as remarqué que tu n’entrais dans cette pièce QUE pour me sauter dessus ? »

    Honteusement, je devais avouer que c'était vrai. Je n'avais jamais vraiment pris la peine d'observer le papier peint, les choses qui traînaient ça et la…Ce lieu, j'y passais sans le voir. Quand j'y entrais, en général je mordais Edward pour honorer le pacte puis ça avait tendance à m'exciter donc nous faisions l'amour. Nous le faisions souvent. Sa phrase signifiait-elle qu'il n'y prenait plus plaisir? Ça m'aurait vraiment vexée de savoir que j'avais gémis, crié son nom, sans qu'il ne prenne autant de plaisir que moi. Mais bon c'est la vie…Ou la mort.
    A l'intérieur, j'étais assez…Triste? Surtout quand je le vis sortir une boite de sous une latte. Je ne savais même pas qu'une latte était enlevée. Il me mit ses médicaments sous le nez. J'étais idiote…Je n'avais même pas sentis l'odeur de médicament, tellement j'étais obsédée par le sang et le sexe depuis vingt ans…Je faisais pitié.

    « Pourquoi tu ne veux pas comprendre ? J’aime être un humain. Je suis faible… Et c’est aussi ça qui me plaît. Je suis faible mais je vis à fond tout en sachant que je peux mourir n’importe quand. Il suffit qu’une petite balle me traverse le corps, qu’une voiture me renverse, que je me cogne la tête contre un mur… Ou que je m’étouffe en mangeant quelque chose… Mais je mange, je bois, je dors, je rêve… Je vis. »

    C'était tellement égoïste de sa part…Il était vulnérable à la moindre menace. Une balle…Un vampire…Un loup-garou…Un sortilège de mort…Un poison…Une maladie incurable…Tout cela pouvait le tuer, tout cela pouvait l'emporter loin de moi…Je devais admettre que ça ne me plairait pas. Pas du tout même…Un vampire ne pleure pas, et les rares fois où c'est le cas, nous pleurons des larmes de sang. J'ignorais si mon cœur pourrait être réceptif à ce genre de douleur, mais je savais qu'humaine, j'aurais souffert un vrai martyr. Vampire aussi qui sait…Je ne tenais pas à faire l'expérience, j'y tenais, à ce sale petit égoïste de mon cœur…

    « Reste avec moi… »

    Il m'avait presque dit « je t'aime ». Presque, mais pour lui c'était déjà beaucoup…Je m'étais laissée entraînée sur lui, j'eus un soupir en sentant ses lèvres sur ma tempe. L'ouragan était passé…

    -C'est tellement égoïste…Tu ne pense qu'à toi dans ce choix…Mais en même temps…Je n'ai pensé qu'à moi en faisant le mien.

    Il faut dire aussi qu'à l'époque on venait de coucher ensemble pour la première fois. Je ne pouvais pas deviner que ça allait devenir sérieux…Surtout vu la façon dont nous nous étions quitté. Ça m'avait renforcé dans mon désir de devenir immortelle…L'aurais-je fais si Edward m'avait dis « je t'aime » ce soir la? Peut être…Peut être pas…Je ne le saurais jamais…

    -Je ne vois pas ce qui te plait dans ce choix de vie…Mais je l'ai respecté…Je t'ai simplement offert l'éternité tant que je vivrais…Mais tu saisirais mieux si…Si tu étais…

    Ça ne servait à rien de toute façon. Je n'allais pas me fatiguer…Je glissai mes lèvres sur les siennes et murmurai:

    -Ça a toujours été mon intention…

    Malgré nos différents. Mais quel couple n'a pas de disputes? Les couples parfaits, qui n'ont jamais élevé la voix, ça n'existe pas. Le studio conte de fée, c'est la porte à côté! Ici, on est plongé dans la réalité…Cette même réalité où se forge des couples parfois solides sur des bases précaires. Des couples comme nous…J'allais l'embrasser, mais quelque chose me turlupinait…Ça risquait de briser ce moment mais psychologiquement je devais poser la question.

    -Ça te gêne quand…Enfin…Qu'on fasse l'amour si souvent?

    Je me passe du dérapage musical, merci.
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Edward Dashwood

Edward Dashwood


▬ AGE : 32
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 76
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 19 Juil - 22:38

« C'est tellement égoïste…Tu ne pense qu'à toi dans ce choix…Mais en même temps…Je n'ai pensé qu'à moi en faisant le mien. »

Edward sourit à cette remarque. C’est vrai… Oui il était égoïste. Il avait conscience que s’il acceptait de donner sa vie à Melena alors tout se passerait mieux. Il n’aurait plus à vivre en total décalage par rapport à sa famille. N’aurait plus non plus à se cacher à la société derrière la Gazette, avec ce nœud au ventre, cette angoisse d’être un jour découvert. Et puis il réaliserait le désir de sa fiancée. Mais non, non ça ne se passerait pas comme ça. S’il devait un jour finir dans la peau d’un de ces êtres damnés, alors ce serait par contrainte. Ça… Ou la mort. Ça peut pousser à réfléchir… Mais tant que cet instant ne sera pas arrivé, il respirerait comme un être humain, dormirait et pourrait se briser une cheville après avoir trop bu. C’était fatigant de prendre tous ces médicaments tout en essayant de cacher son mal-être à ceux que l’on aime, et se délivrer de ce poids avait rendu Edward plus léger déjà. Maintenant que Melena était au courant, il se sentirait moins misérable sans doute. Bien entendu, elle ignorait encore beaucoup de lui, de sa souffrance… Mais il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soi. Et si la belle était restée humaine alors ? Que se serait-il passé ? Aurait-elle avorté d’Amy ? Seraient-ils encore ensemble aujourd’hui ? Toujours est-il qu’ils seraient tous les deux en train de faner, à l’approche de leur 40 ans.

« Je ne vois pas ce qui te plait dans ce choix de vie…Mais je l'ai respecté…Je t'ai simplement offert l'éternité tant que je vivrais…Mais tu saisirais mieux si…Si tu étais… »

Vampire ? Oui… Oui c’est vrai. Le sourire du jeune père disparu… Il ne voulait plus polémiquer à ce sujet, il ne voulait plus entendre des « sis » à répétition. Après tout ne dit-on pas qu’avec des « si » on mettrait Paris en bouteille ? Allait-elle plutôt lui répondre ? Oui… Ou non… Qu’importe ! Il voulait qu’elle lui dise ! Enfin… Non c’est faux, ça avait de l’importance et Edward espérait qu’elle reste avec lui, aussi longtemps qu’il le faudrait. Il ne lui avait pas dit clairement qu’il l’aimait, mais c’était tout comme… Surtout de la part d’un Homme que l’on prétend « insensible » et « solitaire ». C’est ses lèvres contre les siennes qu’elle murmura :

« Ça a toujours été mon intention… »

Son amant cligna plusieurs fois des paupières avant de réaliser. Il ne suivait plus trop le fil de la conversation à cause de cette maudite migraine. À tous les coups, c’était son corps qui réclamait sa drogue, sa morsure quotidienne. Enroulant ses bras autour de la nuque froide de la donzelle, l’héritier Dashwood la serra encore plus fort contre lui et glissa sa main dans ses cheveux, caressant son visage de l’autre.

« Ça te gêne quand…Enfin…Qu'on fasse l'amour si souvent ? »

Héé ??
Voilà bien une question inattendue. Edward inclina son visage sur le côté, l’ai ambiguë… Puis il se ressaisit et se décida à lui répondre franchement, pendant qu’on était encore dans les confessions, de son ténor savoureux…

« Mmnan… C’est pas la fréquence qui me gène, en fait, j’adore quand tu me… Fais toutes ces choses perverses – il rit puis retrouva un peu de sérieux – mais… Depuis quelques années, j’avais peur que tu me prennes juste pour un sextoy humain. Tu sais… Tu arrivais, tu ne te posais pas de questions et tu te faisais plaisir, puis tu repartais alors que je n’avais même pas encore repris tous mes esprits. Je trouve ça un peu frustrant… Et honnêtement j’avais de plus en plus de mal à trouver du plaisir là-dedans… Jusqu’à ne pas en ressentir du tout, parfois. »

Ce qui est dit est dit, on n’allait pas polémiquer 107 ans sur le passé non plus. Et puis c’était en allant droit au but qu’on résolvait les problèmes. De plus, Edward avait toujours été d’une nature très franche quand il le voulait… Ce qui n’était pas plus mal. Mais devinant le malaise de Melena, il rit à nouveau et déposa un rapide baiser sur ses lèvres fraîches et sucrées :

« Ne te vexe pas, c’est autant de ta faute que de la mienne ! Et puis tu sais très bien que j’adore faire l’amour avec toi, je me suis découvert un vice envers les furies dans ton genre à Poudlard, tu es la grande gagnante je crois… Ma bombe atomique. Je comprends que tes anciens amants éprouvent du regret, et j’avoue que je suis plutôt fier… D’être ton élu depuis 20 ans. »

Ressentant un soudain frisson désagréable, Edward se rendit compte qu’il commençait à avoir froid et la gorge terriblement sèche. À vrai dire, il se sentait carrément « mal ». Comme s’il avait une soudaine montée de fièvre et de la difficulté à respirer. La morsure… Il lui fallait sa drogue… Haletant légèrement, il soupira :

« Mords-moi… J’ai mal partout, faut que tu me mordes maintenant où j’vais finir par perdre la tête… »

Il déboutonna les boutons de sa chemise un par un et l’ouvrit intégralement, laissant à Melena le loisir d’amorcer sa douce torture de suite. Edward en frissonnait d’avance, c’était comme si son corps ne lui répondait plus, comme s’il était prit de légers spasmes musculaires. Il transpirait et ses yeux étaient injectés de sang. Sans doute prise un peu de court face à cet ordre, la belle obéit malgré tout et planta ses dents dans la chaire déjà meurtrie de son compagnon… Pour commencer la délicieuse torture. Or cette fois ne se déroula pas comme les autres puisqu’il ne ressentit aucun bien-être, aucun changement. Au contraire, plus elle le vidait de son sang et plus il se sentait mal… Mal… Il tenta en premier lieu de se concentrer et de se persuader que tout ça, c’était dans sa tête ; mais bientôt la douleur devint insupportable.

Ramenant d’abord ses bras le long de son corps, il fut prit de soudains soubresauts, ses dents se mirent à claquer et il se sentit comme enfermé dans un glaçon. Même les couvertures lui parurent un tas de neige poudreuse. Il tenta d’abord de retenir ses cris lorsqu’il se rendit compte que la pièce autour de lui se mis à tourner sur elle-même et à se déformer jusqu’à ressembler à une démonstration monstrueuse du peintre Dali.

« Me.. Lena… Mely je… »

Il suffoquait

« Arr-arrête je… Je n’sais p-pas ce qu-qui m’arrive… »

Il grelottait et ses yeux n’étaient plus que deux billes opaques tandis que du sang s’en écoulait ainsi que de ses narines. Il n’y voyait plus rien et prit soudainement peur devant l’incompréhension. Que lui arrivait-il ? Que se passait-il ?? Il se braqua soudainement puis son visage bifurqua sur le côté et un épais jet de sang jaillit d’entre ses lèvres.

« Melenaaa… Aide-moi. » S’enquit-il en tendant une main en avant, à l’aveuglette, dans l’espoir qu’elle la prenne.
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Melena E. Alcott
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 18:02

    « - Mmnan… C’est pas la fréquence qui me gène, en fait, j’adore quand tu me… Fais toutes ces choses perverses mais… Depuis quelques années, j’avais peur que tu me prennes juste pour un sextoy humain. Tu sais… Tu arrivais, tu ne te posais pas de questions et tu te faisais plaisir, puis tu repartais alors que je n’avais même pas encore repris tous mes esprits. Je trouve ça un peu frustrant… Et honnêtement j’avais de plus en plus de mal à trouver du plaisir là-dedans… Jusqu’à ne pas en ressentir du tout, parfois. »

    Je ne savais pas trop comment réagir face à ces révélations. Mon pressentiment s'était révélé exact: Il ne prenait pas toujours plaisir dans nos rapports. Je me sentis vexée, et un peu honteuse. J'avais toujours donné du plaisir à tous mes partenaires, et lui la, ce petit enfoiré, se permettait de ne pas en avoir! J'en connais un qui aurait adoré une telle fréquence dans nos rapports. Mais en se bornant à rester humain, Edward n'avait pas l'endurance que je possédais. Il me satisfaisait au mieux, c'était un fait, et il s'y prenait bien. Néanmoins je n'avais plus trop envie de coucher ce soir…Ça m'avait refroidie, même s'il l'avait dis gentiment. Quelle conne, je me vexe toute seule…Au fond il avait sans doute raison, je rentrais, je baisais, je me cassais.

    « - Ne te vexe pas, c’est autant de ta faute que de la mienne ! Et puis tu sais très bien que j’adore faire l’amour avec toi, je me suis découvert un vice envers les furies dans ton genre à Poudlard, tu es la grande gagnante je crois… Ma bombe atomique. Je comprends que tes anciens amants éprouvent du regret, et j’avoue que je suis plutôt fier… D’être ton élu depuis 20 ans. »

    Je souris, et ma frustration s'envola. On partageait quelque chose qu'aucun de nous deux n'aurait cru possible. Une relation amoureuse durable…Durable, c'était le mot. Vingt ans…Vingt longues années, que nous étions ensemble à coucher souvent. Il n'était mon instrument que depuis quinze ans, mais cela n'enlevait rien à cette situation quasi « magique ». Ça aurait pu être un beau moment quand on y réfléchit…On aurait pu faire l'amour, y prendre du plaisir tous les deux, puis j'aurais pu le regarder dormir, plein de ces rêves auxquels il était attaché.
    Mais la…On aurait dit qu'il se sentait mal. Je le sentis trembler étrangement, sa respiration devenir difficile. J'entendais ses poumons avoir du mal à avaler l'air.

    « - Mords-moi… J’ai mal partout, faut que tu me mordes maintenant où j’vais finir par perdre la tête… »

    Je ne l'avais jamais sentis dans un tel état, même lorsque je ne l'avais pas mordu depuis deux ou trois jours. L'addiction était sans doute plus forte avec le temps. Peut être…Je le regardais déboutonner sa chemise, cachant mon air dubitatif. Ce n'était pas qu'une question d'hormone…Ou peut être que si…Je n'arrivais plus à réfléchir lorsque je voyais sa jugulaire palpitante. Quelque chose me disait qu'il valait mieux que je ne le morde pas, surtout pas, mais mon côté vampire m'ordonnait de me nourrir, d'honorer le pacte de sang. Partagée, je finis par planter mes canines dans sa gorge et avaler son sang.
    Pour la première fois, je lui sentis un goût…Inhabituel. Quelque chose clochait, mais à partir du moment où le doux liquide touchait mon palet, je ne pouvais m'en défaire avant plusieurs gorgées. Je continuais à aspirer son sang, le sentant trembler sur moi. Il n'allait pas bien, je devais arrêter! Je n'y arrivais pas. Je voulais continuer, plus il s'agitait, plus ça excitait mes instincts au point de m'arracher un gémissement. Je sentais ma raison défaillir, ma morsure se faire plus violente.

    « - Me.. Lena… Mely je… »

    Il suffoquait presque. Pour ne rien arranger, j'étais à deux doigts de déchiqueter complètement sa gorge. Je devais arrêter! Empêchez moi de le tuer bon sang! Mes mains sur ses épaules tremblantes, j'essayais de prendre appuis pour m'arracher plus facilement à la morsure. Pourtant on aurait pu croire que je le maintenais pour qu'il ne bouge pas trop…

    « - Arr-arrête je… Je n’sais p-pas ce qu-qui m’arrive… »

    Cette supplication me ramena à la raison. Sans douceur, je m'arrachais à son cou et me retrouvais bien loin, plaquée contre le mur du fond, presque tremblante. Du sang coulait de mes lèvres, le long de mon menton. Je le regardais saigner de tous les côtés, complètement paralysée. Ce fut pire lorsqu'il vomit du sang. J'étais déchirée entre le désir de l'aider et le désir de l'achever pour pouvoir déjeune tranquillement. Il allait me rendre dingue…J'étais trop jeune pour supporter quelque chose de ce genre! J'étais un vampire instable, encore plus depuis mon accouchement à cause du sang d'Alek. Ça m'avait sauvé la vie, mais j'avais trop de puissance en moi pour pouvoir la contrôler aisément à présent. Que devais-je faire? Je représentais un danger supplémentaire pour lui si j'approchais. Je pourrais appeler les urgences, mais ils découvriraient tout à son sujet, et au mien, et ils pourraient peut être remonter la filière…Qui devais-je sauver? L'homme qui partage ma vie, ou ma communauté?

    « - Melenaaa… Aide-moi. »

    Cela me décida. Je devais essayer de l'aider par moi-même. Je cessais de respirer, et pris sa main. La vue de tout ce sang me faisait trembler, tant l'effort pour me contenir était grand. Je n'avais aucune notion en secourisme, en même temps j'avais tendance à tuer au minimum une fois par jour, pas tellement de sauver la vie…Je déglutis et réfléchis très vite. Je ne voyais qu'une seule chose à faire…Je portais mon poignet à mes lèvres et le mordis assez fort pour qu'un filet de sang coule le long de ma peau blanche. Je bloquais sa tête pour pouvoir viser sa bouche et approchai.

    -Bois, sinon tu vas…

    Et il n'avait pas le droit de mourir, de me laisser la, seule…J'avais tout sacrifier pour lui, il n'avait pas le droit de m'abandonner ce sale con!! Il semblait refuser de boire. Bordel il croyait quoi? Qu'il avait le luxe du choix? Mais je compris d'où vint son hésitation.

    -Ça ne te transformera pas putain de merde alors BOIS!!! Arrête d'être égoïste Edward je t'aime merde!!!

    J'avais du inspirer pour parler, l'odeur du sang m'emplit. Je fermais les yeux pour résister. Si j'avais pu, je crois que j'aurais commencé à pleurer à cet instant précis tellement c'était difficile…Je murmurais des supplications, comme si le type qui m'avait abandonné il y a déjà vingt ans allait faire quelque chose la tout de suite.

    -Lucifer pitié ne m'infligez pas ça…
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Edward Dashwood

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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeMer 29 Juil - 18:02

La douleur en elle-même était assez insupportable comme ça sans qu’on y ajoute l’angoisse de mourir par-dessus le marché. Edward ignorait tout de ce qu’il se passait. Perdu dans le sang qu’il s’écoulait de ses yeux, de son nez et même d’entre ses lèvres, il paniquait sans pouvoir bouger. Les doigts crispés sur les draps devenus pourpres, il suffoquait sans pouvoir arrêter Melena de lui aspirer le peu de vie qu’il lui restait. Enfin elle s’était écarter et lui ne pu qu’observer son air terrorisé. Elle faisait quoi là ? Plaquée contre le mur à le regarder crever sur le lit ? C’était son but ? Le tuer ? Et bien c’était réussi ! Mais n’existait-il pas des méthodes plus douce dans le même genre ? Crachant encore quelques jets de sang mélangé à une humeur noire méconnaissable, Edward se sentit vaincu… Désossé, en miette. Ses bras ne lui répondaient plus, ses jambes, son corps tout entier… Il allait mourir ? C’est comme ça qu’il allait mourir ?? Impossible… C’était trop pitoyable, trop inattendu, trop… Gémissant de douleur, le jeune homme se cambra de moitié lorsqu’une vive douleur dans la poitrine lui arracha un cri. Melena s’était assise et mordue le poigné, présentant celui-ci aux lèvres de son amant qu’il refusa avec une peur visible dans ses yeux. Non ! Il ne voulait pas être vampire ! Plutôt mourir que de s’éveiller dans un corps aussi mort que celui de ces êtres immondes ! Seule Melena était belle, les autres vampires n’étaient que des cadavres ambulants à la sensualité pâteuse, provocante et obscène. Non, il désirait plus que tout rester ainsi, fragile et en proie à ses terribles soubresauts. Il tourna sa tête sur l’oreiller.

« Ça ne te transformera pas putain de merde alors BOIS!!! Arrête d'être égoïste Edward je t'aime merde!!! »

Le Edward en question écarquilla grand les yeux. Que devait-il retenir en premier ? le fait qu’il n’allait pas mourir ? Ou celui que sa petite amie venait enfin de lui dire qu’elle l’aimait après 20 ans de vie commune ? Cela faisait trop pour le cerveau d’un mourant, et le dandy buta un instant, restant en mode « pause » pendant quelques secondes… Avant d’attraper presque férocement le bras de la belle et de porter l’entaille à sa bouche afin de boire le sang qui s’en écoulait… Chacune de ses veines vibrait au contact de ce nouveau fluide… Et il se sentit se refroidir progressivement. Son corps entier devenait glacial, dépassant de loin le stade de l’hypothermie. Il était toujours là, son regard d’enfant apeuré figé sur le visage de sa belle, incapable de comprendre ce qu’il se passait en lui. Conscient néanmoins que ce n’était pas « normal » et qu’aucun médecin « moldu » ne pourrait agir à sa cause. Puis il s’embla s’endormir… Le calme revint lorsque ses paupières retombèrent, laissant l’ombre de ses longs cils recouvrir ses cernes violacés. Mais si à l’extérieur on pouvait penser que tout allait mieux, en lui se déchaînait une tempête sans commune mesure.

Les jours qui suivirent furent les plus atroces de toute sa vie. Son cœur cessa de battre plusieurs fois, mais chaque fois, il restait conscient. Il avait froid et tremblait comme une feuille avec la sensation d’être nu à l’intérieur d’un bloc de glace. Et ce n’était pas Melena qui allait pouvoir lui apporter la chaleur dont il avait besoin et ce, malgré l’entassement des 30 ouvertures polaires au-dessus de lui. Il maigrissait à vu d’œil et ne mangeait rien. Son visage émacié portait les stigmates de la souffrance et personne n’était capable de décrire ce qu’il avait, au mieux, on ne pouvait que constater… Un ami commun du jeune couple – et accessoirement grand médecin de Pré au Lard – s’était rendu à leur domicile… Pour y rester , voyant l’étendu des dégâts. Assit sur le rebord du lit, il ausculta Edward avec une extrême concentration gravée sur les rides de son front.

« Une semaine et toujours pas d’amélioration. Ses organes se détériorent l’un après l’autre malgré le sang puissant et les remèdes que je t’ai donné. Es-tu sûr qu’il n’a rien mangé d’inhabituel dernièrement ? » Demanda-t-il à mademoiselle Alcott en écoutant les battements irréguliers et lents du cœur de son fiancé.

En observant ses mains, il se rendit compte que le bout de ses doigts devenait violacé. Sortant de sa mallette un scalpel, il trancha dans le vif d’où s’écoula un sang épais… Et noir, de l’index d’Edward. Fronçant les sourcils, il se leva et tourna le corps inerte du malade sur le ventre. Dénudant l’intégralité de son dos, le garçon gémit tant il avait froid. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il ressentit lorsque le médecin posa sa main sur la pigmentation étrange apparue plus bas. La douleur le piqua si fort qu’il eut un mouvement de défense rapide, envoyant valser les lunettes de son ami sur le sol, après lui avoir collé une gifle mémorable. Le médecin se ravisa, ramassant ses carreaux qu’il reposa sur son nez en se raclant la gorge.

« Je vais augmenter la dose de morphine je crois. Tu vois cette rougeur en bas de sa colonne vertébrale Melena ? C’est très mauvais, cela veut dire que ses reins viennent tout juste de lâcher prise. Son sang n’est donc plus filtré… Que les poumons lâchent, que l’estomac se crève, que le foie pourrisse ou que le cœur s’arrête, c’est une chose… Mais que les deux reins rendent l’âme la même heure en est une autre. »

Son regard ce fit plus grave… Il reprit après avoir sortit une seringue de son sac :

« … Il va mourir… C’est indéniable. »

Injectant plusieurs produits un peu partout dans le corps du malade (reins, colonne, cœur, …) il donna à Melena de nombreuses fioles et une ordonnances très précise :

« Tout ce que l’on peut faire maintenant, c’est diminuer sa souffrance… Voici plusieurs flacons de morphine, des anti-coagulants et autres, tout et inscrit sur cette notice. Avec ça, il ne devrait plus souffrir et s’endormira d’ici quelques jours je pense… Pour ne plus se réveiller. »

Il déposa sa main sur l’épaule de son interlocutrice, lui offrant des yeux humides mais inspirant à la sincérité et à la noblesse.

« Je suis… Vraiment désolé. Crois-moi j’aurais aimé ne pas être si impuissant mais là, il ne reste plus que son cœur… Et encore, si on peut encore parler d’un cœur. Tous ses autres organes ont explosé l’un après l’autre. J’avoue que j’ai du mal à comprendre… On dirait une sorte d’allergie très prononcée. C’est un miracle qu’il soit encore en vie… Appelle-moi si tu as le moindre problème d’accord ? Et courage… »

Il replaça son chapeau sur sa tête, lança un dernier regard à Edward qui semblait ne plus rien écouter. Puis il prit la porte… Et l’appartement redevint silencieux. La lune éclairait un ciel assez couvert, l’orage menaçait… L’héritier Dashwood était encore conscient, peut-être pas lorsque son ami l’auscultait, mais maintenant oui. Il avait rouvert les yeux et la morphine lui permit d’oublier un quart de seconde ce qu’il faisait, entouré de tous ses tuyaux, dont deux qui lui traversaient la gorge. Un peu perdu, il observa un moment la pièce avant de remarquer Melena… Dos tourné. Elle était silencieuse… Tout l’était. Faible… Il se sentait plus faible qu’un oisillon tombé du lit et pourtant, il ressentait une euphorie naissante. À cet instant, il avait plus conscience de l’importance de la vie qu’à n’importe quel autre… Son visage était d’une pâleur dépassant même celle des vampires. Ses yeux luisaient et la fatigue se lisait sur ses traits tirés. Il esquissa un sourire malgré tout et prononça quelques mots de sa voix éraillée :

« Je ne regrette tellement rien… »

Melena s’était retourné et l’avait rejoint immédiatement. Lui, avait élargit son sourire tendu sa main afin qu’elle la prenne dans les siennes :

« Je vais mourir… Mais je ne regrette pas ces 20 dernières années passées avec toi. J’aurais simplement aimé que ça dure… Un peu plus longtemps. »

Une larme s’écoula de chaque coin de ses yeux plissés et son organe battant se serra, lui infligeant une petite douleur insignifiante comparée à celle qu’il ressentait à l’idée de partir bientôt. Il ne pouvait pas la quitter… Pas maintenant qu’ils s’étaient réconciliés. Pas maintenant que son travail lui souriait… Pas maintenant… Se mordant la lèvre il reprit :

« Je t’aime Melena, il fallait bien que je te le dise un jour non… ? Je crois qu’il était temps… Je t’aime plus fort encore qu’il y a 20 ans, je t’aime comme un idiot d’humain et si je t’avais écouté, j’aurais pu t’aimer encore longtemps. Mais… Je suis né humain et je mourrais humain… Si tu savais comme je me sens bien. »

Non, même là, tout de suite, alors qu’il souffrait le martyre, il ne voulait pas entendre parler de la moindre transformation. Il était condamné ? D’accord…

« Tu vois, tu as beau détester les humains… C’est de moi dont tu es amoureuse – il sourit - J’aimerais… J’aimerais que tu me dises ce que tu as pensé de ces années… Ra conte-moi notre histoire. Parle-moi surtout… Je n’veux pas dormir, je préfère t’entendre. Raconte-moi tout ce qui te passe par la tête… »
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Melena E. Alcott
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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 17:26

    Je ne parvenais plus à gérer la situation. Je ne parvenais même pas à la comprendre. Qu'arrivait-il? Pourquoi devais-je subir une telle chose? Pourquoi maintenant? Qu'avais-je fais? Il n'était pas censé être malade, il n'était pas censé pouvoir mourir tant que je vivais, tant que j'habitais cette terre, alors pourquoi…L'odeur de son sang dans la chambre était trop insupportable, je ne pouvais pas réfléchir entourée de tout ça, alors je sortis. Il faisait toujours nuit à l'extérieur. Je sentais les ténèbres m'envahir et je me laissais bercer par leur douce froideur. Je les aimais…Ces ténèbres, je les chérissais. Je les avais toujours chéris, ils avaient toujours été en moi même lorsque j'étais humaine. Devenir vampire avait toujours marqué mon chemin, je le savais depuis que j'avais rencontré Ailyn, depuis qu'elle l'avait vu sept ans avant que ça se produise.
    Ailyn…
    Elle aurait peut être la solution.

    Je ne voulais pas quitter Edward, alors je choisis le téléphone en espérant qu'elle soit rentrée de chasse. Ça peut paraître étonnant que ce genre d'appareil existe chez eux mais c'est le cas, puis nous sommes au XXIe siècle, un peu de modernisme. Je serrais le combiné de l'engin si fort qu'il faillit se casser entre mes doigts. J'avais besoin d'aide et je ne pouvais avoir confiance qu'en une seule personne. J'hurlais presque sur le serviteur humain qui me répondit et il alla chercher sa maîtresse.

    -Melena?
    -Ailyn il faut que tu viennes, tout de suite, Edward il…il…
    -Il quoi?
    -Je n'en sais rien! J'ai honoré le pacte de sang puis…Puis il s'est mis à avoir de la température, il a vomis du sang et…Il a un goût de maladie, son sang me donne la nausée à moi aussi. Pourquoi? POURQUOI?! Il n'est pas censé être malade! On partage nos énergies il ne peut pas!!
    -J'arrive.

    La tonalité se fit entendre, et je tâchais de me calmer. Je tremblais, et je n'avais pas besoin de me voir dans un miroir pour savoir que mes yeux étaient rouges. Il avait bu mon sang, j'avais bu le sien, mais à présent le sien me tordait l'estomac. J'avais mal, comme une indigestion. Je me forçais à le recracher. Ça ne me rendrait que plus incontrôlable…Le liquide sortit de ma bouche, formant une flaque sombre à mes pieds. Ailyn me trouva dans cet état. Et moi j'étais la, comme une idiote, incapable de pouvoir retourner dans ma chambre à cause de la quantité trop énorme de sang. Mon fiancé était au sueil de la mort, et tout ce qui me passait à l'esprit c'était l'envie de m'en nourrir. Même si la maladie sans son sang me donnait la nausée, du sang reste du sang.

    -Je t'avais prévenue Melena…Sa seule chance de vivre, c'est d'être transformé.
    -Il ne veut pas! Il refuse et il me haïra si je le fais!
    -Préfères-tu vraiment le voir mourir?
    -Non mais…Je ne peux pas…Fais le toi…

    Elle soupira et secoua négativement la tête.

    -Mon sang le tuerait.
    -Il ne m'a pas tuée!
    -Parce que tu étais mon instrument, ma servante humaine. Tu étais habituée à moi, à mes morsures, à mon hormone. Mon sang t'a reconnu comme il aurait reconnu un enfant et a pris possession de toi pour te faire mienne. Je n'ai pas ce lien avec Edward, il risque de mourir sous l'afflux de pouvoir. Mon sang n'est pas aussi pur que celui de mon père, mais il l'est bien trop encore. Alwën pourrait peut être, mais elle est trop jeune…Comme tu étais trop jeune pour en faire un instrument. Ça devait finir par arriver…Achève le ou transforme le. Les humains ont peur de la mort, mais certain craignent encore plus la damnation. Une fois qu'il sera avec nous il ne craindra ni l'un, ni l'autre, il te pardonnera après s'être nourris une première fois…
    -Son sang est devenu un poison…Il m'attire toujours à cause de nos marques, mais regarde…Mon corps l'a rejeté, je ne peux pas le transformer.
    -Alors achève le.

    Mais je ne pus pas.

    Les jours passèrent. Ailyn était repartie, mais je sentais qu'elle surveillait. Elle gardait un contact avec mon mental pour vérifier que je ne sombrerais pas dans la folie. Peu après son départ j'appelais l'un de nos amis, un médecin. Il vint tous les jours, et ce durant une bonne semaine. A chaque fois les nouvelles devenaient de plus en plus mauvaise, et à chaque fois je sentais une partie de moi se briser. Ça faisait mal, et j'en avais assez d'avoir mal simplement parce qu'il était égoïste…Une fois de plus ce jour la, son diagnostique était mauvais, et il n'avait plus beaucoup de temps à vivre. J'avais cessé de pleurer des larmes de sang depuis bien longtemps. Je ne montrais pas la douleur sur mon visage, je restais impassible face à ce bon docteur dont l'odeur du sang me rendait dingue. Je ne m'étais nourrie qu'une seule fois en une semaine et encore, c'était du chien des voisins. J'avais toujours ce goût affreux sur ma langue, je me sentais mal, très mal. J'avais du me renier par sa faute, et j'étais partagée entre haine et amour…Au crépuscule du soir, je voyais les passants dans la rue, leur jugulaire palpitante, le sang dans leurs veines…J'allais bientôt craquer je le savais…Bientôt…

    « Je ne regrette tellement rien… »

    Je me tournais brusquement. Il avait parlé. Sa voix était faible, mais il avait parlé…Je le rejoins et pris sa main. J'étais tellement affamée que même son sang malade me brûlait la gorge. J'avais faim…Et si je ne m'étais pas souvenue de son effet sur moi il y a une semaine, je l'aurais vidé immédiatement. J'étais glacée, mes yeux brillaient d'un rouge inquiétant, j'avais faim…

    « Je vais mourir… Mais je ne regrette pas ces 20 dernières années passées avec toi. J’aurais simplement aimé que ça dure… Un peu plus longtemps. »

    -Ne parle pas…

    Une phrase soufflée. Il m'était difficile de parler, de respirer. Je ne voulais pas subir la tentation, je me sentais d'autant plus mal. Il était mourrant, et je ne pensais qu'à me nourrir. J'étais un monstre dépourvus d'humanité, un monstre qui se battait contre l'amour qui lui serrait le cœur. J'aurais du écouter Ailyn et l'achever il y a une semaine…

    « Je t’aime Melena, il fallait bien que je te le dise un jour non… ? Je crois qu’il était temps… Je t’aime plus fort encore qu’il y a 20 ans, je t’aime comme un idiot d’humain et si je t’avais écouté, j’aurais pu t’aimer encore longtemps. Mais… Je suis né humain et je mourrais humain… Si tu savais comme je me sens bien. »

    Je sifflais rageusement, de manière imperceptible pour lui. Malgré ça il avait refusé que je le transforme. Pourquoi? J'avais envie d'être égoïste et de le transformer quand même, seulement une petite voix m'en empêchait…Une petite voix qui se faisait de plus en plus inaudible face à mon égoïsme.

    « Tu vois, tu as beau détester les humains… C’est de moi dont tu es amoureuse. J’aimerais… J’aimerais que tu me dises ce que tu as pensé de ces années… Ra conte-moi notre histoire. Parle-moi surtout… Je n’veux pas dormir, je préfère t’entendre. Raconte-moi tout ce qui te passe par la tête… »

    Je venais de prendre une décision. J'allais parler, le bercer avec ma voix, il s'endormirait et la…Je le tuerais. Je mettrais fin à ses souffrances pour de bon…Par amour, il n'y avait que ça à faire…

    -Tu es un sale petit enfoiré égoïste…Mais je n'arrive pas à te haïr Edward. J'aurais voulu pouvoir partir, j'aurais voulu que tu puisses vivre une vie normale, avec une humaine, qui t'aurait offert des enfants humains. J'aurais voulus que tu fasses une brillante carrière au Ministère, j'aurais voulus que tu n'abandonnes pas tout…Le fait que tu le fasses par amour c'est sans doute la plus belle chose qu'on ait fait pour moi, et qu'on fera sans doute jamais…J'aurais voulus pouvoir profiter des siècles, des millénaires, à venir. J'aurais voulu que tu me rejoignes dans les ténèbres…Mais je ne t'en veux pas…Les autres disaient que je perdais mon temps, que j'étais idiote et encore trop humaine, et je m'en fiche pas mal parce que… Je chuchotais le dernier mot. Je t'aime.

    Il avait fermé les yeux, je sentis son cœur ralentir, jusqu'à ne plus l'entendre. Quelque chose m brouillait, c'est difficile à expliquer, mais j'entendis une porte claquer en bas et je me levais. L'odeur de l'intrus monta jusqu'à moi. Je me levais, abandonnant ce que je pensais être un cadavre, pour descendre.

    -Je t'avais interdit de revenir pour le moment Amy. Tu devais rester chez les Longsdale.
    -Tu n'as pas à m'interdire quoi que ce soit! Tu as tué papa c'est ta faute espèce de salope! Tu m'as éloigné pendant qu'il mourrait tu ne m'as même pas laissé lui dire au revoir! Tu ne l'as même pas transformé!

    C'était plus que je ne pouvais en supporter. Mes instincts reprirent le pas sur mon contrôle et je me jetais sur elle avant qu'elle n'ait pu m'éviter. Mon mauvais côté mourrait de faim, et le sang de ma chair suffirait jusqu'à ce que je chasse. J'enfonçais mes canines dans son cou, le lui déchiquetant à moitié. Elle hurla jusqu'à ce que je lui sectionne à moitié les cordes vocales par accident. Son sang coulait dans ma gorge, comme une rivière intarissable. Elle se débattit, mais j'étais plus forte et je le savais. Rien n'arrêtait les instincts d'un vampire en chasse, d'un vampire affamé depuis une semaine. Lorsque je la lâchais, elle tomba sur le sol comme une poupée de chiffon. J'avais perdu l'esprit, et ce n'était pas finis…Je sortis mon arme à la ceinture et visais le cœur. Elle me regarda l'air effrayé, la peur se lisait dans ses yeux.

    -Ma…man…

    Je tirais. La balle à UV explosa son cœur, elle était morte. Pour de bon cette fois. Je ne me sentais pas coupable, pas le moins du monde. Au contraire j'étais plutôt…Soulagée…J'effaçais chaque élément du chapitre de ses vingt dernières années, et ça aurait pu s'arrêter la si je n'avais pas sentis une présence dans mon dos. Je me retournais et, en le voyant, la haine, la folie, tout s'évanouit d'un seul coup. Je venais de comprendre mon geste. Je me fichais qu'elle soit morte, mais Edward allait me détester. Et il me détestait, je le voyais dans ses yeux…

    -Tu étais mort…

    Apparemment pas. Et j'étais sure que si je m'étais nourrie rien de tout cela ne serait arrivé. J'avais moi-même arraché la page de ce chapitre. Je le regardais, et ce que je lus dans ses yeux étaient éloquent. Pas besoin de mot, quand la haine, le dégoût, se reflète sur votre visage. Tout commence dans le sang, et finit dans le sang…Je croyais le savoir, mais ce n'était pas le cas. Maintenant je le savais.

    -Je ne suis pas désolée pour elle…Je suis désolée pour nous.

    Je disparus de son champs de vision, et ce serait sans doute la dernière fois que nous nous verrions. Ma destination? Le Manoir Longsdale, il serait mon seul refuge, au milieu des miens. Je m'étais obstinée à rester dans la lumière, à garder une partie de moi hors des ténèbres, avec Edward, et à force de les repousser ils m'avaient envahit. Je mis du temps à me rendre compte que ce n'était pas hors de la ville que je me dirigeais, mais à Soho. J'allais chez Sevan. Chez Sevan, car j'étais revenue au chapitre précédent. J'avais arraché vingt ans de ma vie, je remontais donc en arrière, au chapitre qui se clôturait sur lui. Un repère dans cette nouvelle obscurité…
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Edward Dashwood

Edward Dashwood


▬ AGE : 32
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 76
▬ LOCALISATION : La Gazette du sorcier
▬ BAGUETTE MAGIQUE : Bois d'if, Nerf de coeur de dragon enroulé par un cheveu de Vélane. Force & séduction

{ True.Blood
▬ RACE: SORCIER
▬ MY SIDE: Intrument vampirique.
▬ RELATIONSHIPS:

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MessageSujet: Re: Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ]   Show me your love if you can {PV Melena} [ TERMINE ] I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 20:27

« Tu es un sale petit enfoiré égoïste…Mais je n'arrive pas à te haïr Edward. J'aurais voulu pouvoir partir, j'aurais voulu que tu puisses vivre une vie normale, avec une humaine, qui t'aurait offert des enfants humains. J'aurais voulu que tu fasses une brillante carrière au Ministère, j'aurais voulu que tu n'abandonnes pas tout…Le fait que tu le fasses par amour c'est sans doute la plus belle chose qu'on ait faite pour moi, et qu'on ne fera sans doute jamais…J'aurais voulu pouvoir profiter des siècles, des millénaires, à venir. J'aurais voulu que tu me rejoignes dans les ténèbres…Mais je ne t'en veux pas…Les autres disaient que je perdais mon temps, que j'étais idiote et encore trop humaine, et je m'en fiche pas mal parce que… Je t'aime. »

Edward se sentait doucement partir… Couler vers un profond sommeil. Mais il ne s’inquiétait plus. Non il n’avait plus peur de mourir et était maintenant convaincu que Melena n’irait pas le transformer durant son sommeil. Il l’écoutait avec un minuscule sourire – presque imperceptible – gravé sur ses lèvres pâles. Ses paupières lourdes se fermèrent et la voix de sa fiancée se fit plus lointaine. Il ne regrettait rien… Rien du tout. Mourir jeune n’était pas une faute, ni un enfer. Il resterait ainsi éternel. Les battements de son cœur se firent plus faibles, et irréguliers… La pression qu’exerçait sa main dans celles de la belle brune se desserra… Son pouls n’existait plus… Et lui non plus. La mort était lisible sur son visage depuis une semaine déjà. Mais cette fois, elle venait de l’emporter pour de bon. Ses traits étaient sereins et non plus crispés par la douleur. Il ne transpirait plus ni ne grelottait. Ses yeux affichaient la confiance et son air calme ne trahissait aucune peine. Rien n’était fade pour autant. Et peut-être était-il heureux maintenant. Melena n’avait pas eu à l’achever, il s’était envolé seul… Et en tant qu’être humain. Ce qu’il se passa après que la jeune femme lui ait lâché la main ? Nul ne pu le dire ni le deviner… Mais maintenant que le cœur d’Edward s’était arrêté, son sang se purifiait de lui-même et nourrissait son cerveau de ce même fait. Se produisit comme une inversion des pôles, mais chez l’homme cette fois-ci. Il ne respirait toujours pas, chacun de ses organes restait sans vie… Néanmoins, ses reins se remirent à fonctionner, suivit de ses poumons, de son estomac, foie jusqu’au plus petit globule rouge… Peu à peu, le teint livide du journaliste se modifia. Ses joues rosirent à nouveau, ses lèvres s’empourprèrent… Ses cernes diminuèrent. Il était loin de l’allure d’un Homme en pleine forme, mais il n’était plus un cadavre en décomposition… Puis enfin son cœur pompa à nouveau. De petits battements… Puis d’autres, et d’autres… Lorsqu’enfin, Edward rouvrit les yeux.

« Je t'avais interdit de revenir pour le moment Amy. Tu devais rester chez les Longsdale. »
« Tu n'as pas à m'interdire quoi que ce soit! Tu as tué papa c'est ta faute espèce de salope! Tu m'as éloigné pendant qu'il mourrait tu ne m'as même pas laissé lui dire au revoir! Tu ne l'as même pas transformé! »

Ces voix lui étaient plus que familières… L’une parce qu’il l’avait entendu juste avant de s’endormir… Et l’autre parce qu’il l’avait faite, il y a 20 ans. Ces filles… Ces filles qui se disputaient encore et encore derrière la porte, c’était un dessin qu’il ne connaissait que trop bien. Elles le pensaient mort ? Mais non ! Il était faible… très faible… Mais il était en vie ! Un miracle ? Si seulement il y croyait… mais ça n’avait rien d’un miracle… Le sang que Melena lui avait donné était responsable de tout ceci. En lui injectant une parcelle du sang vampirique le plus puissant qu’il existe, son métabolisme avait d’abord tenté de rejeter cet inconnu… S’était affaibli plus encore… Jusqu’à en mourir. Et c’est lorsque les anticorps ne pouvaient plus agir, que cet antidote à commencé à tout nettoyer pour se fondre dans l’organisme du jeune homme comme le vaccin le plus pur qui soit.

Des cris perçants firent trembler les murs, suivis de lourds cognements. Edward écarquilla brusquement les yeux et souleva ses couvertures comme il pu. Voyant qu’il était nu, il tenta d’abord de trouver quelque chose à mettre sur ses épaules… Mais retomba sur le sol dès qu’il voulut se mettre debout. Sa main empoigna le jean avec lequel il se trouva nez à nez et il l’enfila le plus rapidement possible (c’est à dire, à deux à l’heure…). Enfin, lorsqu’il entrouvrit la porte, le spectacle auquel il assista lui glaça le sang et l’immobilisa tout net. Sa fille, Amy, était allongée sur le dos, gorge ouvert et baignant dans son sang… Quant à sa mère, elle la surplombait, un flingue dans la main, pointé sur la jeune femme. Le journaliste voulu arrêter son geste, l’empêcher de tirer… Lorsque le coup partit… Raisonnant comme une bombe atomique dans le cœur du miraculé. Sa fille venait d’être assassinée sous ses yeux… Par sa propre fiancée ?! Mais dans quel monde vivait-on exactement ?? Rêvait-il toujours ? Etai-ce un cauchemar ? Non… Non, tout cela était bien réel… En à peine deux secondes, il venait de perdre sa fille… Et dans 2 nouvelles secondes, c’est l’amour de sa vie qui allait s’enfuir.

« Tu étais mort… »

C’était tout ce qu’elle avait trouvé à dire ? « Tu étais mort » ??? Et alors ?! Parce qu’il venait de clamser, cela l’autorisait à déchiqueter ainsi leur progéniture ? Non… Ce n’était pas de la haine que l’on lisait dans le regard effaré d’Edward. Pas encore du moins. C’était de l’incompréhension. Il suffisait de se mettre à sa place : il venait tout juste de sortir d’un coma extrêmement profond, était décédé pendant plusieurs minutes, et maintenant qu’il se réveillait, on assassinait son unique enfant. Glacé… Il se sentait glacé. Gelé comme la banquise… Comme le canon froid d’une arme.

« Je ne suis pas désolée pour elle…Je suis désolée pour nous. »

Elle se retira. Comme une ombre… Comme ce qu’elle avait toujours été. Tiraillée par le mal auquel elle venait tout juste de céder. Bientôt, la douleur allait le transpercer… Bientôt, il allait réaliser qu’il venait de TOUT perdre, absolument tout. Il suffit de quelques minutes à peine. Stoïque, il n’avait pas bougé, laissant un courant d’air agiter ses cheveux. Puis l’odeur du sang d’Amy lui monta à la tête et il s’abaissa, ressentant d’abord une pointe brûlante s’enfoncer dans ses entrailles… Puis une autre, et encore une autre… Des milliers formant une douleur insupportable. Tout cela était dans sa tête, mais à un point tel, qu’il en vomirait ses boyaux.

« Amy… » Murmura-t-il à l’oreille de sa fille, comme s’il espérait qu’elle l’entende encore.

Elle avait la gorge ouverte d’où l’hémoglobine s’écoulait encore. Et son cœur avait été explosé par l’arme de Melena. En tuant leur fille, elle avait mit fin à tout lien les unissant. Dorénavant, ils appartiendraient à deux mondes totalement différents. Sans que l’on puisse parler d’ombre et de lumière… Mais opposés quand même. Le monde des vivants, et le monde de ce qui ne sont pas morts, mais qui devraient l’être…

« Amy… Mon bébé… » Souffla-t-il à nouveau, glissant sa main dans ses cheveux, et retirant quelques mèches brunes de son doux visage.

Des larmes perlèrent au coin de ses yeux violacés, puis s’écoulèrent le long de ses joues creuses. Il plissa ses paupières sous un élan de souffrance et enserra le corps définitivement inerte de sa chère fille dans ses bras. Il embrassa son front et le froid habituel de sa peau contre la sienne le rassura… Tandis qu’il l’étreignait… Il n’avait qu’à fermer les yeux et imaginer qu’en ces derniers instants, elle était là avec lui, comme chaque fois qu’elle rentrait et qu’elle lui sautait dessus comme une gamine.

« Je t’avais dit de ne pas contredire ta mère… Je te l’avais dit pourtant… »

Des sanglots se mêlèrent à sa voix rouée. Il s’était figé, le corps de sa progéniture défunte contre lui, et resta ainsi un temps qu’il jugea indéfinissable. Une heure ? Une journée ? une semaine ? Aucune idée, pourtant, lorsqu’il releva la tête, il faisait encore nuit et rien n’avait bougé. Les rideaux flottaient toujours avec paresse, la pièce avait gardé son aspect ravagé et Amy ne s’était pas réveillée. Edward avait beau en connaître peu sur les vampires, il savait que lors de la mort de l’un de ces êtres, il fallait brûler sa carcasse… Obligatoirement. Le visage dénué de toute émotion, l’air ailleurs voire carrément stone, il essuya le sang qui recouvrait la peau de la demoiselle sans s’occuper de se nettoyer pour autant, recoiffa ses longs cheveux bruns et défroissa sa robe. Là, il l’allongea sur son lit et l’embrassa une dernière fois… Sur le front, sur le nez… Il glissa son pouce sur ses lèvres pulpeuses façonnées comme les siennes… Ce visage qui rappelait tant du sien… Puis déposa les siennes, à nouveau sur son front, tremblant d’amertume.

« Bonne nuit… » Hoqueta-t-il en s’éloignant d’un pas si difficile, qu’il crut devoir mourir avec elle.

Sa fille, celle qu’il avait élevé SEUL durant 20 ANS… Celle qu’il considérait comme son « unique réussite ». belle, joyeuse, souriante et déjantée… Qu’elle se tape Sevan ou autre, qu’elle importance ?! Si seulement… Ah ! Inutile d’invoquer le passé, il n’en était plus là. Sortant un briquet de sa poche, il en alluma le bout du chiffon rattaché à la bouteille qu’il venait de remplir de gaz, enfila sa veste et se hâta de descendre les escaliers. 0 peine fut-il dans la rue… Qu’une explosion retentit dans son appartement. Levant les yeux vers la fenêtre d’où le feu giclait, il empoigna le téléphone situé dans la cabine et composa le numéro des pompiers…

« Bonsoir… Je vous signale un incendie, sur la 145ème Rue, quartier Nord de Londres… »

Il raccrocha, jeta un dernier coup d’œil à la fumée épaisse qui s’échappait de l’immeuble et aux visages effarés qui s’agglutinaient autours… Avant de quitter définitivement les lieux.
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