# Don't You Dare Close Your Eyes // Juliet Slaters FINISHED

« Who I am in this strange world…? »

x. Identity Card
Nom(s)&Prénom(s) :
Juliette Slater
Lieu&Date de Naissance Âge:
Je suis née en France, à Neuilly le 15 Aout 1986. J'ai donc 14 ans à ce jour.
Lieu de résidence actuel:
Manoir Longsdale
Race:
[X]Vampire [] Loup-Garou [] Sorcier [] Changeur
Clan:
Celui des Longsdale.. Je suppose que je n'ai vraiment le choix ?
Métier et/ou rang dans la société:
Aucun métier.. Au chomage ? Non je suis MINEURE! Et aucun rang en particuliers à ce que je sache.


x. Describe you
Description physique:
Je me trouve plutot petite pour mon age. Je ne dis pas que je voudrais mesurer 1m80 mais la plupart de mes anciennes amies étaient plus grandes que moi, d'environ 10 bon centimètres. Je dois mesurer 1m50 peut être ? Je n'ai pas vérifié depuis trop longtemps. Mais qu'importe, ce n'est pas important. J'ai les cheveux blonds longs et ondulés. Mon dieu que je hais cette touffe que je dois trimballer sur ma tête toute la journée ! Je déteste aussi bien le fait qu'ils soient blonds, qu'ondulés. Mes parents ne m'ont autorisé que des mèches roses pour les rendre "plus à mon gout", mais j'aurai préféré un beau noir ébène ou roux. Je les attache très peu souvent; en réalité je les coiffe très peu souvent même. Je trouve que ça fait plus rebelle, plus sauvage même, on peut voir que j'ai une personnalité trempée même si ce n'est pas exactement le cas. J'ai une peau naturellement pâle; même n'étant pas encore vampire, je prennais des rougeurs après 15 minutes passées sous le soleil. En fait, la seule chose que j'aime vraiment chez moi, se sont mes yeux bleus, car je sais que certains tueraient pour avoir les mêmes, et je dois avouer que j'aime que l'on m'envie. Sinon, rien ! Pas un grain de beauté, pas un piercing ni de tatouages, même pas de boucles d'oreilles! C'est à cause de mes parents, ils trouvaient que cela faisait "vulgaire", mais de simples boucles d'oreilles peuvent être élégantes également je trouve! Questions vêtements, pour mon collège, on m'oblige à porter une sorte d'uniforme. Ce n'en est pas vraiment un, mais il y a un code vestimentaire à respecter: chemise (attention che-mise! pas t-shirt, ni top ni autre chose) avec un gilet ou une veste s'il fait froid; en bas un pantalon (là aussi, pas de jean) ou une jupe de préférence pour les filles (chaussettes hautes ou courte/ collants facultatifs). Et absolument obligatoires: des chaussures noires. Ce qui fait donc que je dois avoir seulement 2 jean et 6 t-shirts dans mon armoir.. Mais je les porte dés que j'en ai l'occasion. Sinon je suis de petite corpulence, une crevette, je n'ai pas réellement la peau sur les os, mais disons que je n'ai pas de muscles trop bien développés.

Profil psychologique:
On me l'a souvent répèté, je suis têtue. Après est-ce vraiment ça? Il est vrai que je n'en fais qu'à ma tête la plupart du temps, et que presque automatiquement je fais le contraire de ce qu'on me dit, quand cela vient d'une personne que je n'apprécie pas particulièrement mais.. Têtue c'est aussi rester sur une idée de base à se que je sache? Or je peux revoir mes décisions et mes opinion moi, pas comme mes parents. Ce sont eux qui sont têtus! Le milieu dans lequel je vie a fait que je suis assez cynique avec un peu tout le monde. Les gens que je cotois sont tous si déplaisants! Ils sont égoïstes, ils ne pensent qu'à eux et je n'aime pas ça du tout. Le seul point commun que je peux avoir avec ces gens là, c'est que j'aime que tout soit parfait. Enfin "parfait", je dirai plutot "comme je le souhaite". Si par exemple je jardine, et que je veux que ma plante pousse "comme ça et pas autrement", je fait tout pour. Et si ça ne fonctionne pas, je l'abandonne. Je n'ai toutes manière pas l'habitude de m'attacher à quelque chose ou quelqu'un. A part ça, je suis obsédée par mes cheveux. Cette tignace que je hais me rend folle. Elle est comme je veux et cela m'énerve vraiment. En parlant d'énerver, je dois avouer qu'un rien peu m'agacer. Je me met en colère assez facilement et en général je me calme dans l'heure. Je ne me suis jamais trop énervée contre quelqu'un, même pas mes parents qui m'agacent pourtant. Il parait que je n'ai pas un grand sens de l'humour. En même temps, allez rire aux blagues incompréhensibles ou sans chute des gens que je connais. Ils n'ont aucune imagination. Et quand c'est moi qui en raconte une, ils n'essaient même pas de m'écouter, ils soupirent ou tourne la tête. Après ça, normal que je ne rie pas souvent. On me dis toujours que j'ai l'air triste où je suis et avec ce que j'ai. Mais ce milieu ne me plait pas. Il y a de nombreux avantages, je ne vais pas m'en plaindre. Je ne sais même pas si je me plairais plus dans une famille "normale". Le problème c'est qu'il n'y a jamais rien d'interessant qui se passe, et je m'ennuis à être incomprise des autres.

Les goûts & les couleurs:
Ce que j'aime..? Tout d'abord en matiere de style, j'aime le look punk/rock, ainsi que la musique du même style. C'est pour ça que je me suis fait faire des mèches roses dans les cheveux (et aussi parce que je ne les aimais pas simples). Ma couleur préférée est le rose bien sûr.. Ou le noir ? Ca dépend où en réalité. Je ne voudrais jamais mettre un habit rose, ni du rouge à lèvres noir. A part ça, mon fruit préféré est la pomme. Mais ça ne sert plus à rien maintenant je suppose? J'ai une passion pour les plantes, la nature. J'avais auparavant chez moi une salle à ma disposition, rien que pour mes plantes. Mais celle que je préfère est le lila: ça sent si bon je trouve! J'aime aussi ma tante. Amour familial bien entendu! Elle est tellement différente des gens que je peux croiser tous les jours autour de moi. Je peux et pourrais toujours compter sur elle.


x. Once Upon a Time.
Famille:
Je suis la fille unique d'une famille aisée. Ma mère se prénomme Ursula (ça fait peur hin?) et elle est née en france. C'est une avocate, bourreau de travail, sans humour et avec un coeur de glace. A se demander comment elle a réussit à se marier avec mon père: Jonathan. Un anglais. Il travaille lui à l'embassade britanique en France. Mes parents se sont rencontrés 3 ans avant que je naisse. Ils ont les mêmes gouts, les mêmes opinions, et pourtant ils sont très différents. Ils y a aussi ma tante Janice, soeur de mon père. Je l'aime beaucoup, elle est toujours là quand j'ai besoin d'elle pour lutter contre l'injustice de ma mère. Je la considère comme mon amie, car elle est très drole et jeune dans sa tête.


x. Soul's Revelation
Patronus:
(*)
Sortilège fétiche:
(*)
Potion ou drogue favorite:
(*)
Animal préféré:
La loutre
Couleur favorite:
Rose et noir
Groupe sanguin qui vous ouvre l'appétit?
Aucune idée, je ne les ai pas encore tous goûté!



x. Under Your Mask.
Prénoms ou pseudo: Lay ou Pomme
Âge: 16 ans
Nombre d'année de rp dans les pattes: Euh.. disons que c'est compliqué xD! je dirais 1an et demi, mais avec une "pause" d'1 an et demi aussi lol.. je suis un peu rouillée désolée!
Comment avez-vous découvert le forum? Fraizouille a fait de la pub en quelques sortes
Que pensez-vous du design? Du contexte? Bref du forum en lui-même? Le design est très réussi, dés la page d'accueil on est dans l'ambiance; le contexte je l'adore, ce que j'aime dans harry potter c'est seulement l'univers de la magie car poudlard et les études de sorcelleries sont plutot ennuyeuses pour moi; enfin d'une manière général je suis fan de ce forum
Note de présence sur 10: Je dirais 5/10
Célébrité sur l'avatar: Dakota Fanning
Code du règlement: Validé by Evaly

Histoire de votre vie:

Enfin l'été! Les vacances, le soleil, la fin des cours.. J'avais réussi cet année à convaincre mes parents de m'envoyer chez ma tante, à Londres, au moins pendant 1 mois. Ils avaient accepté sans trop se poser de questions; ils avaient une confiance absolue en ma tante et ne se doutaient pas qu'au lieu d'un stage d'équitation qui se déroulait à quelques kilomètre en dehors de Londres, j'irai faire les boutiques tout le mois. Ma tante n'était pas très excitée de devoir mentir à mes parents, mais je lui avait promis que s'ils se doutaient de quelque chose, je dirai que c'était moi qui avait menti à tout le monde: j'aurai fai croire à Janice que mes parents m'autorisaient à aller chez elle pendant 1 mois, et à mes parents que j'irai à mon stage d'équitation tous les jours. "Et tes parents n'ont pas appelé ta tante pour s'organiser ?" vous me direz. Eh bien non, navrée. Mes parents ne s'occupent pas vraiment de ça, et me laissent m'en charger seule. Je suis une grande fille quand même!

Donc c'est là que l'histoire commence. A Londres devant le magasin Harrod's. Ma tante travaillait ce jour là, et je voulais absolument m'acheter un sac dans une boutique non loin. Mais voilà que la gourmandise est plus forte que tout, et je dois avouer que le prix est exorbitant et trop élevé pour une glace toute simple.. Mais je n'y peux rien, j'adore ces glaces. Ma glace en main et déjà à moitié dévorée, je me dirigeais à Piccadilly Circus. Il semblerait qu'il y ait une prestation musicale cette après-midi et ce soir. Effectivement, des chanteurs, des danseurs et des fans étaient réunis à cette place. J'envoyais un sms à ma tante pour qu'elle sache où j'étais au moins. J'avais repéré des gens que je connaissais déjà, et je faisais tout pour les éviter. C'était une belle journée, il ne manquait plus que je la gache avec ces anglais snobinards.. Déjà que je n'aimais pas l'accent britanique que j'avais, mais celui qu'avaient les anglais que je connaissais, je le supportais encore moins.

En milieu de soirée, j'avais remarqué que quelqu'un m'observait depuis un moment. Il devait avoir une vingtaine d'année, il était grand, pâle, aux cheveux châtains. Il faut avouer qu'il était beau.. Mais bien trop vieux pour moi! Et il ne m'interessait pas. Vers 21h, Janice m'appela pour me dire qu'elle allait venir me chercher bientôt. A peine j'eus raccroché que le type fut à coté de moi en un éclair. Il m'adressa un sourire et ouvrit la bouche pour dire:

- Je m'appelle James.
- Euh.. Salut.
- Et toi? Tu t'appelles..?
- Juliet.. Mais.. Qu'est-ce que tu me veux?
- Rien! Rien de particuliers je t'assure! J'ai juste vu que tu étais toute seule depuis un moment, et je me suis dis que de la compagnie ne serait pas de refus pour moi non plus. En plus, tu risques d'attirer l'attention de gens peu fréquentable si tu rentre toute seule.

Il avait l'air tellement gentil et sincère. Mais qu'est ce qui me disait que la personne personne "peu fréquentable" n'étais pas lui-même? Après tout ça arrivait souvent que ça se passe ainsi. Je suis pas une experte des enlèvements, mais je ne le connaissais pas. Je préfèrais donc me méfier. Je lui dit d'un ton sérieux que j'attendais ma tante qui arriverai pour venir me chercher, et qu'il n'avait donc aucun soucis à se faire. Il parut amusé mais aussi rassuré. Il s'excusa et parti sans me dire au revoir. Il était gentil mais assez mal élevé. Les jours qui suivirent, je n'avais dans la tête que cette étrange rencontre. J'avais envie de le revoir, il m'intrigait beaucoup, mais ce ne pouvait pas être la grande histoire d'amour non plus! Il m'avait l'air gentil et plein de bonnes attentions. Au moins un qui ne soit pas snob et égoïste dans mes relations.. Ca changeait vraiment! Et le connaitre un peu mieux ne pouvait pas me faire de mal. Si? Je demandais tous les jours d'aller à Piccadilly Circus à ma tante, pour avoir une chance de le revoir. Mais il n'y était pas. Au bout de deux semaines je me rendis à l'évidence: je ne reverrai plus. Ca arrive à tout le monde de rencontrer quelqu'un de bien et de ne jamais le revoir n'est-ce pas? Tous les jours même, j'en suis certaine.

Je n'aime pas les jours de grande chaleur. En particulier quand ces jours là, je me trouve dans une grande ville. Il n'y a aucun endroit pour se raffraichir excepté les magasins, et comme tout le monde a les même idées que moi (ou bien le contraire, allez savoir?), il y a un monde fou dans toutes les boutiques. Je décidais de me rendre, une fois de plus, chez Harrod's pour dépenser une fortune en glace. C'était honteux de faire des glaces à ce prix là, vraiment! Je crois que la seule chose qui ai déteint sur moi, par rapport au mileu dans lequel je vis, c'est les gouts de luxe. Je venais à peine de sortir mon porte monnaie de mon sac, qu'une main s'empara de ma glace, et la paya à ma place! Je levais les yeux et vis James avec un sourire moqueur. Je fis une tête pas possible, mais dans un élan d'intelligence, je me dis qu'il vallait mieux que je referme la bouche si je ne voulais pas finir par baver ou avaler un insecte. Il me tendit la glace toujours avec un sourire, et commença à partir. Je ne pouvais pas le laisser s'enfuir une seconde fois. J'attrapai la manche de sa chemise et le suivais dans la foule, car il n'avait pas l'air d'avoir remarqué que j'étais derrière lui. A la sortie du magasin, il se retourna (apparament il m'avait remarqué) et me tendit le bras pour m'accompagner. Il dit:

- Alors? Tu es encore seule?
- Et toi? Tu es toujours seul?

C'était une blague bien entendu, mais ça ne le fit pas vraiment rire. A cette phrase, il fut plutot mélancolique. Peut-être qu'il avait perdu sa petite soeur depuis peu et que je lui ressemblais? Ou bien tout simplement il n'aime pas laisser les jeunes filles trainer seules à Londres. Il faut absolument que j'arrete de regarder la télévision.. C'est impossible! Ormis cette petite erreur de ma part, la journée fut très agréable. Le hic était la température: il y avait beaucoup de nuages mais il faisait très chaud et humide. Mais cela ne semblait pas gener James tant que ça. Le soir, vers 19h, je me rendis compte que ma tante m'avait appelé une bonne vingtaine de fois, et qu'elle devait se faire un sang d'encre. Je décidais, à contre coeur de me séparer de James.

- James, il faut que je rentre. Je suis désolée mais ma tante s'inquiete. Tu as un numéro de portable? Qu'on s'appelle et qu'on se revoit?
- Un numéro de port.. AH! Euh non navré.
- Un numéro de fix alors?
- Non plus.
- Bah alors tu comptes me revoir comment? Ou alors tu veux simplement pas me revoir!
- Mais si! Disons.. Demain. Oui demain! A Piccadilly Circus! A 15h?
- Bon, c'est d'accord.

Il sourit et déposa ses lèvres sur mon front. J'étais aux anges. En rentrant chez Janice, je me fit gronder. C'est assez normal après tout, mais je n'avais jamais vu ma tante en colère. Elle me mitraillait de question type "Où étais tu? T'étais avec qui? Qu'est-ce que t'as fais? Pourquoi tu répondais pas au téléphone?" etc.. En tant que ma confidente, je me sentais obligée de lui expliquer toute l'histoire; ce qui pris au moins un quart d'heure. Quand j'eus fini, au lieu de la réaction positive que j'attendais de sa part, elle se mit encore plus en colère. Je ne compris pas cette réaction. Elle me disait que je ne devais pas lui faire confiance et elle m'interdisait même de sortir et d'aller le voir le lendemain.

- Tu ne le connais même pas! Tu l'as rencontré dans la rue! Qui te qu'il ne va pas essayer de t'enlever ou bien autre chose de plus grave encore?
- Non c'est toi qui ne le connais pas! Il ne me toucherait jamais, j'ai confiance en lui! Ce n'est pas un obsédé ou un pédophile! Il est tout à fait normal je t'assure!
- Je pensais que tu ne voulais plus faire confiance à personne?
- C'est.. Différent. Oui avec lui c'est différent! Il y a quelque chose d'étrange qui fait que je ne peux pas me méfier de lui.
- Oui je sais ce que c'est. C'est parce que tu es naïve.

Naïve. Je ne l'avais jamais entendu de sa bouche. Je tapai du pied et parti dans ma chambre sans rien dire. Le soir, je décidais de ne pas aller manger. Ma tante Janice déposa tout de même un plateau devant ma porte de chambre, qui demeura fermée toute la nuit et tout le matin. Janice n'essaya pas de venir me raisonner. Je pense que pour elle, la discution était finie. Mais j'avais rendez-vous avec James à 15h, et je comptais y aller. Elle travaillait jusqu'à 14h30 l'après midi, je devait donc m'en aller à 14h maximum. Qu'est-ce qu'elle croyait? Que j'allais lui obéïr? Pas question! A 15h donc, à Piccadilly Circus, j'attendais James. Il arriva aussi vite que le vent, je n'eus pas le temps de l'apercevoir. Il prit ma main et déposa un autre de ses baisers si doux. Je décidai de l'informer de ce qu'il s'était passé avec ma tante, à son sujet. Il était conserné après tout je trouve.

- Et donc je suis partie. Je ne savais pas qu'elle était comme ça! En fait, elle n'est pas différente des autres comme je le pensais..
- Je suis désolé. C'est de ma faute.
- Non c'est faux! Je devais bien me rendre compte un jour ou l'autre qu'elle me cachait sa vraie personnalité.. Ca me dégoute. Je prèfére presque rentrer chez moi.
- Mais avec tes parents, tu ne m'as pas dit que c'était pire?
- Si. Je n'ai plus d'endroit où aller sans qu'on me dispute, qu'on ne me désaprouve! Personne ne me comprend, sauf toi. C'est tellement frustrant.
- Tu peux venir chez moi au pire?
- Maintenant?
- Pourquoi pas..

Il me reprit la main et m'entraina dans ses pas. J'étais très heureuse de pouvoir découvrir son antre. Etait-ce si bien que ça? Je ne le connaissais pas vraiment. Mais il m'hypnotisait presque, je sentais que je ne pouvais pas refuser. Nous arrivions dans un quartier étrange. Plutot chic, il faut l'avouer, mais en même temps assez inquietant. Je n'avais jamais trainé dans ce coin de la ville, mais je faisais confiance à James. En ouvrant la porte, il y eut un drole de bruit. Son appartement était très vaste, et avec un thème ancien. On se croirait dans les années 20 ou 30. Il me fit visiter toutes les pièces jusqu'à sa chambre. Je ne pouvais pas m'empecher de sauter sur son lit à baldaquin.

- J'aimerai être comme toi. Tu n'as personne qui t'ennuis pour ceci ou cela. Tu es libre de jour et de nuit!
- Comme moi? Tu es sûre?
- Je voudrais rester avec toi. Mais tu aurais des ennuis, ma tante dirais que tu m'as enlever et ça ferai un scandale.
- Je connais un moyen, pour que tu restes avec moi pour toujours, et que personne n'ait de problèmes avec personne.
- C'est impossible. Ca ne se peut pas.
- Laisse moi au moins essayer.

Il semblait ravis de ce que j'avais dis. Il s'assit à coté de moi, sur son lit, et me caressa les cheveux. Qu'allait-il faire? Ses gestes m'inquietaient. Il mit mes cheveux derrière mes épaules, et sa main sur la mienne. Je n'avais jamais fait attention qu'il était aussi froid. Il finit par approcher ses lèvres vers mon cou et les déposer dessus. Encore un de ses baisers enivrant. Mais il commença a ouvrir la bouche. Il n'allait quand meme pas me faire un suçon?! Je m'inquietais de plus en plus mais je ne pouvais pas bouger. Ma raison meme m'en empechait. Je sentais ses dents effleurer ma peau et il finit par me mordre. Sur le coup, ce fut très douloureux, j'eus un hoquet de peur et de douleur. Mais ensuite, je ne sentis plus rien, je redevins calme et plus rien de ne m'importait. Je me sentais bien, mais je commençais à fatiguer, bizarrement. C'était très étrange, je sentais une goutte de je ne sais quoi couler sur mon coup. De la salive? Ce serai dégoutant. J'inspectais ce qu'il y avait du coté de James, et je découvris qu'il y avait en réalité du sang! Qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer?! Je comprennais de moins en moins, et m'endormais presque. Il se détacha de mon cou, et je vis sa bouche pleine de sang. Un vampire? Impossible. Ca n'existe pas! Mais il avait dit que resterai avec lui pour toujours. Voulait-il dire qu'il avait l'intention de me tuer? Il me souleva ensuite, sans peine et avec un bras, pour m'allonger sur le lit. Je n'arrivais maintenant plus du tout à bouger, et je voyais flou. Je percevais néanmoins un sourire sur les lèvres de James. Mais pas un sourire démoniaque, il était plutot doux et paisibe. Il commençait à retrousser une de ses manches. Que voulait-il encore faire?

- James.. Qu'est-ce qu'il se passe?
- Tout va bien, ne t'inquiete pas. Je ne l'ai jamais fait, mais ce n'est pas trop compliqué.
- Tu n'as.. jamais fait quoi?
- Faire devenir quelqu'un comme moi.

Il eut un petit rire. Comme s'il me trouvait tellement naïve que s'en était pitoyable. Ma tante avait raison: j'étais belle et bien naïve. Il me donna un autre baiser dans le coin de la bouche et se mordit le poignet. En fait, j'ai tout compris. Il était complètement cinglé! Il approcha son poignet de ma bouche, mais je ne savais pas quoi faire. Il voulait que je fasse le vampire moi aussi? C'est totalement écoeurant. Toujours avec le poignet devant ma bouche, il me caressa les cheveux et avec son nez, il me caressa la joue. Puis il me souffla:

- C'est trop tard pour reculer. Tu veux rester en vie? Prend mon poignet et goutte. Le reste se fera tout seul. Sinon, je devrais te tuer. Ca me dérange particulièrement, je voulais un peu de compagnie. Ca fait tellement longtemps que personne ne reste avec moi.

J'obéis sans plus me poser de questions. Je ne voulais pas mourir, pas maintenant. Je ferai tout pour que cela n'arrive pas. Et puis, c'était du sang non? Ca ne peut pas vraiment me faire du mal. Dans un élan surprennant d'énergie, je réussi à poser mes mains sur le bras que me tendait James, et approchais ma bouche. Il était toujours allongé à coté de moi et m'observait. Dés que mes lèvres eurent touché son sang, j'eus envie de le mordre. Simple justice, il m'avait mordu lui, pourquoi pas moi aussi? Et sans m'en rendre, je buvais son sang, en en voulant toujours plus. Apparament, cela satisfaisait James, qui malgré une grimace de douleur, commença à m'embrasser dans le cou. Etait-ce pour me calmer un peu de cette soudaine envie morbide ou pour qu'il oublie la douleur qu'il devait avoir au poignet? Il dû me détacher de son poignet, car je n'avais pas spécialement envie de le faire seule. Une fois séparée de lui, une immense douleur m'envahi. A la fois irréelle, car je ne savais pas d'où elle venait, et bien présente, car je la sentais dans tout mon corps et ça faisais vraiment mal. Là, James n'eut aucun sourire. Il me regarda simplement et dit.

- Oui, je suis désolé. Ca sera long en plus, et je n'y peux rien. Je vais chercher quelque chose à te mettre sous la dent. Quand ça sera finit, tu risques d'avoir très faim.

Il parti d'un coup me laissant soufrir seule. Je me sentais comme à l'agonie, prete à mourir. Je restai consciente environ un quart d'heure, avec une douleur toujours aussi vive et insuportable. Puis je ne me souvins de rien. A mon réveil, je me trouvais chez moi, ou plutot chez ma tante. Je ne ressentais plus rien, tout me semblait différent. J'étais dans ma chambre, sur mon lit. Apparu soudain James. Il avait l'air très embêté. Je me levai et l'ignorais, en allant dans la salle de bain. Je me regardais dans le mirroir. J'avais le teint encore plus pâle qu'avant (honnetement je ne savais pas que c'était possible), mes cheveux avaient poussé de quelques centimètres, et en ouvrant la bouche, je décrouvris que j'avais des crocs. Je m'amusais à les gratter, voir si c'était bien réel ou non. James arriva derrière moi, toujours aussi gené. Je me retournais et lui sautais dans les bras. Je pouvais bien le remercier de m'avoir laissé en vie non? Mais je me souvins que ma tante devait être rentrée depuis un bon moment: il était bientot 19h! J'allai dans la cuisine en courant, me rendant compte que mon agilité avait été décuplée. Mais, en passant dans le salon, je me trouvai devant un spectable des plus macarbre: ma tante était au sol, il y avait du sang partout autour d'elle. Je me précipitais à ses cotés et la pris dans mes bras. James arriva une nouvelle fois, et là il avait encore plus l'air mal à l'aise.

- Qu'est ce que tu as fais?!
- Ce n'est pas moi. C'est toi. Je t'avais dis que tu aurais faim à la fin de ta transformation.
- Non! Je n'aurais jamais fais ça!
- Tu as dis qu'elle était comme les autre. Tu ne devrais pas être aussi triste pour elle.
- Mais ça n'a rien à voir!! C'était la colère.. Et puis elle fait partie de ma famille aussi! J'aurai réagis pareil si ça avait été mes parents! Que je les supporte ou non!!
- Je suis désolé, mais c'est toi qui l'as fait.
- Fais ton truc que tu m'as fait! Refais la vivre s'il te plait!
- Je ne peux pas.
- Tu ne veux pas surtout!! Si elle meurt ce sera de ta faute, et je ne te le pardonnerai jamais!!
- Elle est déjà morte Juliet. Tu l'as tué parce que tu avais faim, tu ne pouvais pas t'arreter.
- Non.. Et pourquoi toi tu ne m'as pas tué tout à l'heure?! Tu dis n'importe quoi!
- Parce que moi je n'avais pas faim. Et parce que moi je sais me controler. Je ne te dis pas que ce n'est pas grave, mais tu n'y peux rien. Il faut partir maintenant.

Bizarrement, je ne pleurais pas. J'aurai bien voulu, et ça aurait été tout à fait normal et justifié, mais je n'y arrivais pas malgré la grande peine que j'éprouvais. James me tendit la main pour m'aider à me relever, et nous partîmes. Et mes parents? Qu'allais-je leur dire lorsqu'ils apprendront que Janice est morte? Ou plutot, allaient-ils me revoir un jour? Je supposais que la réponse était négative. Comment pouvais-je leur annoncer que j'étais devenue vampire, et que surtout, j'avais tué ma tante? Il était impossible de revenir en arrière, je devais suivre James.

Quatre mois s'étaient écoulés depuis la mort de ma tante Janice, ma transformation en vampire, et ma fugue. James m'avait appris tout ce que je devais savoir sur la communauté vampirique. J'ignorais que nous étions nombreux, et qu'en plus il y avait des clans. Je ne savais pas non plus que les sorciers existaient, ainsi que tout un tas d'autres créatures fantastiques. Le monde que je connaissais auparavant et que je pensais déjà assez étrange, n'était vraiment rien comparé à ce que je savais maintenant. En plus, grace à ma nouvelle "race", je possédais des capacités extraordinaires! Je courrais plus vite, j'étais très forte et j'avais une peau à l'épreuve de presque tout. James avait un "pouvoir" en plus: lui, pouvait disons entre autre défier les lois de la gravité. C'était simple, il s'élevait dans les airs à volonté, il s'amusait à marcher sur les murs ou le plafond, mais la hauteur était limitée à dix mètres environ, car il ne métrisait pas encore toute la technique. Ma colère et ma douleur s'estompèrent plus vite que je ne l'aurai pensé. Etant vampire, les sentiments envers les humains que l'ont tue sont très effemaires d'après James. Mais je me sentais un minimum coupable d'avoir tué un membre de ma propre famille, et surtout sans m'en être rendue compte. A part ça, nous voyagions dans l'europe. James voulait réserver les Etats-Unis pour plus tard, il préfèrait que je controle un peu ma faim avant de se lancer là dedans; car il trouvait qu'il était plus difficile de chasser là bas, et qu'on ne pouvait pas se permettre une "envie pressente".

De retour en Angleterre pour quelques bricoles, je trouvais James de plus en plus agité. En fait, ma relation avec lui était très étrange: je percevais le moindre signe anormale chez lui, mais au fond, je ne le connaissais pas. Il y avait une complicité, mais nous ne parlions pas souvent voire jamais de lui. Toujours est-il que mes inquietudes se virent affirmé lorsqu'en passant vers Charing Cross Road, James s'arreta et fixa quelque chose. Il fit deux pas en arrière et me prit la main pour m'entrainer dans ses pas rapides. Nous traversâmes la rue pour atterrir dans une petite rue assez sombre et déserte. Il se plaça devant moi et trois hommes assez suspects arrivèrent devant nous. James commençait à montrer ses dents et à feuler comme un chat. Moi, je ne savais toujours pas se qu'il se passait! Ces hommes nous voulaient-ils du mal? Ils sortirent tous, y comprit James, un bout de bois. Une baguette magique? James aussi était un sorcier? Il me dit tout bas et très vite:

- Juliet, tu vas partir dés que j'ai jeté le premier sort, compris?
- Mais où?!
- Au Chaudron Baveur, un pub dans Charing Cross Road. A l'interieur, tu verras une porte à la gauche du bar, dans le fond. Tu m'attendras devant.
- Et toi?
- J'arrive dans pas longtemps.

Là, il me bouscula encore derrière lui, brandit sa baguette et dit tout fort "rictusempra". Je parti le plus vite que je pus direction le Chaudron Baveur et obéis à James. Il arriva une ou deux minutes après, me prenant par le bras et passant la porte. Problème, il y avait construit un mur de brique. Ca ne semblait pourtant pas troubler James qui, avec sa baguette, tapota sur des briques. A ce moment, le mur s'ouvrit pour nous laisser passer, et découvrir le Chemin de Traverse dont James m'avait parlé auparavant. J'aurai adoré admirer toutes les boutiques mais nous étions poursuivis. James, avec sa main toujours aussi accrochée à mon bras, regardait partout autour de nous en traversant l'allée des sorciers. Il semblait de plus en plus inquiet. Y avait-il tant de sorciers qui nous voulaient du mal que ça? Nous arrivions devant une banque apparament, quand James s'arreta de nouveau. Il semblerait que la rue peu fréquentable qu'il voulait nous faire prendre, soit bloquée. Les trois sorciers de tout à l'heure avaient amené un "ami" qui ne m'inspirait pas confiance du tout. Il avait un drole d'air que je n'aimais pas. Mais à sa vue, James fut très angoissé. Il pensa bon de partir en vitesse. Nous fîmes presque toutes les petites rues qui pouvaient être sur le Chemin de Traverse, rien que pour semer les sorciers. Pourtant à chaque fois, l'homme que je n'aimais pas nous rattrapait. Mais pourquoi James en avait-il peur? Il finit par s'arreter et voulut me parler; mais il ne put prononcer que "Juli" car quelqu'un nous lança un sort. Nous volâmes tous deux quelques mètres pour s'écraser l'un sur l'autre. Cela semblait bien faire rire le lanceur.

Enervée je me levai et courrai vers le ricaneur pour lui donner une bonne leçon. Mais en pleine action, James me rattrapa sans prévenir. Me prenant par le poignet il me stoppa net et me tira derrière lui pour lancer un sort contre les gens de devant. Dans le même moment où les sorciers en face de nous étaient en l'air, celui de derrière, que j'aimais de moins en moins, me sauta dessus. Il me plaqua par terre, mais n'eut le temps que de me grogner à la figure car James sauta à son tour sur son dos en l'entrainant à coté. Le sorcier était de plus en plus énervé, car il n'arrivait pas à se défaire de James. Il finit par foncer dans un mur, le dos en premier, et James le lacha et tomba à genou au sol. Agacé, le sorcier prit de l'élan et dans un grondement sourd, il se transforma en un loup énorme. Voilà pourquoi je ne l'aimais pas: c'était un loup-garou! Il se précipita sur James qui tenta de l'arreter de ses mains. Les deux formaient une sorte de pont qui tremblait tellement que l'ont pourrait croire qu'il allait s'éffondrer. Je décidai d'aider James et sautai sur le dos du loup pour lui mordre l'oreille. Il eut un couinnement canin et lacha James pour m'attraper d'une patte et me jeter contre le mur le plus proche. Cela n'arrangea pas l'humeur de James qui lui donna un coup de poing et lui griffa le visage. Le loup fut lui aussi encore plus énervé et attrapa James au cou, lui pris le bras et le mordit. James poussa un cri comme s'il rugissait et lui tira l'oreille avec la main dont le bras était libre. Apparement, le loup n'aimait pas ça du tout. Il lacha de nouveau James, et se caressa l'oreille. James me dit tout bas:

- Vas dans l'Allée des Embrumes, à coté de Gringotts. Trouve la maison de Buck Shefield et dit lui que c'est moi qui t'envoie..

Sans trop réffléchir, je fis un signe mou de la tête lui disant "d'accord". Je me levai, car oui, je n'avais pas bougé depuis qu'on m'avait projeté au mur, et parti aussi vite que je pus. J'eus un regard vite fait derrière sur la situation de James, et je voyais que les autres sorciers étaient sur lui avec le loup. De retour devant la banque, je me rappelai de la rue que James voulait emprunter avant que les sorciers ne nous rattrapent: c'était l'Allée des Embrumes. Il voulait y aller depuis le début je suppose? Dans cette ruelle sombre, je cherchai la maison au nom de "Shefield". Aucune de ce nom. Je m'arretai devant celle au nom de "Buck" et eus une illumination: son prénom était Shefield, son nom de famille Buck!! A peine j'eus frappé à la porte, que l'homme ouvrit la porte avec un agressif "c'est qui?!" en guise d'accueil. Il était grand, le teint pâle, les cheveux gris. Il devait être assez vieux vu le nombre de rides qui décoraient son visage fatigué. Il me regarda presque avec dégout et dit:

- Alors? Qui es-tu? Qu'est ce que tu veux?
- James.. James m'a envoyé vous chercher!
- James? Qu'est ce qu'il lui arrive? Il a des ennuis?
- On s'est fait attaqués!!

Shefield sortit de chez lui en refermant la porte et me demanda où est-ce qu'il se trouvait. Je l'emmenais au dernier endroit où je l'avais laissé, mais à notre arrivée il n'y avait déjà plus personne. Le vieil homme soupira et je dis:

- Il était là. Je vous assure!
- Je te crois, je te crois. Mais qui vous a attaqué?
- Des sorciers. Et un loup-garou!
- Est-ce que le loup a mordu quelqu'un?
- Il a mordu James oui..
- Alors je suis désolé ma petite, mais c'est trop tard. Le loup lui a surement injecté le venin. Si James n'est pas encore mort, ce sera dans pas très longtemps.
- Qu'est-ce que je vais faire alors..?

Shefield comprit que c'était James qui m'avait créé, et que sans lui, je ne pouvais pas faire grand chose. Il mit son bras sur mes épaules et m'emmena avec lui. Il décida de nous emmener chez les Longsdale, qui était d'après lui la seule famille qui méritait d'être les rois des vampires, et qui pouvait nous aider. Il s'arrangea avec des gens pour me laisser là bas. Maintenant, la famille devait me prendre sous son aile, me surveiller même, tant que je ne me controlais pas. Shefield me dit qu'il n'aurait pas pus le faire à leur place à cause de son age. Mais vu sa tête il n'avait pas envie de s'encombrer de moi, et les gens chez qui j'avais aterris n'avaient pas l'air très enthousiasmés non plus. A mon avis, ils avaient une dette envers le vieux vampire pour avoir accepté ça..