▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
{ True.Blood ▬ RACE: CHANGEUR ▬ MY SIDE: ▬ RELATIONSHIPS:
Sujet: Wyvern {{ peau d'homme. Sam 11 Juil - 13:08
« Who I am in this strange world... ? »
[x] Fiche rp [ ] Fiche normale.
x. Identity Card.
Nom & Prénoms : Un « r » qui coule suivi d’un « o » qui se prolonge en un « sen » qui à lui seul apaise les plus durs maux, mais qui laisse place à un son crissant qui se termine sur la dernière lettre de l’alphabet, apothéose de son, finitude parfaite. Ses parents lui ont légués un bien beau nom, ne trouvez-vous pas ? Rosencrantz, n’est-ce pas sublime ? La légèreté d’une fleur et la lourdeur d’une croix, des épines qui surgissent béatement et vous crucifient sur des pétales de souffrance. Le prononcer, c’est s’y perdre, s’y oublier. Et s’ensuit toujours, quand on observe sa signature brouillonne, ses trois initiales. WHA. Ici aussi on retrouve les deux extrémités de l’alphabet, comme si cet être, rien que par son prénom, possédait deux aspects diamétralement opposés. D’un côté Wyvern ainsi que Heine, vouivre haineuse, et de l’autre, Adler, l’aigle triomphant. Monstre et oiseau de noblesse en même temps, mais surtout, homme avant tout. Rosencrantz Wyvern Heine Adler, avec tout son amour. Mais vous pouvez aussi vous risquer à l’appeler peau d’homme… Surnom que derrière son dos on crachote quand on pense qu’il n’écoute pas.
Lieu & Date de Naissance Âge : Wyvern est né quelque part. Il faut bien un début à toute existence, même la plus désastreuse. Il n’a pas vu le jour dans un marécage, non. Ni même dans un bois, comme le pourraient penser certains, à la vue de son accoutrement fait de peaux, de poils et de plumes. Peau d’homme a vu le jour en Allemagne, à Dresde plus précisément, un neuf octobre. De là-bas, il n’a plus grand souvenir, malgré que toute son enfance se soit passée là-bas. De temps en temps, entre deux rêveries, il revoit les contrées vertes de la terre allemande. Et son cœur défaille, se tord. Alors Wyvren se questionne. Si il n'était jamais parti, est-ce que cela aurait changé quelque chose ? Songes d’un petit enfant de vingt-deux ans terrifié par lui-même.
Lieu de résidence actuel : Il habite juste au dessus de sa boutique, pour ne jamais être très loin de ses chers amis taxidermisés, dit-il. Mais ceux qui le connaissent bien savent que c’est par peur qu’on lui vole ses trésors, ce rapiat. Le nombre de peaux est inimaginable, et il y en a de toutes sortes. C’est de leur faute, cette odeur âcre de mort qui traîne dans cette vieille boutique, et qui plane autour de peau d’homme, même quand il se lave trois fois de suite. Être marcheur est comme une malédiction, quand il s'agit de l’odeur, qui est à faire fuir les vampires. Il sent la carcasse.
Race : []Vampire [] Loup-Garou [] Sorcier [x] Changeur. Mais surtout marcheur. Quel mot laid. Ce nom a pour lui le goût du lait qui a tourné, et il ne supporte pas qu’on l’appelle ainsi. Comment l’est t-il devenu ? Est-ce son goût pour la peau qui l’a poussé à le devenir ? Oui, qu’il aime le contact d’une crinière, d’une pelisse, d’une fourrure. Sous c’est doigts c’est comme de l’or, comme du diamant. Ses peaux préférées sont celles qui sentent encore le sang, l’hémoglobine ! Ce mot le fait frémir, lui donne envie de saisir son couteau et d’égorger quelques lapereaux et de laper à même la plaie leur sang encore frais. Et si ils ont de belles pattes, il en fera un macabre collier d’ongles et de poils. Horrible ? Non, vous ne le comprenez pas, alors ne le jugez pas.
Métier et rang dans la société : Ce roturier est taxidermiste. Oui, c’est lui qui se charge d’empailler vos chers animaux morts que vous n’arrivez pas à quitter. Ce métier lui va comme un gant, n’est-ce pas ? On se méfie de lui, mais pourtant, c’est une personne de grand aide à bien des énergumènes, qui n’hésitent pas à pénétrer sa sombre boutique aux allures de caverne aux surprises. Il vous faut des crins de licorne, des écailles de dragon ? Oui, il doit en avoir en réserve… Wyvern récupère souvent la dépouille d’animaux magiques décédés, naturellement ou pas, et dessus récolte bien des ingrédients rares et demandés. Ainsi que leurs peaux, mais souvent il les garde pour lui. Non pas pour se faire un tapis, vous le devinez bien, non ? Si vous désirez en avoir une, il faudra lui arracher, ou être prêt à mettre une somme extravagante. Roturier, mais pas pauvre. Certains nobles sont d’ailleurs moins bien fortunés que ce jeune individu, qui parfois hélas, a des comptes à rendre avec la justice magique pour son commerce douteux.
x. Soul's Revelation.
Patronus : Il n’arrive pas même à jeter un sort, comment pourrait-il avoir un patronus ? Il y a bien un peu de magie qui coule dans ses veines, pour qu’il puisse se transformer, mais si peu. Ou peut-être ne sait-il simplement pas s’en servir. On ne peut que l’imaginer, son patronus. Comment un être qui fait son commerce sur des peaux d’animaux morts pourrait en avoir un de forme animale, comme la plupart des gens ? Non, ce serait impossible, à moins que ce soit un carnassier aussi cruel que lui, encore plus détestable et qui révèlerait la laideur de son âme déjà mangée par les vices de la chair et du sang qu’il répand. Certainement que son patronus serait tout comme lui, et porterait le même prénom que lui. Une vouivre, dragon ailé à deux pattes, comme l’a peinte Paolo Ucello. De beau en ce monstre, il n’y a que l’escarboucle frontale, précieux joyaux à la teinte grenat.
Sortilège fétiche : Les sortilèges, il les connaît. Évidemment, il vit entouré de sorciers ! S’il ne peut en jeter, certains sont ses favoris. Tous ceux qui sont faciles à manipuler, mais si détestables… Assurdiato, qui fait bourdonner vos oreilles, ou confundo. Peau d’homme aime voir les autres perdre leurs moyens, mais il y en a un, qui lui, est loin d’être aussi banal que les autres. Violent, qui fait fuser le sang. Sectusempra. Ah, s’il savait utiliser le peu de magie qui coule dans ses veines, ce serait le premier sort qu’il utiliserai.
Potion ou drogue favorite : Le nettoie-tout de la mère Grattesec. Eh bien oui, il aime les potions utiles, et trouve que c’est très efficace pour nettoyer les tâches de sang, de gras, et tout ce qui colle sur les meubles. Il est très content qu’elle existe, cette potion, et ne se prive pas de l’utiliser, même dans les yeux des agresseurs. Tout peut servir d’arme ! Le philtre de paix, bien que délicate à faire, lui est très utile. Il en achète souvent, un peu comme un moldu achèterai du café. C’est qu’il est nerveux, Wyvern, et travailler alors qu’on a les mains qui tremblent est bien délicat. Sinon, du côté des drogues, Wyvern n’a jamais touché à rien, n’aimant pas même l’alcool. Fumer, n’y pensez pas ! Peau d’homme a la gorge sensible.
Animal préféré : Un animal préféré. Voilà qui est bien difficile. Chacun à son charme, selon Wyvern. Poils longs, poils courts… Plumes, écailles ! Peut-être a-t-il une préférence pour l’humain. C’est un animal intelligent qui a sû évoluer à une vitesse fulgurante. Il les préfère de sexe féminin, pour leur silhouette plus svelte, plus délicat, surtout au niveau du visage. Elles ont un crâne plus petit. Oh, mais cela ne veut pas dire que leur cerveau est moins important que celui de l’homme ! Juste que la région occipitale est plus développée, et en résulte une prédominance de la largeur sur la hauteur. Le charme d’un crâne de femme, pour Wyvern tient au fait les bosses pariétales et frontales sont plus prononcées, tandis que manque la bosse nasale et la bosse sourcilière. Et elles ont la peau si douce, les cheveux si soyeux… Oui, c’est certainement l’animal préféré de Wyvern. Vient à la seconde place le chien. Oh, qu’est-ce qu’il aime empailler cet animal qui existe sous tant de formes différentes ! Le cheval ne lui déplaît pas non plus d’ailleurs, mais lui fait souvent un peu peur par sa taille. Mais étrangement, il possède deux chats siamois.
Couleur favorite : Sa couleur favorite, en voilà une question bien délicate. Amoureux de la nature, il aime toutes celles présentes sur terre. Le marron de la terre, le jaune du soleil, le blanc de l’os, le rouge du sang, le noir des os calcinés, le vert d’un corps en putréfaction… Oui, il aime toutes les couleurs, toutes sont si belles à ses yeux. Même le gris des matins pluvieux est pour Wyvern exquis. Pourquoi choisir quand on peut tout prendre ? Mais le blanc l'attire énormément. Il aime le propre. Et le blanc, ça fait propre.
Thème musical : On pourrait lui mettre une musique de fou. Oui, une musique ou tout s’en va, ou tout s’envole, ou rien ne va, où les instruments se cassent, se fracassent. Mais cela n’irait pas avec sont tempérament calme, son sentimentalisme, sa beauté. Oui, cruel et adorable. Une musique enfantine, comme issu d’une boîte à musique. Mais qui parfois s'envole, pour ne pas aux oubliettes mettre sa folie. Wojciech Kilar en a fait des belles, de musique. Surtout la bande son du film d’animation de Paul Grimault, Le roi et l’oiseau.
Dernière édition par Wyvern H. Rosencrantz le Sam 25 Juil - 16:17, édité 2 fois
Wyvern H. Rosencrantz
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Une petite brune, presque trente ans, avec quelques kilos en trop. Toujours elle avait rêvée de chevaliers servants, de stars, de grandeurs illusoires. Mais ce ne sont que des rêves d'enfance, et après la désillusion de l'adolescence et l'arrivée de l'âge adulte, tout ce que désirait la jeune femme était une maison, pouvoir toujours payer ses impôts et avoir un mari pour l'aider à rembourser l'emprunt qu'ils auraient fait sur quarante ans pour payer leur demeure. Un jour alors qu'elle se maquillait devant le miroir de sa salle de bains, Louise avait pensée à la chirurgie esthétique. Ce n'était pas la première fois, d'ailleurs. Ôter quelques kilos en trop, remodeler ses seins, raboter son nez. Elle alla jusqu'à consulter les prix d'un cabinet de chirurgie, avant de se raviser en voyant que c’était beaucoup trop cher pour son porte-monnaie. Après cette déception, Louise ne se mit pas au sport, n'acheta pas de soutiens-gorges capables de mettre en valeur sa ronde poitrine, ne se maquilla pas autrement pour cacher ses défauts nasaux. C'était bien trop fatiguant de faire tout cela, alors qu'avec de l'argent, elle pourrait ne pas à avoir à faire d'efforts. Louise, jeune allemande lambda, appartenant à la classe moyenne, casier judiciaire vierge, aucun antécédent de folie dans les rangs de ses parents, vivait grâce à son salaire de secrétaire qui lui convenait parfaitement. Aucune envergure, intelligence moyenne et formatée par la société, bavant devant les silhouettes des top models ou devant des hamburgers. Cette médiocrité, elle ne s'en rendait pas compte, malgré le fait que depuis son enfance elle la suivait. Ses bulletins scolaires laissaient penser que c'était une bonne élève, travailleuse, mais pas pour autant un de ces petits génies qui forment le gros du bataillon des grandes écoles. Et pourtant, la petite brune pensait vraiment sortir du lot, méprisant ses collègues et regardant de haut les caissières, juste moins chanceuses qu'elle. Tout cela parce qu'elle sortait avec un cadre, elle. Nommé Belphégor, prénom prétentieux bien trop beau pour lui. Grand, six ans de plus que Louise, blond aux yeux bleus, charmant mais sans plus. Peut-être se mit-il par dépit avec Louise, ne trouvant personne d'autre. Peut-être ne l'aimait-il pas, restant toujours lointain, intouchable, toujours plongé dans ses chiffres et transactions. Sa véritable famille, c'était l'argent. Il vivait dedans à longueur de journées, aimant tous ces crasseux billets et pièces oxydées. Son âme ne s'envolait qu'avec les indices boursiers vers des richesses plus toujours plus grandes. les banquiers lui étaient sympathiques, sa carte bancaire était sa copine. Il lui parlait, et même, la tutoyait, alors qu'après deux ans de vie commune avec Louise, toujours il la vouvoyait. Belphégor ne se souvenait déjà plus de sa rencontre avec cette femme. Mais elle s'en souvenait, et avait tendance à la romaniser. Pourtant, ils s'étaient justes croisés dans un ascenseur, et il l'avait aidé à porter des papiers. D'une banalité à faire s'endormir Morphée.
Ils formaient un couple qui se jugeait heureux, dans leur maison de trois chambres. Une pour eux, avec deux lits jumeaux qu'ils pouvaient séparer d'une cloison mobile, et deux autres de neuf mètres carrées chacune, prévue pour les amis ou d'éventuels enfants. Louise quitta bien vite son métier de secrétaire quand enfin son compte bancaire fut avalé par celui de son mari, après les accords passés pendant les préparatifs de leur mariage. Elle aimait nettoyer les meubles de sa grande cuisine ou feuilleter quelques magazines people en rêvant d'un jour se retrouver dedans, assise dans un de ses grands canapés de cuir, posés au milieu du salon qu'elle même avait décorée grâce au magasine d'Ikea. Belphégor et Louise étaient bien loin de former un couple fusionnel comme on en croise tant dans les romans. Le blond expliquait ce fait de par leur sexe, et que leur structure mentale n'était pas la même. Ils n'avaient donc pas les mêmes désirs ni les mêmes caprices. C'est vrai qu'en les entendant dialoguer, Louise timide et Belphégor coincé, souvent les gens pensaient que c'était la première fois qu'ils se voyaient. Aussi, quand ils décidaient d'aller au spectacle, chacun prenait un itinéraire différent, Louise préférant longer le parc fleuri alors que Belphégor préférait arriver le plus rapidement possible à chaque fois. Les rapprochements sont source de désordre, de confusion. ils sont à l'origine des disputes, des crises, des séparations. Aussi, ces deux individus espérant que leur couple dure, faisaient leur possible pour rester l'un à l'autre des étrangers, ne se réunissant à l'occasion pour un repas ou dans un lit, pour avoir la décharge d'hormone qu'ils jugeaient utiles à leur bonheur personnel. Belphégor, issu d'une vieille famille intolérante aux traditions chrétiennes, venue d'Amérique il y a de cela trois générations et dont le secret le mieux gardé est d'être issu d'un couple à moitié indien, ne désirait pas de contraception. Pour lui, c'était bon pour les fils de Sodome, ces chiens de la Bible. Ils finirent par avoir un fils, sans vraiment le vouloir. Cet enfant fut une malédiction pour le couple, qui avait pensé avoir un enfant mignon. Louise avait un physique acceptable quoique ordinaire et Belphégor avait toujours eu le droit aux louanges de son entourage pour sa force et son beau sourire. Peut-être que Dieu s'était décidé à mettre un peu de piment dans leur vie trop fade. Le monstre vint au monde avec un bec de lièvre et une bosse rouge sur le front, ce qui fit tout de suite penser à son père le fait que son enfant ressemblait une vouivre, avec son escarboucle frontale. L'horrible bambin fut baptisé Wyvern.
Dernière édition par Wyvern H. Rosencrantz le Sam 25 Juil - 14:57, édité 2 fois
Wyvern H. Rosencrantz
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Louise, tout d'abord choquée d'avoir mis au monde une telle ignominie, finit par se raviser et le chérir. Tous la plaignaient, disaient que sa vie devait être atroce avec un tel enfant. La laideur est souvent associée à la bêtise, bien qu'ici ce n'était pas le cas. Mais la brune se retint bien de dire que son fils avait toute sa tête, contente que voisins, amis, amis des amis, caissières, anciens collègues la plaignent et fassent des égards envers elle. Louise était devenue la star de son quartier, était invitée chez tous, qui s'éploraient sur son sort, regardant d'un air apitoyé Wyvern, comme si il était atteint d'une maladie incurable. Et pour parfaire le tableau, la femme serrait contre elle son petit garçon, l'air désolée, pour montrer que malgré ses différences, elle l'aimait quand même. Pourtant, à chaque fois qu'elle exécutait ce geste faussement tendre, un haut-le-cœur la surprenait. Dans le dos de tous, Louise ne s'empêchait de faire remarquer à son rejeton sa laideur qu'elle qualifiait d'inhumaine. De temps en temps, quand elle rencontrait d'anciens camarades, elle préférait dire que c'était le fils de sa cousine, ayant trop honte d'avouer que Wyvern était issu de sa propre chair. Comme si il était un tabou inavouable, une faute qui mériterait la peine de mort. Louise allait jusqu'à lui interdire de l'appeler maman. Il n'y avait que Belphégor qui arrivait à accepter ce fils un peu différent, ayant appris malgré son éducation psychorigide à accepter les différences et à ne jamais blesser les handicapés, qu'ils bavent ou aient le regard torve d'un cheval mort. Oui, lui aussi voyait cet enfant comme un handicapé. Un handicap, c'est quelque chose qui empêche de se fondre dans la masse. Par son visage, le jeune blond était mit à l'écart des autres. Il était handicapé, c'était ainsi, et cruel. Pourtant, c'était un enfant charmant, doux de caractère, obéissant et ne disant jamais non, toujours prêt à rendre service. Belphégor disait qu'il était doux comme un chat, et lui caressait parfois le cou, évitant son visage. Peut-être parce que ça le dégoûtait, ou qu'il avait peur de lui faire mal. Wyvern se souvient encore que pour lui faire plaisir, il miaulait. Son père riait et lui dessinait des moustaches avec un stylo. Louise, voyant cela, nettoyait le visage du bambin au savon, jusqu'à ce qu'il soit aussi propre que les meubles de sa cuisine. Elle trouvait que son fils ne sentait pas bon, et il devait alors aller prendre une douche, même si c'était la quatrième de la journée. Elle achetait de l'eau de Cologne, la meilleure. Wyvern devait s'en frictionner, où elle s'écriait qu'il était un enfant indigne, qu'elle avait payée cher pour lui offrir un si bon parfum. La mocheté est souvent alliée à la saleté. Un garçon beau paraîtra toujours plus propre, bien qu'il ne se soit pas lavé depuis trois jours. Wyvern était vu comme un handicapé mental, moche et sale par sa propre mère. Il en garda à jamais les cicatrices dans son cœur, et chaque soir dans ses prières accordées à son Dieu, demandait à devenir beau, intelligent et à toujours sentir bon. pour faire plaisir à sa maman. Peut-être aurait-il mieux fait d'être une fille. D'après sa mère, les filles ne sont jamais laides.
Pour lui donner une chance de percer autre qu'avec sa beauté, Belphégor décida de l'instruire. Sa mère, qui dès qu'elle le voyait agitait devant son petit nez son mouchoir immaculé en détournant les yeux, ne désirait pas que cette bête aille à l'école, de peur que tous les yeux, se tournant vers lui ne ricochent sur elle et ne fassent le lien abject qu'elle était sa mère. Dès son plus jeune âge, Belphégor avait pris en charge d'apprendre à lire, écrire et compter à Wyvern. A trois ans il savait déjà lire et résoudre de sommaires additions, ce qui faisait la fierté de ce père qui de temps en temps amenait au travail ce singe savant, au détriment de sa femme qui aurait désirée enfermer à la cave cet affreux. Mais son amour se bornait à lui dessiner des moustaches et à lui apprendre l'algèbre, la géométrie et la physique avec le rêve secret d'en faire un brillant ingénieur. Jamais de câlins, de baisers, de mots doux. Père distant comme une précieuse des temps anciens, au langage emprunté et aux gestes mesurés qui jamais ne perdait son sang-froid. Wyvern se montra très bon élève. non pas parce qu'il était un génie avec une capacité d'apprentissage gargantuesque. D'ailleurs, la plupart des génies sont mauvais quand il s'agit de suivre des cours, trop dispersés. L'enfant déformé était juste consciencieux, appliqué, et certainement que son quotient intellectuel ne dépassait guère celui de sa mère. Louise finit par s'ennuyer de sa vie urbaine, et après avoir vu un reportage sur une grande chaîne incitant à la vie campagnarde, demanda à son mari de déménager dans un petit pavillon dans la verdure. Belphégor accepta, bien qu'il ne pourrait rentrer voir sa famille que les week-ends, devant rester en ville pour son travail. De plus, Louise attendait deux jumelles, et leur maison de banlieue n'était plus assez grande pour accueillir les deux nouvelles venues.
Louise s'intégra parfaitement dans la campagne allemande, bien que les mouches et leur vrombissements persistant l'embêtait et qu'elle détestait chaque matin se faire réveiller par des moineaux aussi idiots qu'elle. Elle se permit d'avoir des meubles en chêne dans sa cuisine et des fauteuils en velours sombre dans son salon, entourant une table basse en acajou sur laquelle souvent elle appuyait ses pieds pour vernir ses ongles d'un rouge outrancier. Wyvern lui s'ennuyait, loin des bruits de la ville et de ses anciens jeux. Fini ses longues heures à la fenêtre à compter les voitures rouges, grises ou noires. Son père, pour contrer son ennui, lui offrit un trampoline et un jeu en bois comportant une balançoire, des anneaux et un trapèze. Ce fut le plus beau cadeau qu'eut l'enfant-vouivre et en profita jusqu'à ce que son père, un jour s'amusant avec lui sur le trampoline, ne le fasse céder sous son poids. Il se souvient que son paternel s'était cassé la jambe, en se réceptionnant mal pour éviter à son fils de tomber tête la première. le gamin crut qu'après cela, Belphégor plus jamais ne voudrait lui parler ou jouer avec. Pourtant, il lui offrit un trampoline plus grand et plus solide pour qu'ils puissent continuer à jouer ensembles les week-ends où il revenait et même, lui offrit en plus un canoë pour qu'il puisse naviguer sur la rivière passant non loin, pour se faire pardonner d'avoir cassé son jeu favori. Wyvern fut extrêmement touché par cet acte et se permit un acte de sentimentalité que jamais on n'aurait imaginé survenir au sein de cette famille disloquée, avec autant de ressentis que des robots. Il pleura de joie et de reconnaissance. Sa mère, agacée par une telle démonstration, lui donna un petite tape sur la tête pour le faire taire. Louise était devenue irritable avec sa grossesse et avait la hantise d'encore accoucher de monstres. Néanmoins, elle donna vie à deux adorables blondes hétérozygotes qui ressemblaient à leur père mais semblaient avoir le caractère impulsif de leur mère. Petites déjà elles ne cessaient d'hurler à en faire vriller les tympans qui les entouraient, et se montrèrent par le futur capricieuses et arrogantes, trop couvées par une mère qui les appelait ses trésors. Peut-être elles aussi s'ennuyaient dans cette maison perdue loin de tout, et se mirent à malmener leur frère dès qu'elles eurent atteint un vocabulaire suffisant pour le tourmenter, pour se divertir. Un jour, elles déposèrent une publicité découpée dans un magazine sur la chirurgie esthétique sur le lit de Wyvern. Le blond se contenta de froisser le morceau de papier d'une main tremblante, et de le jeter dans la poubelle. C'était le début de l'adolescence et des questions existentielles, ou plutôt superficielles. L'adolescent passait des heures entières à se contempler dans le miroir de la salle de bain, entendant derrière la porte les rires de ses cadettes. Avec le temps, sa musculature s'était développée, grâce aux sports qu'il pratiquait pour échapper à l'ennui. Il se jugeait plutôt intelligent, et sans ce visage, il serait presque beau. Certes, son grain de peau était irrégulier, ses mains un peu trop grandes et avec des doigts comme des pattes d'araignées. Ses cheveux, épais, cachaient toutefois difficilement la bosse sur son front et sa bouche déformée faisait qu'il prononçait mal bien des mots. Il songea donc à la chirurgie esthétique. Malgré l'éducation de son père, Wyvern restait le fils de sa mère, obnubilé tout comme elle par les canons de la beauté occidentaux. Belphégor refuserait, pour ses valeurs morales issues d'une éducation chrétienne aussi droite et froide que la justice un jour de blizzard. Si Dieu l'avait fait naître ainsi, il devait mourir ainsi. D'avance, l'adolescent n'avait aucune chance. Il aurait pu vivre sans vraiment s'en rendre compte, de cette bizarrerie si ses sœurs ne s'en étaient pas mêlées. Jusque là, il l'acceptait parfaitement. A présent, trop de regards féminins lui reprochaient de ne pas être gâté comme un top-model gay.
Dernière édition par Wyvern H. Rosencrantz le Sam 25 Juil - 12:33, édité 2 fois
Wyvern H. Rosencrantz
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Ce jour là était un jour comme les autres. Ses deux sœurs jouaient dans leur chambre à faire coucher Barbie et Ken ensemble. Son père était absent. La télévision était en marche alors que personne ne la regardait, et il y avait des taches indélébiles sur le tapis du salon. les tableaux aux murs étaient toujours les mêmes et le miroir au-dessus de la cheminée lui renvoyait une hideuse image. Son reflet. l'escalier en pierre brute, et la rampe où son père avait sculpté quelques fleurs. Wyvern ressemblait beaucoup à Belphégor. tous deux sages et doués de leurs mains. Peut-être que s'il n'avait pas ce bec de lièvre et cette bosse, son visage serait le clone de celui de son paternel. La fenêtre ouverte laissait filer l'odeur de la campagne, portée par le vent qui forçait les insectes à s'inviter dans la maison de briques. Au plafond, toujours les mêmes lustres aux breloques carillonnantes quand le vent s'emmêlait dedans. Wyvern les trouvait très laids mais n'avait jamais osé rien dire. Malgré le Soleil, il y avait un bruit de pluie dans la tête du jeune blond. Une pluie fine qui semblait tambouriner sans cesse dans sa tête, pareillement à un vieux supplice chinois. Il y eut un coup de fil. Lassée, sa mère laissa sonner trois fois avant de décrocher. C'était les pompiers. Ils avaient l'air désolés, la brune s'impatienta en leur demandant ce qu'ils désiraient. A présent, les braveurs de feu vendaient leurs ignobles calendriers par téléphone ? Souvent ils représentaient des chatons. Louise n'aimait pas beaucoup les animaux, mais souvent les jumelles réclamaient un calendrier pour leurs jolis yeux fendus et frémissantes moustaches. Leur aîné leur en achetait volontiers un, ayant cet attrait que Louise ne comprenait pas pour le règne animal. Mais là, ce n'était pas des chatons, le sujet. Ni des pompiers posant pour tenter de mieux vendre auprès de la gente féminine. Belphégor était mort. Accident de la circulation. N'ayant pas le permis, Louise dut attendre que leurs voisins rentrent pour leur demander de les accompagner en ville. Le père de famille était déjà à la morgue, étendu sur une table lui qui avait toujours dit à ses enfants de ne pas monter, mettre les pieds ou s'asseoir sur les tables. Wyvern tenait dans chacune de ses mains l'une des menottes de ses sœurs, qui ne comprenaient pas vraiment ce qui venait de se passer. Il n'y avait rien d'autre à faire que de voir ce corps sans âme étalé là, morceau de chair. Louise pleura, bien que cet homme ait toujours été lointain d'elle. Wyvern décida d'être fort, pour que ses sœurs n'en profitent pas pour encore se moquer de lui.
A l'enterrement vinrent de nombreuses personnalités, et pour la première fois, Wyvern rencontra le frère cadet de son père. Il était moins beau que ce dernier, mais savait se mettre en valeur. Cheveux parfaitement gominés, cravate pourpre sur chemise noire. Un peu petit, avec à son bras une magnifique femme enroulée dans un manteau de fourrure comme jamais l'adolescent damné n'en avait vu. Mais les gants de l'homme, qui lustraient sans arrêt le pommeau de sa canne d'argent et d'ébène étaient ce qui l'attirait le plus. Chaque doigt semblait avoir été taillé dans un cuir différent avant d'avoir été teint en noir, et cette impression qu'ils étaient inhumains n'arrivait pas à quitter la tête sombre de la vouivre. L'homme semblait aussi insensible que son père et s'ennuyait profondément en écoutant le prête réciter ses litanies pour le salut de l'âme de Belphégor. Titania et Melchior, ainsi s'appelaient les deux individus, et la demoiselle n'était pas l'épousée, mais la fille. c'est vrai qu'elle semblait bien jeune. Wyvern ne lui donnait pas plus de vingt ans. Et ce regard incandescent qu'elle jetait sur lui, comparable à celui des plus belles femmes, mais qui sont aussi les plus cruelles. Alors le damoiseau remontait un peu plus le masque de tissu aseptisé que sa mère lui avait dit de porter pour cacher sa bouche déformée, et disait à qui voulait bien l'écouter qu'il était malade, ce qui justifiait le port de ce masque de papier, plus détestable qu'une muselière. Pourquoi désirait-il aller les retrouver, leur parler, les connaître ? Pourquoi Louise se tenait à distance de ce morceau de famille répudié, semblable à des charognards, cachés sous leurs lourdes fourrures ? Ce fut grâce à ses deux sœurs que Wyvern put les approcher. Soizic, la première sortie avait toujours montré cet attrait pour les peaux mortes et ne out s'empêcher de glisser ses doigts dans le manteau de l'homme, qui la souleva du sol. Leur frère eut l'impression en le voyant l'enlever ainsi, souriant comme une hyène, qu'il allait la dévorer et s'approcha donc, saisissant par le col de sa jolie robe son autre cadette qui elle aussi aurait bien voulue se retrouver perchée dans les bras de cet animal. Ce n'était pas un humain, non. Louise, elle aussi alertée, se rapprocha. Autour d'eux, les invités semblaient être dans un autre monde, et ne se préoccupaient pas de la scène familiale qui se déroulait pourtant dans le même espace-temps que la fête dans laquelle tous s'amusaient. Ils se bâfraient de petits fours et si le cercueil n'était déjà pas mis en terre, certainement qu'ils s'en serviraient comme table et feraient dégouliner dessus la sauce de leur plat, avant de vomir le trop-plein de nourriture qu'ils avaient joyeusement ingurgités, comme si ils s'étaient trompés de cérémonie, se croyant à un mariage et non pas à un enterrement. Melchior, avec dans ses bras la poupée blonde se tourna vers Louise et de sa voix grave, aux accents anglais et sourit, dévoilant ses dents parfaitement alignées et que chaque mois un dentiste consciencieux devait blanchir pour une petite fortune.
MELCHIOR_"Voilà de jolis petits marcheurs."
Louise pâlit. Wyvern aurait pensé qu'elle lui aurait sourit, tentant de le faire fondre. Même, il s'était imaginé ses pensées. pourquoi s'était-elle mariée à Belphégor, alors que son frère semblait plus fort, plus beau, et moins distant ? Malgré tous les bons sentiments que nourrissait l'enfant envers son père, il est vrai que son cadet possédait ce rare magnétisme que l'on imagine que seuls les vampires et noires créatures possèdent. L'idée qu'il soit l'un d'eux avait d'ailleurs traversé le cerveau de l'adolescent.
LOUISE_"Oh vous savez, ils préfèrent la voiture."
Un ton que Wyvern 'n’avait entendu que rarement provenant de sa mère, comme si d'un coup elle était devenue un aspic. L'homme sembla être offusqué et observa la brune des pieds à la tête d'une telle façon que l'adolescent, impuissant, eut envie de le frapper. Certes, Louise toujours l'avait rabaissé, rabroué, mais restait quand même sa génitrice. Peut-être Melchior saisit son regard haineux, car il lâcha sa mère qui soudain semblait bien grise, comme vidée de sa substance par un simple regard. Ses bras forts se resserrèrent autour de l'enfant qu'il portait, et qui jusqu'alors heureuse d'être portée, sembla vouloir s'enfuir. Il la serrait trop fort, comme si il voulait lui briser la cage thoracique. Wyvern, bien trop pleutre pour utiliser ses poings, utilisa ses mots, étant bien un être civilisé.
WYVERN_"Veuillez vous comporter comme il se doit avec Louise, elle vient de perdre son mari." MELCHIOR_"je vois que ton père t'a bien éduqué, lapin."
C'était l'insulte de trop. Wyvern sembla perdre ses moyens, mais pas assez pour se jeter sur l'homme. oui, Belphégor l'avait parfaitement bien éduqué et toujours lui avait appris à se maîtriser. Une tête froide permet de se sortir toujours d'une situation qui à premier abord, semble sans issue. Mais c'était difficile. Son défaut physique n'était plus un handicap, mais une insulte. Louise serra la manche de son fils. C'était son seul rempart, à présent. Il était encore fin, mais n'avait plus Belphégor derrière qui se cacher. Wyvern, après un moment où il sembla être glacé, reprit la joute verbale.
WYVERN_"Il semble en effet que je suis bien mieux éduqué que vous, jamais je ne me moque des défauts des autres." MELCHIOR_"Si ta mère n'était pas aussi radine, cela ferait longtemps que tu ne ressemblerais plus à une espèce de monstre."
L'homme perfide mima avec ses lèvres un bec de lièvre, sans obtenir la réaction qu'il désirait de la part de Wyvern. Il aurait aimé qu'il sorte de ses gonds, qu'il le frappe, qu'il puisse lui mettre une bonne raclée. Toujours Melchior avait marché ainsi. Les faibles se soumettent aux forts, et il n'aurait eu aucun problème à emmener Wyvern avec lui à Londres. Oui, c'était son but. Belphégor avait toujours refusé sa nature de marcheur, mais pour que la lignée continue, il fallait que ses enfants soient éduqués dans les règles... Pourquoi donc leur père s'était marié à une chrétienne aux traditions si vieillottes ? Son frère avait alors vu son don comme celui d'un démon et avait refusé que ses enfants ne sachent un jour quelle était leur véritable nature. Louise, offusquée, rougit et retint difficilement un hoquet de surprise. Il est vrai que pour Melchior, tout était si simple. La veuve savait à quel point il était riche. Une richesse venue d’on ne sait quelles malversations, ce qui faisait que tous se méfiaient de lui. Et surtout elle. Il voulait ses enfants. Pour quelle raison ? Envie, jalousie ? Non, juste cet instinct animal qui l’avait toujours caractérisé, et qui se devait de réunir autour de lui tous les membres de sa famille. La mère tira par la manche son fils qui commençait à chauffer, et tourna les talons, laissant sa fille dans les bras de Melchior, préférant abandonner un de ses louveteaux plutôt que de se battre contre ce requin. Et puis ce mot... Radine ! Si elle n’avait jamais fait opéré Wyvern, c’était pour respecter les principes de son défunt mari, et non pas par horreur de donner ! S’en était trop. Pendant le repas, l’adolescent, qui ne comprenait que trop peu ce qui se passait, contempla sa sœur, assise sur les genoux de cet homme. Il était brusque, parfois lui serrait le poignet, la tapait sur la tête, mais elle souriait, et parfois il se laissait aller à enfouir son museau dans les cheveux de l’enfant qui riait. En quelques minutes, il était devenu son père, la nourrissant de sa propre assiette. A coté de Wyven, la jumelle ruminait. Sa sœur ne la rejoindrait pas, elle était trop bien placée. Sans doute que le corps de Melchior devait être chaud et accueillant comme une tanière de renard. Et ses gestes animaux -Wyvern crut saisir un coup de langue de sa part dans le cou de sa cadette- semblait si doux, finalement. les deux rejetons de l’autre côté de la table étaient jaloux. Tout chez cet homme les attirait, bien qu’il soit détestable. Louise surprit leurs regards désespérés envers cet énergumène malvenu, et son cœur se serra. Jamais elle n’avait été très proche de ses enfants, mais ressentait quand même leurs doutes et envies.
Dernière édition par Wyvern H. Rosencrantz le Sam 25 Juil - 12:38, édité 2 fois
Wyvern H. Rosencrantz
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
{ True.Blood ▬ RACE: CHANGEUR ▬ MY SIDE: ▬ RELATIONSHIPS:
Les deux meutes finirent par se recroiser, lors de l’ouverture du testament du défunt Belphégor. Cette fois, les deux jumelles partirent en avant, attirées comme des insectes par une lumière invisible qui émanerait du frère de leur père. plus rayonnant que jamais, il semblait triomphateur. Titania toujours était là, avec ses yeux capables d'ébranler n’importe quel homme par leur beauté sauvage. En voyant Wyvern tenant par le bras sa mère, Melchior ne put s’empêcher d’encore une fois grimacer. C’était étrange, qu’il veuille prendre avec lui les trois enfants, mais se montrai d’une telle agressivité ! Peut-être Wyvern fronça t-il les sourcils, car la fille de Melchior rit légèrement. Un rire semblable au clapotis de l’eau, si doux. Wyvern était subjugué. Amoureux, même. Il n’y avait pas grand-chose dans le testament. Ses biens étaient répartis consciencieusement entre tous ses proches, et il n ‘y eut qu’une ou deux disputes, pour un service en porcelaine et un fauteuil en cuir appartenant à son père. S’ensuivit un repas, comme si tous les actes entourant une mort devaient être noyés dans la graisse ou étouffés avec des arrêtes de poisson. cette fois, cette mascarade de réunion familiale eut lieu chez Louise, qui désirait étaler ses qualités de cuisinière aux yeux de tous. Elle avait même invité Melchior et Titania, pour qu’aucun remous ou rumeurs ne soient créées sur leur compte. C’était un membre central de la famille Rosencrantz semblait-il, et son absence aurait été étrange.Pour les éviter, Wyvern s'enferma dans sa chambre prétextant qu'il n'avait pas faim, bien que l'envie de revoir Titania le tiraillait. mais jamais il ne lui avait parlé, et peut-être le jeune femme était-elle aussi détestable que son père. Aussi, de nombreuses années les séparaient. Le sort des trois enfants fut décidé pendant la nuit, alors que dans leurs songes ils avaient sombré. Melchior était resté alors que tous les invités étaient partis. Titania s'était endormie au fond d'un canapé et sur son corps mou l'homme avait allongé son long manteau, avant d'aider Louise à tout remettre en ordre, malgré qu'elle lui ait demandé de partir. A bout de nerf de la voir l'éviter, l'homme finit par la coincer contre un mur, lui tenant fermement les poignets, sans lui faire mal toutefois. La brune n'arrivait plus à bouger, comme piégée, et sentit le front brulant de son beau-frère se poser sur le sien, alors qu'il gardait les yeux baissés.
MELCHIOR_"Louise..."
Son nez frôlait celui de la femme, qui était plus surprise qu'apeurée, que tout à coup ce sauvage se comporta avec tant de douceur. Était-il si désespéré que cela ? Une deuxième fois il prononça son prénom, se faisant un peu plus pressant. Elle savait ce qu'il voulait. Ses enfants. Mais pourquoi ?
LOUISE_"Il ne leur arrivera rien, ici."
En le sentant si proche de lui, la mère avait compris ce qui l'inquiétait tant. Ce n'était pas tant l'éducation des trois jeunes marcheurs, non. C'était pour préserver sa race. C'était marqué dans ses gènes, comme dans ceux de tous les êtres vivants. Protéger les siens, quel qu'en soit le prix, pour que la lignée subsiste. Ce n'était pas la haine qui le rendait violent, mais bien la peur. Elle n'était pas allée à l'enterrement de ses deux filles. Oui, Melchior avait trois filles. Et deux d'entre elles étaient mortes, de façon étrange. La police n'était arrivée à rien, et de toute façon, le marcheur savait que quand il s'agissait d'histoires de créatures, ils n'étaient capables de rien. L'homme ne savait toujours pas pourquoi elles étaient mortes, et craignait que ce soit parce qu'elles étaient marcheuses.
MELCHIOR_"Mon frère est bien mort, lui." LOUISE_"C'était un accident." MELCHIOR_"Peut-être pas !"
C'était peine perdue. Le blond avait presque crié, et son visage crispé laissait transparaître son inquiétude. Il avait de grands yeux bleus, semblable à son frère et à Wyvern. Entre ciel et mer, représentant les remous de l'eau et du vent. Une couleur indescriptible qui semblait appartenir au monde du divin, et non pas humain. Louise tenta d'échapper à son étreinte, mais il ne céda pas, la clouant toujours au mur.
MELCHIOR_"Si... Si tu veux tu peux venir habiter avec nous ! Mais je veux qu'ils soient près de moi, Louise ! Si il leur arrive quelque chose et que je suis loin, je ne pourrais pas me le pardonner ! Ni te le pardonner."
Elle aurait pu lui dire non, refuser sa présence et son offre, mais elle accepta, d'un hochement compréhensif de la tête. La femme avait eut l'impression que si elle avait eu le culot de refuser, l'un des deux aurait fini raide mort sur le parquet. Par suicide, ou meurtre. Quand Wyvern apprit la nouvelle, ce fut la première fois qu'il s'opposa violemment aux décisions de sa mère. S'en était trop pour lui, il venait de perdre son père et devait à présent déménager en Irlande auprès d'un homme qui ne se privait pas de le rabaisser. Ses deux sœurs avaient déjà fini de préparer leurs bagages, toujours partantes pour une nouvelle aventure, et déjà se demandaient si elles allaient vivre dans la campagne plaine de l'Irlande ou dans une de ses villes tranquille. Wyvern refusait cette nouvelle existence, dans un pays où les moutons sont plus nombreux que les habitants au mètre carré. Il ne voulait pas quitter la petite rivière sur laquelle il naviguait, son trampoline au bout du jardin, sa balançoire vermoulue. là était toute sa vie, son enfance prolongée. Louise, voyant qu'il n'avait toujours pas bougé, décida de mettre les deux demoiselles dans la voiture de leur voisin qui une dernière fois s'étaient proposés de les emmener vers la ville, cette fois-ci vers la gare. Elle claqua la porte de tôle en fusillant du regard son fils, qui malgré tout resta debout. la voiture démarra, et le regard embêté du conducteur fit naître un sourire mesquin sur le visage de Wyvern. certainement jamais sa mère n'avait pensé qu'un jour, il se rebellerait ! Il resterait dans cette maison, qu'importe ce qu'elle dira. Mais quand il s'aperçut que l'eau et le courant avaient étés coupés et qu'il n'avait aucune idée de comment les remettre, l'adolescent enragea, fit son sac et se décida à marcher vers la grande ville. Inconsciemment, il espérait que sa mère reviendrait le chercher, mais plusieurs heures déjà s'étaient écoulées. La nuit était déjà bien avancée, et l'absence de lumière aux bords des routes lui faisait craindre des accidents. Une voiture s'approcha et ralentit à son approche. Wyvern crut qu'un badaud allait lui proposer de l'accompagner quelque part. mais à quinze ans, le seul endroit où vous emmène un étranger, c'est au commissariat, croyant que vous avez fait une fugue. Mais quand l'adolescent aperçut ses cheveux blonds et cette démarche à trois pieds, il comprit qu'il n'irait pas au commissariat, mais en Irlande. Melchior avançait vers lui, et d'une vivacité qu'on ne saurait imaginer chez un tel éclopé, frappa avec le pommeau de sa canne l'épaule de l'adolescent turbulent, qui sous la douleur lâcha la poignée de sa valise. Ainsi, il ne pourrait plus la soulever. S'ensuivit une bagatelle d'insultes, de reproches que Wyvern eut du mal à accuser. Idiot, sans cœur, ta mère pleurait par ta faute, je suis déçu, espèce de lapin, lièvre couard, pleutre et tant d'autres dévalaient la pente de la gorge de l'oncle colérique. Wyvern, glacé, le laissa saisir sa valise et la mettre dans le coffre de sa voiture, avant de se faire tirer sans ménagement vers les places arrière ou il fut jeté comme un sac de patates sans valeur. Les reproches continuaient à pleuvoir, faisant grandir la rancune de Wyvern, qui s'était laissé avoir sans protester. La voiture roulait tranquillement, et plus aucun des deux ne prononçait un mot. la radio, allumée, camouflait le silence pesant que l'air chaud de l'été clouait au sol. Pour montrer sa colère, Wyvern était prêt à tout. Il attendit qu'ils soient sur l'autoroute pour jouer son petit tour. Melchior s'était mis à siffler un vieil air qui devait traîner dans un coin de sa tête. Il conduisait bien, virages et pentes étaient manœuvrés avec douceur, et avoir mal au ventre dans une voiture conduite par cet homme semblait impossible. mais mourir, non. il glissa ses mains de chaque côté du siège de Melchior, qui cessa de siffler, flairant le mauvais coup. Puis les deux mains se posèrent sur les yeux de Melchior, qui freina et fit une embardée de côté, dans la panique. ils heurtèrent une barrière de sécurité, ce qui les empêcha de valdinguer plus loin. Puis là, il y eut une réaction que jamais l'adolescent n'avait encore vue. Sous ses mains le visage de l'homme changea, sembla s'allonger et se couvrir de poils. A peine le temps de se reculer qu'un dalmatien bondit sur lui et aboya, pattes sur ses épaules pour l'empêcher de se redresser. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Une autre voiture s'était arrêtée, et une femme, d'une quarantaine d'années, s'avança vers le véhicule. Melchior reprit forme humaine, sous les yeux médusés de son neveu et après lui avoir filé une bonne gifle, partit rassurer la femme qui s'était arrêtée. Le temps qu'ils discutaient, Wyvern se demandait si c'était bien réel, tout ce qui venait de se passer. Non, certainement pas. mais le regard de l'homme inhumain lui signifia le contraire. Sa voiture était endommagée, il n'était pas content. Le reste du voyage continua dans un silence pesant. Ils finirent par arriver à la capitale allemande, où les attendaient le reste de la troupe. Louise n'alla pas parler à son fils, bien que sa pâleur l'inquiétait quelque peu, mais Melchior eut vite fait de raconter ses bêtises héroïques.
Dernière édition par Wyvern H. Rosencrantz le Sam 25 Juil - 16:20, édité 3 fois
Wyvern H. Rosencrantz
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
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Pour la première fois de leur vie, les deux petites prirent l'avion. L'une était intenable, l'autre pétrifiée, et toutes deux se serraient contre Melchior, assis entre elles. Les trois autres étaient dispatchés au travers de l'oiseau de fer, mais l'adolescent était bien placé pour observer ses sœurs et son oncle, qui tentait semblait t-il de dormir malgré les couinements des deux souriceaux qui gesticulaient en tout sens. Louise était bien mécontente de devoir quitter sa terre natale et l'Irlande ne l'attirait point. D'ailleurs, elle ne parlait pas un mot d'anglais. Ce changement mettait aussi fin à la vie de campagnarde. Fini les bêtes d'orages, les meuglements de vaches, les mouches. Et à présent, Wyvern, n'ayant plus son père pour le protéger, se dut d'aller à l'école. Une école privée et renommée, où l'adolescent se rendit bien vite compte de ses lacunes en histoire ou en littérature, son père ayant négligé certaines matières. Son physique ne l'aida pas à s'intégrer mais ses bonnes notes en mathématiques, seule matière où il excellait, lui permit de se faire quelques amis qui comptaient sur son aide pour progresser. Mais jamais on ne l'invitait à des fêtes, peut-être était-il trop laid ou le trouvait-on trop coincé. L'adolescent ne comprenait pas pourquoi sa mère avait décidé de vivre avec cet homme qui se montrait toujours si détestable. peut-être l'avait-il menacée, peut-être s'était-elle montrée faible. Ce n'était pas un amour scandaleux qui les unissait, car ils faisaient chambre à part et s'évitaient toute la journée. Wyvern était spectateur d'une pièce digne de Beckett ou de Ionesco, où les acteurs agissaient contre leur humanité. Louise se fit évincer de sa place de mère et les jumelles se mirent à idolâtrer Melchior. Elle finit par repartir en Allemagne vivre auprès de ses parents vieillissants, reprit un travail de secrétaire et oublia ses enfants, qui ne revenaient à elle que lors des grandes fêtes sous la forme d'une carte de vœux gribouillée à la va-vite. Wyvern se retrouva seul. Ses cadettes oublièrent de lui tirer les cheveux, Titania semblait être un bloc de glace alors que son père, bouillant comme de la lave s'empressait de rabaisser l'adolescent quand il le croisait. Parfois la vouivre se hasardait à poser une question, qui toujours tournait autour de sa mère. Pourquoi les avoir laissés entre ses griffes ? Melchior se contentait de hausser les épaules et de lâcher que c'était pour qu'il les éduque selon les traditions. Mais des traditions que Wyvern ne connaissait pas. Il avait fini par oublier l'accident de voiture. Il avait juste eu une hallucination. Et la vie reprenait son cours. Les jumelles s'étaient vite fait à leur entourage, avaient réclamés cours de piano, de danse, de natation, de peinture. Une éducation de princesse capricieuse, car dès l'engouement des premiers cours passés, aller au piano, à la danse, à la piscine ou à l'atelier devenait pour elles une corvée. Leur frère se montrait plus discret et bien moins gourmand, voulant ne rien devoir redevoir à son oncle, qui pourtant de temps en temps, comme s'en voulant de ne rien faire pour son neveu, lui laissait quelques billets sur sa table de chevet que l'adolescent s'empressait de cacher dans une petite boîte à musique héritée de sa grand-mère, où cette dernière, de son temps, cachait ses bijoux es plus précieux. Il n'économisait pas pour s'acheter une batterie ou un ordinateur, non. Ces regards gênés qui se tournaient vers son visage, les mimiques de son père d'adoption, les filles qui rougissaient d'avoir des pensées cruelles vers lui que les garçons n'hésitaient pas à dire tout haut. Qu'il est laid, qu'il est moche, un monstre dirait-on. Melchior avait dit que c'était la radinerie de sa mère qui ainsi l'avait rendu, mais n'avait pas levé le petit doigt pour l'aider par la suite, alors qu'il s'abaissait lui-même aux pieds chaussés de ses deux nouvelles filles, et de son mouchoir lavait le bout de leurs chausses après qu'elles aient courues dans la jardin public situé à quelques mètres de leur grande maison. Oui, une opération chirurgicale, esthétique, pour chasser de son visage ses lèvres de lièvre et cette bosse qui lui avait valut son prénom. Mais quelle honte de l'avouer, lui qui toujours avait respecté les choix du défunt Belphégor, ne pouvait avouer qu'il allait le trahir et s'offrir un visage que Dieu ne lui avait pas donné.
Ce jour-ci, il faisait plutôt froid. On aurait dit qu'on avait enfermé la ville dans un congélateur et le noir épais comme du marc de café de la nuit semblait s'infiltrer jusque dans les lampes. A la télévision, on parlait du gel comme d'un meurtrier. La température avait chuté dans les négatifs, mais les radiateurs étaient chauds comme des flammes. Le propriétaire des lieux, craignant que ses trois adorables demoiselles ne prennent froid, avait monté au plus haut la chaudière en faisant fi du discours des écologistes. A croire qu'il voulait faire fondre la terre entière. Wyvern se baladait en t-shirt, et s'était assis au frais dans la cuisine, où Titania brodait quelques motifs floraux sur une robe qu'elle avait récemment achetée. une vraie demoiselle à l'ancienne, aussi douce qu'utile. Un chat roux entra dans la cuisine. Peut-être une des jumelles avait laissée une fenêtre ouverte et s'était faufilé jusqu'ici, attiré par l'odeur de la viande qui doucement cuisait dans le four et emplissait toute la maisonnée de sa chaude senteur. Il sauta sur la table, tout près de Wyvern qui sursauta. Titania ouvrit des yeux ronds alors que de ses longs doigts, l'adolescent caressa le poil fin du félin, qui sans prévenir se transforma en l'une des jumelles.
SOIZIC_"T'as vu ça, Wyvern ?"
L'adolescent s'écarta brusquement, croyant avoir encore affaire à une hallucination, alors que Titania se redressa, empourprée par la colère. Elle posa son ouvrage doucement sur la table et fronça les sourcils, alors que déboula Melchior, hors d'haleine, mais tout aussi en colère que sa fille. Ce fut lui qui la gronda en premier, pour un motif que ne saisit pas Wyvern.
MELCHIOR_"Tu es bien trop jeune pour jouer à ce petit jeu-là ! C'est trop dangereux, jeune fille !"
Soizic couina et pour l'une des rare fois de son existence se blottit contre son frère, comme s'il pouvait faire le poids comme le solide homme qui leur faisait face. Habitué à servir de mère de substitution, le grand-frère passa ses bras autour de la tête de sa sœur en un geste protecteur et fixa Melchior, faisant passer le sort de sa sœur avant ses questions, bien que de nombreuses commençaient à se bousculer dans sa jeune tête blonde et boutonneuse. Melchior s'avança, et de nouveau sa sœur devint un chat roux et s'enfuit vers une autre pièce. Le furieux homme voulut partir à ses trousses, mais une main saisit sa chemise et le retint.
WYVERN_"Pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe ?"
Violemment Melchior se défit de l'étreinte de la vouivre et partit d'un pas lourd vers le salon, sans donner de réponse. Titania, toujours aussi discrète, ramassa ses affaires et s'en alla à la suite de son père, laissant seul Wyvern et ses multiples questions s'occuper du repas du soir, comme toujours. Soizic ne se montra plus du reste de la soirée et Melchior s'agita pendant ses heures, la cherchant partout, mais ne la trouva pas. l'autre jeune fille craignait que sa sœur se soit échappée par une fenêtre et chercha réconfort auprès de Titania qui pour lui faire passer ses mauvais idées, disputa quelques parties d'échec où elle faisait exprès de perdre pour le plaisir de la jeune princesse. Melchior décida de dormir dans la chambre de la fugueuse, espérant qu'elle y reviendrait, cherchant refuge. Et cela marcha. En pleine nuit, il y eut des cris, des soubresauts. Un éclair roux vint traverser la chambre de Wyvern qui ferma la porte à clef derrière le chat, entendant les pas de Melchior sonner comme la fin des temps à l'autre bout du couloir. Sa jeune sœur redevint humaine, serrant contre elle une peau rousse. Wyvern se pencha vers sa cadette horrifiée et lui demandait ce qui se passait, avec un air de poisson mort tant ses yeux étaient ronds de surprise. Soizic cligna des yeux, comme si elle ne comprenait pas la question de son frère, qui dût réitérer.
WYVERN_"Soizic, comment as-tu fait ce tour de passe-passe ?" SOIZIC_"Tu n'es pas au courant ?" WYVERN_"Au courant de quoi ?" SOIZIC_"Ben... Qu'on est des marcheurs ?"
Encore ce mot. la scène de l'enterrement revint en mémoire de l'adolescent, sorte d'oublié important. Qu'étais-ce donc ? Devant l'air abasourdi de son frère, Soizic commença son récit, s'emmêlant de temps en temps les pinceaux. Sa jumelle et elle avaient farfouillé dans les affaires de Melchior et avaient débusqué son journal intime, du temps de son adolescence. Dedans il racontait la découverte de ses dons, et ce que cela impliquait. Pour illustrer ses dires et prouver ses pouvoirs, elle se servit de la peau de bête et redevint ce chat roux que Wyvern avait caressé plus tôt dans la journée. A ce moment là, Melchior saisit la poignée de la porte de le chambre de l'adolescent, et lui ordonna d'ouvrir. N'obtenant aucune réponse, négative ou positive, l'homme mûr se douta de quelque chose et menaça d'enfoncer la porte. Soizic s'agita mais Wyvern ne pensait pas qu'il en serait capable. Il ricana et lança quelques propos blessants à Melchior, critiquant sa petite taille et sa capacité à enfoncer une porte, même sous la forme d'un dalmatien. Sans répondre, le marcheur s'effaça, laissant croire à Wyvern qu'il avait gagné. Mais voyant sa sœur s'agiter et se mettre à pleurer, il douta. Melchior, se laisser abattre par quelques mots ? Impossible ! Qu'allait-il bien pouvoir faire ? D'après sa sœur, il lui suffisait d'attraper une peau de bête pour se transformer. Éléphant, tigre, araignée ? Non, double des clefs. La serrure émit un cliquetis qui fit frissonner les deux jeunes Rosencrantz et apparut dans l'entrebâillement de la porte Melchior et son dur regard.
MELCHIOR_"Il y en a deux qui se sont montrés bien horripilants, aujourd'hui."
Il tendit la main vers Soizic, qui d'un air timide, posa la peau rousse dans la paume de l'homme qui y coinça aussi sa menotte et la tira hors de la chambre, la conduisant vers son lit. Wyvern s'était attendu à essuyer le pire savon de sa vie, mais rien ne vint. pourtant, il dormit à peine, tentant d'accuser le choc de ses découvertes. En était-il capable, lui aussi ? Sûrement pas, non. Bon à rien.
Dernière édition par Wyvern H. Rosencrantz le Sam 25 Juil - 16:19, édité 3 fois
Wyvern H. Rosencrantz
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C'était était un lundi, et machinalement tous allèrent en cours où à leur travail. Wyvern essuya un cinq en littérature sans se plaindre, ayant la tête ailleurs, et passa sa fin de journée à l'infirmerie sous le regard bienveillant de la vieille infirmière qui le trouvait bien pâle, ce jeune adolescent déjà grand comme un chêne. Le soir, quand il rentra en vélo, suivit de ses deux sœurs muettes, Melchior était affalé dans un fauteuil, devant des braises qu'il attisait sans vraiment y mettre du cœur. Il semblait bien vieux tout à coup. La mine grise, un verre de whisky sans glaçon à la main. Wyvern s'assit dans le fauteuil situé en retrait, n'osant monter les marches jusqu'à sa chambre. Les deux jumelles allèrent se cacher entre les barreaux de l'escalier, ayant cet instinct de commère qui leur disait qu'une importante discussion allait avoir lieux.
MELCHIOR_"Vous êtes tous des cons."
Toujours ce franc-parler qu'admirait sans se l'avouer Wyvern, qui cette fois ne s'offusqua pas d'avoir été traité de façon si grossière, s'attendant à des explication. Puis à force d'être qualifié de tous les noms les plus absurdes, Wyvern avait apprit à passer outre et était bien las de répliquer, comme si il était déjà assez proche de la mort pour penser à défendre son honneur.
MELCHIOR_"Ç'aurait été si simple si vous étiez resté de simples humains !" WYVERN_"C'est un don merveilleux, je trouve." MELCHIOR_"Tu parles, j'ai l'impression d'être un albinos en Afrique."
Wyvern haussa les sourcils. C'était rare qu'il ait une discussion avec melchior et toujours les écourtait, se sentant mal à l'aise auprès de cet individu qu'il n'arrivait pas à cerner. Parfois doux, parfois cruel, ni gentil ni méchant, ni animal, ni humain. Un homme secret dont le passé, le présent et le futur étaient de vraies énigmes pour le blond au bec de lièvre. Cela aurait pu finir là, mais Melchior semblait bavard ce soir-là. Wyvern supposa qu'il n'en était pas à son premier verre d'alcool. Il appela les filles qui toutefois ne bougèrent pas et n'accoururent pas comme des petits chiots vers ses genoux sur lesquels pourtant elles adoraient se retrouver. Dans un soupir, il abandonna l'idée de les serrer contre lui.
MELCHIOR_"C'est pas merveilleux, c'est horrible. On est vus comme des charognards, des êtres bestiaux, des sauvages. des bêtes pires que des lycans." WYVERN_"C'est ainsi qu'étaient vus les peuples d'Afrique du nord. Mais ils nous ont apportés un grand savoir." MELCHIOR_"Oui, mais avant cela, ils ont étés traités et massacrés pendant des années. Prends la photo, dans le premier tiroir du meuble à ta droite et dis-moi ce que tu vois."
Wyvern, surpris par son ton, obéit. la voix de melchior montait et descendait, entre rage et tristesse. Jamais il n'avait observé les rares photographies qui dans les tiroirs s'étalaient. La vouivre trouva sans peine le cliché dont il était question. On y voyait Melchior et Titania, ainsi que trois autres filles. la photo devait dater, et Wyvern reconnaissait difficilement Titania, et l'avait un instant confondue avec ce qui devait être sa mère. Melchior devait avoir sur cette photographie au moins quinze ans de moins, si ce n'était un peu plus. Il ne savait d'ailleurs pas quel âge avait cet homme. Il ne savait rien sur lui.
WYVERN_"Heu... Vous, une femme..." MELCHIOR_"Anémone, ma femme." WYVERN_"Et trois jeunes filles, dont Titania, je crois." MELCHIOR_"Titania, Carmen et Léontine, mes trois filles." WYVERN_"Oh... Et que leur est-il arrivé ?"
La voix de Wyvern s'était fait douce. cette question était inutile, il savait bien ce qu'elles étaient devenues, si elles n'étaient pas ici. Melchior finit son verre puis puis s'amusa à faire rouler les dernières gouttes qui restaient au fond, comme des larmes amères. Elles étaient mortes, Carmen et Léontine. A cinq et sept ans, égorgées comme des animaux. du sang partout. C'était Anémone qui les avait découvertes, et elle en était devenue folle de désespoir. il y a deux ans, elle s'est pendue dans son hôpital psychiatrique, mettant fin à ses souffrances et augmentant celles de son mari, que certainement elle avait oubliée, dans ses maux infernaux. Wyvern entendit Melchior renifler. Jamais le coupable n'avait été attrapé, et le père ne voyait comme fautif que ce groupuscule de sorciers qui s'en prenait à tout ce qui leur semblait indigne de vivre. Ils auraient pût se cantonner aux vampires et lycans et laisser les marcheurs tranquilles. Jamais Melchior n'avait fait preuve de cruauté, malgré parfois ses pulsions meurtrières dû à son instinct animal trop développé pour un être soi-disant humain. Son père souvent lui en avait fait la reproche, mais c'était incontrôlable. Pire qu'un animal, disait sa mère, en lui tirant les oreilles quand elle le sermonnait, avant de l'enfermer dans la salle de bain.
MELCHIOR_"Tuées !"
Ce mot lui avait échappé comme un gros mot que l'on défend de prononcer aux enfants, mais qu'ils lâchent quand même quand leur langue les démange trop. Wyvern jamais n'aurait voulut entendre ce mot, aurait préféré rester dans son ignorance. Les jumelles étaient pétrifiées, et comme désolées. La pièce s'emplit doucement de souffrance et Wyvern grimpa les marches de l'escalier, désirant ne pas être noyé par la mélancolie qui doucement montait, engloutissant Melchior, qui restait immobile face au feu. Quand Wyvern redescendit pour préparer le repas du soir, il avait disparu, et ne rentra que le lendemain matin prendre une rapide douche avant d'aller travailler. Il voulait les protéger, ce qui expliquait tous les secrets qui l'entouraient et dont ils faisaient partie. Mais Wyvern ne désirait pas devoir toujours vivre sous la coupelle de cet homme, et désirait ardemment faire ses preuves, prouver qu'il pouvait très bien se protéger seul.
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Wyvern H. Rosencrantz
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
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Malgré les confessions de son oncle, leurs relations ne s'étaient pas améliorées, et à présent ils s'évitaient comme s'ils se craignaient. Les deux jumelles continuaient de s'en approcher, mais cette fois avec plus de délicatesse. peut-être commençaient-elles à grandir. Wyvern réussit à chiper une peau dans le bureau de Melchior. Ce dernier étant thanatopracteur, il s'entrainait souvent sur des animaux. Ses débuts n'étaient pas fameux, en témoignaient des restes de peaux inutilisables, ou alors qu'il gardait pour pouvoir se transformer. Chaque jour, il s'entraînait à l'insu de tous, dans un parc qui bordait un long fleuve boueux scindant la ville en deux. Il rentrait toujours à l'heure, pour éviter que l'on se doute de quelque chose. Des jours durant, il n'arriva à rien, et craignait ne pas avoir ce don que semblaient partager tous les Rosencrantz. Il suffisait à sa cadette une seconde pour devenir animale, et lui, avec toute la concentration qu'il pouvait avoir, n'arrivait à rien ! Un jour où ils avaient étés libérés plus tôt, un professeur étant absent, quelques uns s'amusèrent à suivre Wyvern, dans l'espoir de trouver quelque chose pour lui faire peur, mais la situation se retourna bien vite contre eux. L'adolescent s'était assis sur un banc reculé devant lequel personne ne passait, et avait saisi le morceau de peau. Il n'avait aucune idée d'où il provenait. Certainement d'un chien, son oncle semblait aimer travailler dessus, mais l'absence de pilosité de la peau laissait flotter le doute. Cinq personnes devant lui surgirent. Trois garçons, deux filles, tous de sa classe, formant un demi-cercle autour de lui, comme si ils désiraient l'acculer. Wyvern leva ses doux yeux vers eux, qui le fixaient sans rien prononcer, se contentant de ricaner. C'était son visage qui les faisait tant rire, et quand Wyvern voulut s'en aller, ils l'en empêchèrent. Eux, enfants de bonne famille, cheveux lissés, notes parfaites, voulaient jouer aux rebelles alors qu'ils n'avaient rien contre quoi se rebeller. juste un désir d'embêter quelqu'un alors qu'ils pouvaient tout aussi bien se défouler en jouant une partie de golf avec leur grand-père. L'un deux voulut soulever ses mèches blondes, mais le marcheur répliqua violemment. Il auraient pu aller voler en bande dans un hypermarché, remplir un caddie jusqu'à la gueule, menacer la caissière avec un couteau et s'en aller en ricanant. Mais non, pas assez de force, d'énergie pour oser. S'en prendre à Wyvern était si simple, pensaient-ils. Mais braquer un magasin leur aurait valut moins d'égratignures. Sous ses chemises que toujours il prenait trop larges se trouvaient ses muscles précocement formés par ses escapades dans la nature, du temps où les paysages de l'Allemagne s'étalaient à sa vue. Personne n'avait tenté de toucher son visage depuis tant d'années. Tombe comme une quille, tombent sur lui comme loups rageux. Puis tout à coup son corps changea. ses mains devinrent plus solides, ses doigts rétrécirent légèrement. Il lui sembla prendre quelques centimètres alors que ses jambes s'épaissirent. Alors qu'il contemplait ses bras, aux poils alors blonds devenus bruns, les autres élèves s'écartèrent, comme horrifiés. Wyvern voulut parler, mais le son rauque de sa voix le fit taire. Il était toujours humain. Mais un autre. Sa large chemise le serrait, et ses chaussures étaient trop petites. Une fille cria, et il comprit, qu'il devait s'en aller, saisissant sa serviette et partant sur le petit sentier de graviers. Étais-ce véritablement possible ? Et comment allait-il faire pour redevenir humain ?
Il n'y avait que Melchior qui pourrait le sortir de ce mauvais pas. Mais comment allait-il lui avouer qu'il avait volé une peau dans son bureau ? Et cette peau devait être... Humaine ! Immobile devant la porte, Wyvern n'osait entrer, de peur d'affronter le maître des lieux. Il y eut alors la tête de Soizic qui passa par une fenêtre, comme un ange serait apparu devant une sainte femme. Elle reconnut les affaires de son frère, mais pas l'homme. Une peau basanée, une pilosité importante. Mais elle comprit. Ce regard était celui de son frère. En douceur elle dévala les escaliers, et entrouvrit la porte, timidement. Oui, c'était bien Wyvern. Dans la peau d'un autre. Pas besoin de mots, elle comprit. Il avait l'air désespéré.
SOIZIC_"Il faut aller voir Melchior."
C'était jeté comme si c'était inévitable, comme si il était condamné à mort. Soizic avait toujours su reprendre forme humaine, mais son frère ne semblait pas y arriver. C'est à ce moment là que Melchior surgit, et dans un glapissement sursauta, comme si il venait de voir un revenant. Soizic s'en alla en courant. Une fille rusée, mais plutôt couarde pour laisser son frère seul face à cet homme qui était passé de blanc à rouge. Il tonna le prénom de la vouivre, qui tressauta et serait bien ressorti si la porte n'était pas déjà fermée derrière lui.
WYVERN_"Je n'ai pas fait exprès !" MELCHIOR_"Si tu étais devenu serpent, je t'aurais volontiers brisé en deux ! Idiot, rends-moi cette peau !" WYVERN_"Je... Je..."
Ces bredouillements laissèrent le temps à Melchior de comprendre qu'il était bloqué. Il s'approcha donc, et avec plus d'efficacité que les précédents agresseurs, décrocha un sublime coup de poing en plein dans la caboche de la vouivre qui, inanimé, s'étala par terre. Sous sa véritable forme. c'était le seul moyen que sous le coup de la colère avait trouvé l'homme pour défaire le sort, et cela avait parfaitement marché. Il reprit sa peau, et laissa l'adolescent étalé dans l'entrée, avant de crier à Titania de faire un brin de ménage. Le Ministère de la Magie n'allait sans doute pas tarder à venir leur rendre une petite visite.
Deux jours plus tard, ils arrivèrent. Wyvern n'avait à présent plus le droit de sortir, pas même pour aller en cours. A présent, il devait avoir une sacré réputation. Cinq témoins ! Melchior n'aurait jamais pensé que cela lui attirerait tant d'ennuis, que de prendre les trois enfants de son frère sous ses ailes. Vers dix-neuf heures surgirent deux hommes qui se présentèrent comme appartenant au Ministère de la Magie. Titania les introduit dans le salon où les attendait son père, ruminant sa défense, puis y fit descendre les trois turbulents enfants, qui n'avaient aucune idée de ce qui allait se passer. En les voyant s'installer, l'un d'eux ne put réprimer un sourire, loin d'être bienveillant. Le plus grand des trois le prit pour lui, et pencha la tête, cachant son visage déformé. C'était certainement sa faute.Titania leur avait expliqué qui ils étaient, et qu'ils ne craignaient rien. La mère de Titania étant une farouche sorcière, elle avait transmis ses dons à sa fille, qui n'hésiterait pas à s'en servir si jamais ils avaient le moindre geste déplacé. Jamais ils ne s'étaient montrés très accueillants avec les marcheurs. Avec pour formule de politesse une tasse de thé, la discussion commença, prise entre l'angoisse des enfants et la rage des adultes. Un dénommé Joshua semblait servir de porte parole, alors que son second restait muet et se contentait de siroter son thé.
JOSHUA_"Certainement que vous savez pourquoi nous sommes là." MELCHIOR_"Simple accident. Les débuts d'une vie de marcheur est aussi difficile que celle d'un sorcier, il y a parfois des dérapages." JOSHUA_"Il a été très dur de convaincre les cinq adolescents qu'ils avaient eut une hallucination. Et je me serais plus attendu à ce que ce... Jeune marcheur se change en animal, mais on m'a rapporté..." MELCHIOR_"Que c'était un être humain, je sais." JOSHUA_"Une explication ?" MELCHIOR_"une peau de lycan." JOSHUA_"C'est dangereux, nous allons devoir la reprendre." MELCHIOR_"je l'ai déjà détruite." JOSHUA_"Vraiment ?" MELCHIOR_"Oui." TITANIA_"Vous savez à quel point père est précautionneux." JOSHUA_"Hm. il serait mieux que vous reveniez vous installer en Angleterre, il est plus aisé pour nous de vous surveiller là-bas..." MELCHIOR_"Et plus facile de nous tuer, hein." JOSHUA_" Croyez-vous toujours que c'est de notre faute ?" MELCHIOR_"Oui." JOSHUA_"Allons, voyons... Pourquoi donc vous exterminer ?" MELCHIOR_"Pourquoi exterminer loups-garous et vampires ?" JOSHUA_"Avez-vous envie de rejoindre votre père à Azkaban, sieur Rosencrantz ?"
Les deux hommes s'étaient levés, Melchior en premier, sous le coup d'une forte émotion. Leurs muscles frémissaient, et Titania avait baissée la tête. Azkaban ? A l'oreille de Wyvern Soizic murmura que c'était une prison pour sorcier, certainement qu'elle avait saisi cette information dans le journal de son oncle qui brusquement s'était rassis, comme si il venait de reprendre ses esprits. Joshua resta debout, l'air désolé que Melchior se montre si brusque avec lui. Il était chargé du dossier de ce marcheur et n'avait jamais imaginé que s'occuper d'une telle créature était si compliquée. Le Ministère de la Magie gardait un œil ouvert sur ses activités, comme s'ils craignaient qu'il ne les renverse. C'est vrai qu'il n'était pas un simple marcheur. C'était une espèce de monstre, un des plus doués, capable avec juste un sabot de cheval de se transformer. Peut-être même juste avec un crin. On l'avait laissé en liberté pour qu'il puisse s'occuper de ses enfants, sous étroite surveillance. Peut-être aurait-il préféré la prison. Joshua se déplaça sans jeter le moindre coup d'œil aux enfants de Belphégor et vint s'asseoir auprès de Melchior, le saisissant par les épaules pour l'empêcher de reculer.
JOSHUA_"Il serait préférable pour tous que vous regagnez le sol anglais. Peut-être là-bas pourrions-nous vous laisser plus de libertés."
Melchior resta silencieux, détournant la tête, mais ses poings serrés laissaient percevoir la rage qui montait. Il savait ce que cela signifiait, depuis le temps, il avait apprit à connaître la façon d'agir du Ministère. En Irlande, son pouvoir était assez faible alors que sur le sol anglais, c'était tout le contraire. Si Joshua lui parlait de rentrer au pays, ce n'était pas une proposition. c'était un ordre. L'envoyé ministériel finit par se lever, et suivi de son acolyte, quitta la pièce en direction de la sortie. A la seconde même où ils fermèrent la porte, Melchior lança dessus un gros livre. Le mystère autour de cette personne s'épaississait au fur et à mesure que des faits apparaissaient. Wyvern avait saisi que tout était de sa faute, mais encore une fois, le courroux de son oncle ne se fit pas sentir.
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Wyvern H. Rosencrantz
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Les mois s'écoulèrent sans que Melchior ne se décide à changer de pays. Il restait face au feu, fumant la pipe. ou sortait canne à la main faire un tour dans la ville, en compagnie de Titania. En secret, Wyvern continuait de s'entraîner aidé de ses deux sœurs, et arriva enfin à reprendre forme humaine sans avoir besoin d'être assommé, sans avoir véritablement compris les mécanismes complexes de la transformation. Melchior s'était fait plus indulgent, et Wyvern ne suivait plus aucune scolarité. Pour passer le temps et avoir l'impression de faire quelque chose d'utile, il potassait les livres d'anatomies, de conservation des corps et de taxidermie qui remplissaient les étagères de la maison. Les jumelles tout doucement commençaient leur adolescence, et accrochaient des posters de leurs chanteurs favoris aux murs. Le week-end, Wyvern les emmenait faire des ballades à cheval, à la patinoire ou jouer au tennis sous l'œil attentif et maternel de Titania. Ils n'y pensaient plus, quand Joshua, vers la fin du printemps pointa son nez, cette fois entouré de trois solides hommes. Toujours avec ce même air désolé. Son discours fut cette fois plus clair, et après un froid échange avec Melchior, il lui demanda de les suivre. Pour être jugé. Le Ministère lui avait prodigué tous ses soins, et quand il lui demandait de revenir sur le territoire anglais, sieur Rosencrantz jugeait bon de tenir tête. c'était pour eux l'erreur en trop, et cette fois, rien ne pouvait y faire. Melchior ne broncha pas, comme si il attendait cela depuis la nuit des temps. Il s'y était fait, il allait crever. Ses cheveux commençaient à blanchir, des rides formaient comme des sillons de pluie dans un champ de guerre. Il disparut dans l'encadrement de la porte, laissant seule la petite troupe en compagnie de Joshua, qui allait leur donner leurs dernières instructions. Faire leurs valises, prendre le train, puis l'avion. Dans Londres même, le Ministère de la Magie leur avait dégoté une maison, certes un peu vieille, mais où ils seraient bien. Évidemment, c'était à eux de la payer, le compte en banque de Melchior étant largement suffisant pour cet achat. Titania versa de nombreuses larmes. Il l'avait toujours choyée comme une enfant, Melchior. S'occuper de toute une maison, des factures, de ces idioties faites de chiffres dont elle ne comprenait pas le sens. Et comment gagner sa vie, comment tout faire à la fois ? L'envoyé ministériel tentait de la réconforter, lui disant qu'elle était superbe et intelligente, qu'elle saurait quoi faire. La belle se laissa porter par ses paroles pleines d'espoir, entre abattement et courage. Wyvern lui, avait du mal à accuser le choc, de voir partir du jour au lendemain cet homme que si il l'avait détesté, restait dans son cœur comme un second père qui les avait nourris du mieux qu'il pouvait. Ce n'était que maintenant que la vouivre se rendait compte des marques d'affection que de temps en temps son oncle laissait transparaître, du petit monde qu'il avait construit pour eux. Le prix exorbitant de l'école, les lits à baldaquins de ses sœurs. Il ne lui avait pas même dit au revoir.
La maison que leur avait trouvée le Ministère de la Magie se trouva être un minuscule appartement en plein centre. C'était provisoire, certes, Titania n'avait qu'à chercher mieux, si toutefois cela restait aux alentours de Londres. Mais elle n'en avait pas le courage, se rendant compte que sans son père elle n'était rien. C'était comme si on lui avait ôté une partie d'elle, de son âme, de son esprit. De son corps. Si elle se faisait belle, c'était pour qu'il la regarde et se dise chanceux d'avoir si adorable enfant à ses côtés, mais à présent, maquillage, cuisine, ménage lui semblaient des occupations inutiles et vaines. Toutes ses journées, elle les consacrait à écrire à Melchior, espérant que ses courriers lui parviendraient, où au ministère, réclamant un droit de visite, même si cela devait être le dernier. Le revoir une dernière fois. Ce droit finit par lui être accordé, à elle et les trois autres fauves. Parce qu'il avait été jugé, et envoyé à Azkaban, pour de bon cette fois. Titania savait qu'il n'en sortirait jamais, et qu'une fois enfermé là-bas, pour toujours sera séparée de ce père qu'elle aimait tant. Wyvern, par ces tribulations malchanceuses, en quelques mois se trouva endurci, changé. Voir Titania dépérir sans qu'il puisse faire quoi que ce soit l'atteignait plus qu'il ne l'aurait pensé. Plus question d'aller à l'école, c'était à lui de s'occuper de la maison. Ses sœurs le regardaient faire sans jamais l'aider, étant restées de véritables petites princesses aux privilèges absolus, même dans la médiocre pauvreté de ces longs mois douloureux. Inconsciemment, Wyvern décida de prendre la place de Melchior, adoptant ses geste, ses humeurs, ses goûts. Sa façon de vivre. Son caractère doux devint plus âcre, ses mots rares et durs, ses sourires incertains, ses regards longs et mélancoliques. Il arrêta de se chamailler avec ses sœurs, se contentant d'ignorer leurs piques qui se faisaient de plus en plus rares, et préféra pour châtiment son silence aux cris qu'avant il poussait. Il aurait été copie conforme, sans ce physique sur lequel tous continuaient de se retourner. Ne restait de son enfance que sa fraîche candeur qui l'empêchait de devenir un vieux et con crouton. Ces changements, Melchior les vit directement quand il vint le voir une dernière fois. Son port de tête altier, ses mains immobiles croisées sur ses genoux, cet air affecté et ennuyé. Cela lui arracha un soupir et un demi-sourire. Il voulut tendre une main pour lui caresser le visage, mais ses liens l'en empêchèrent, ainsi que les gardiens. Ainsi donc, il devenait lui. C'était comme se regarder dans un miroir, et savoir qu'il pourrait mourir, toujours il vivrait, d'une certaine façon, à travers ce garçon.
MELCHIOR_"Fais un vœu."
Wyvern haussa un sourcil, et sembla réfléchir. Son oncle devenait-il fou, pour lui demander une telle chose ? Ses yeux pétillaient de malice. Parait-il que l'on redevient enfant en vieillissant. C'est vrai qu'on est trop sérieux quand on est jeune, et que les vieux sont largement plus détendu. Wyvern hocha la tête, souriant. Allez. C'était le dernier vœu que formulait Melchior. Autant qu'il se réalise.
WYVERN_"Je voudrais devenir un autre. Plus chanceux, moins malheureux."
L'oncle sourit, s'affalant dans sa chaise, et leva son pouce. A croire que sans ses costumes et ses cravates pour l'étrangler, il respirait mieux et était moins coincé. Il fit signe à la vouivre de s'en aller, pour laisser la place à Titania, qui grise de larmes, ressemblait à une biche, avec ses grands yeux humides et ses membres graciles et blancs. Wyvern, en quittant la pièce, la vie embrasser son père sur le front, s'accrochant à lui comme à un radeau dérivant. Le soir même, elle se tua. Quatre mois plus tard, on rapporta que Melchior avait succombé.
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Wyvern H. Rosencrantz
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VIII ; Le vilain petit canard devint un bien vilain cygne ,
Joshua décida de les prendre sous sa tutelle, plutôt que de les renvoyer chez leur mère, jugeant préférable de garder un œil sur eux,en bon employé ministériel qu'il était. Il s'était souvent considéré comme le garde fou de la folie de Melchior, et avait décidé, malgré son grand-âge, de continuer à épier la lignée Rosencrantz, comme si toute sa vie était consacrée à ces êtres charognards que tous débectaient. Mais pour lui, ils étaient comme des expériences, et l'homme tentait de les dresser comme s'il s'agissait de petits chiots. Certainement avait-il fini par s'attacher à eux, car il fit exécuter les dernières volontés de Melchior. L'une était pour Wyvern, qui consistait à lui offrir une coûteuse opération chirurgicale. Pour l'aider à changer de vie était-il marqué dans sa dernière lettre. Wyvern ne comprit pas en quoi cela consistait. Comment, en changeant d'apparence, allait-il changer de vie ? Étais-ce possible ? Une grande noirceur s'était étendue en lui, et la seule chose en laquelle il croyait à présent était le malheur. Il se laissa opérer, respectant les choix de Melchior, avec autant d'intérêt que si il lui avait livré sa collection complète d'encyclopédies sur les insectes. Et encore, cela lui aurait certainement fait plus plaisir, Wyvern ayant décidé de devenir taxidermiste. C'était la façon la plus simple de marier ses capacités de marcheur à une vie active. Avec le temps et à force d'entraînement, le jeune homme était parvenu à démultiplier ses dons, pourtant bien moindres à ses débuts. Il n'atteignait certainement pas le niveau de son oncle, mais avait assez de puissance pour en un clin d'œil passer d'homme à bête. Joshua l'avait déjà surpris se changer, et avait consenti que c'était un don utile, quoique cela inspirait une certaine crainte. Les peaux mortes sont rarement bien vues, et Wyvern avait prit l'habitude de se balader avec toujours de la peau sur lui. Le cuir de ses chaussures, de ses gants, ou la fourrure d'un manteau. Il sortait rarement, et ce faible attrait pour le dehors était la seule chose qui faisait que Joshua ne voyait pas en lui une menace, le laissant vivre sa vie tranquillement entre les murs de sa vieille demeure qui avait vu partir tous ses enfants et vu venir les Rosencrantz.
Pendant des semaines qui semblèrent interminables pour les deux sœurs de l'homme vouivre, pressées de découvrir son nouveau visage, Wyvern garda des bandages sur son visage. Se faire opérer de la lèvre et du front en même temps avait été risqué et difficile. Ouvrir la bouche lui faisait mal, et même fermer les yeux. Quand il ôta enfin ses bandes, de larges ecchymoses bleues, noires, jaunes s'étalaient comme des balafres sur son tout nouveau visage. Wyvern avait toujours trouvé que la nature avait un drôle de sens de l'humour. On dit que la beauté est naturelle, hors Wyvern était loin d'être un être fatal au naturel. Le naturel, après cette opération, le blond n'y croyait plus. Si le beauté est naturelle, la précision, elle, était chirurgicale. Et la précision, elle plaît, à Wyvern. Sans ses tares, un visage nouveau se révélait, à croire que le médecin s'était emporté, rabotant son nez et changeant ses yeux. Il retrouvait les traits fins, la large mâchoire de son père et de son oncle, la bouche sensuelle de sa mère. Quand Joshua le vit, malgré les bleus qui boursouflaient encore son visage, il le compara à un vampire. Bien que Wyvern n'avait jamais vu de vampire, cela lui fit très plaisir. Il était beau. Il se mit à sortir, semblant revivre petit à petit, sans toutefois quitter le caractère aride que sa confrontation avec Melchior lui avait donnée. Il redécouvrit le regard des femmes et leurs charmes, comme si... C'était une autre vie. Son vœu s'était réalisé. Une autre vie qu'il consacra aux autres. A les aimer, et aussi à les faire souffrir. Plus les faire souffrir, d'ailleurs. Sa beauté était devenue le prétexte de sa cruauté, et on le pardonnait malgré ses mots durs, ses moqueries, fourberies, son avilissement. Son caractère était devenu complexe. Parfois gentil, parfois méchant, souvent absent, comme happé vers des rêveries moins grise que le bitume de la ville. Plus complexe que Melchior, qu'il n'avait pourtant jamais comprit. C'était indescriptible, tous les sentiments qui se mouvaient en lui, tous sortis d'éducations différentes. Aimer ou pas, toucher, casser, fuir, il ne savait jamais comment véritablement réagir quand vers lui certains levaient leurs regards. Il s'éloigna de ses sœurs et imperceptiblement échappa à Joshua, se rebellant contre lui comme il avait fait contre son oncle, refusant d'être sous sa tutelle. Il ramenait des filles, qui jamais ne restaient. Un jour blonde, l'autre brune, parfois rousse. Elle devenait végétarienne, puis détestait l'alcool, avant d'être une accro à la viande rouge et fan de football. Elle était russe de passage, beauté glacée, ou rondelette londonienne, humoriste et sympathique. Ou un brin éméchée, venue d'une grande famille, parfois plus âgée que lui. Souvent plus âgée que lui. Elles n'avaient aucune place dans son cœur, et juste un bout de matelas dans son lit. La plupart du temps, il ne les touchait pas, comme si cela l'ennuyait. ce qu'il voulait, c'était aller à l'encontre des valeurs qu'on lui avait apprises. Il cherchait les siennes, au travers de toutes les femmes qui parvenaient à le séduire, de toutes les bêtises qu'il pouvait faire. Joshua finit par ne plus supporter cette attitude, et demanda à l'adolescent, devenu adulte, de quitter leur maison. Wyvern ne refusa pas, c'est ce qu'il cherchait. Tout ce qu'il demanda, en cadeau d'adieu fut de voir ce fabuleux chemin de traverse, qui revenait tant dans ses discussions. Jusqu'alors, Wyvern était resté loin des sorciers, lion en cage, et désirait plus que tout en voir quelques uns. Joshua, toujours trop bon, le lui permit. Il ouvrit un monde nouveau au Rosencrantz, qui, émerveillé, fut un peu déçu que les sorciers ne soient pas tous aussi spectaculaires qu'il ne l'aurait imaginé. Beaucoup d'eux étaient moins bien attrayant que lui-même.
Et il y eut cette odeur, qui lui fit penser à son oncle. Cela venait d'une petite boutique d'ingrédient, fermée par des planches de bois. Son tuteur lui expliqua que le propriétaire était parti. C'était un marcheur, Wyvern en avait la conviction. L'odeur stagnante lui permettait de le savoir. Sur un coup de tête, le blond décida de reprendre la boutique. Il contacta l'ancien possesseur, qui s'avéra bien être un de sa race. Vieux, tremblant, mais encore vivant, il lui céda volontiers sa boutique contre un peu de pécule, et se permit de donner une formation légère à Wyvern, avant de lui transmettre ses livres où étaient son savoir. C'était tout nouveau pour la vouivre, qui n'y connaissait rien en que de rat, larmes de phénix, tue-loup ou autres ingrédients de potion. Ses débuts furent difficiles, mais il ne se laissa pas abattre, comme à chaque fois. Il rapatria les biens de Melchior, dont beaucoup, il s'en aperçut alors, se révélaient toucher à la magie. Il n'y avait pas que des peaux, mais aussi une baguette, quelques vieux livres, des ingrédients séchés. Cela semblait si ancien, mais les ingrédients ne vieillissent pas, surtout quand il s'agit de crins de licornes. Rapidement Wyvern se fit un nom sur la rue marchande, mais comme si des informations avaient filtrées du ministère, on le surnomma peau d'homme, certainement en rapport à sa première transformation. Qu'il soit un marcheur n'ait un secret pour personne, et certains craignent d'entrer dans sa boutique tout comme lui craint de finir comme Carmen et Léontine.
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Wyvern H. Rosencrantz
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
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Pseudonyme : Vous pouvez m'appeler patate. Patate cuite, patate douce, patate mutante, qu'importe. Je suis une patate, après le reste, on s'en fiche. Pourquoi prendre un pseudonyme intelligent quand les plus bêtes sont libres ? Patate et fier de l'être. Âge : Dix-sept ans, ben oui. Je suis une vieille patate. mais j'ai encore toute ems dents. une patate avec des dents, c'est amusant ça, tiens. *se gratte la tête* Nombre d'année de rp dans les pattes : Heu...Cinq ou six ? C'est déjà pas mal. Mais cela ne veut pas absolument dire que je fais que des textes merveilleux de trois cent lignes. Alors vous attendez pas au miracle hein, je ne suis qu'une... Patate. Comment avez-vous découvert le forum : J'étais sur l'ancienne version et ho, mais qui voilà qui débarque sur la nouvelle, suite à un mail dans sa boîte ! Ben voui, c'est moi. En plus sur ce forum je peux lire ce qui est écrit, même en plein jour, c'est merveilleux. Que pensez-vous du design ? Du contexte ? Bref du forum en lui-même ? Heu... le design je vais pas me mettre à rouspéter hein, j'arrive à lire et mon écran n'affiche pas les bonnes couleurs. Mais tout semble se suivre, du bon boulot, comme d'habitude. Le contexte aussi est bien, du Harry Potter sans Harry Potter, voilà qui me plaît ! Tout est bien quoi. Et a intérêt à le rester. Note de présence sur 10 : Eh bien... Je passe en moyenne tous les jours, sauf quand j'ai plus internet (mon routeur aime merder, il en a après moi). En temps normal, je dirai 7/10. Car si je passe tous les jours, cela ne veut pas dire que je poste tous les jours. Célébrité sur l'avatar : Heu... un allemand... J'oublie toujours son nom. Aaron Bruckner. Allez, une fois noté, hop, je l'oublie de nouveau. De toute façon, personne le connais ce type (ben en même temps, arrête de piocher dans les tops models, patate). Code du règlement : Ok by Evaly s'en vont cueillir des pommes dans le verger du voisin. Savez-vous qu'a Japon, une pomme peut coûter jusqu'à quinze euros ? Oui bon je me tais. J'espère que je n'en ai oublié aucun... Ah, et le petit mot de la fin : ma fiche est longue, je vous permets de la lire en diagonale :'D (comme si vous aviez besoin de ma permission, en même temps).
Ellea K. H. Parker
—Talga Vassternich; Mérite ta victoire
▬ AGE : 34 ▬ NOMBRE DE MESSAGES : 145 ▬ LOCALISATION : Si proche et si loin d'ici ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Je dirais bien le veritaserum... | L'avada ça compte ?
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▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
{ True.Blood ▬ RACE: CHANGEUR ▬ MY SIDE: ▬ RELATIONSHIPS:
... Oui, je pense bien. La fin est un peu rapide, mais développer plus aurait fait beaucoup trop ^^' Donc je m'arrête là (et me retiens fortement de rajouter des trucs, gr.) En espérant que tout se tienne et qu'il n'y ait rien à rajouter et aucun contresens. J'me suis un peu emporté sur cette fiche. :'3
Ellea K. H. Parker
—Talga Vassternich; Mérite ta victoire
▬ AGE : 34 ▬ NOMBRE DE MESSAGES : 145 ▬ LOCALISATION : Si proche et si loin d'ici ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Je dirais bien le veritaserum... | L'avada ça compte ?
{ True.Blood ▬ RACE: Sorcier ▬ MY SIDE: Membre du Ministère ▬ RELATIONSHIPS:
Je ne vois pas de raison valable pour ne pas te valider ^^ Tu peux aler faire ta fiche de lien ainsi que ta fiche de rp ^^
Wyvern H. Rosencrantz
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
{ True.Blood ▬ RACE: CHANGEUR ▬ MY SIDE: ▬ RELATIONSHIPS:
^-^ Merci bien pour ta rapidité et de t'être occupée de moi ! J'vais pouvoir mumuser :3 (Quand j'aurais correctement Internet, et là c'est pas gagné...)
Alwën E. de Longsdale
« Dyscorde » || Pretty Smile for the Devil.
▬ AGE : 31 ▬ NOMBRE DE MESSAGES : 365 ▬ LOCALISATION : Comme le dirait ma chanson... « Tapie dans l'ombre, j'attends ma nouvelle proie.. » ▬ BAGUETTE MAGIQUE : / ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : /
▬ AGE : 33 ▬ NOMBRE DE MESSAGES : 111 ▬ LOCALISATION : Toujours là où on ne m'attend pas! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : 27.5cm - Bois de cerisier - Crin de licorne femelle ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Veritaserum - Flambios
Bienvenue à toi, premier changeur du forum =D Bon jeu (=
Wyvern H. Rosencrantz
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 21 ▬ LOCALISATION : Ici et là... Ah non, par là ! ▬ BAGUETTE MAGIQUE : Aucune, mais il aimerait bien en avoir une. ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Philtre de paix - Sectusempra
{ True.Blood ▬ RACE: CHANGEUR ▬ MY SIDE: ▬ RELATIONSHIPS:
Merci à vous tous pour votre acceuil °v° Pas assez rapide Alwën, c'est pas bien ça xp Et moi aussi je surkiffe grave les surnoms que je trouve. (J'ai bouffé plein de sucre, je parle bizarrement...)
Faith A. Lyswood
_WEREWOLF
▬ AGE : 38 ▬ NOMBRE DE MESSAGES : 55 ▬ LOCALISATION : Londres... étrange non ?
Bienvenue cher monsieur le marcheur, amuse-toi bien ici
Xerxès Lauwrence
_WEREWOLF
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 38 ▬ LOCALISATION : Derrière une bouteille de Whisky ▬ BAGUETTE MAGIQUE : 29,3 cm - Bois de Peuplier - Un poil de Sombral ▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Tue-Loup // Evanesco