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 Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]

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Faith A. Lyswood
_WEREWOLF
Faith A. Lyswood


▬ AGE : 37
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 55
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MessageSujet: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 1:28

    Il est des soirs où le besoin de solitude se fait plus fort, plus insistant, gravant dans votre chair ce désir maladif de les éviter tous autant qu’ils sont, ces semblables, ces amis, ces collègues… Car aucun d’eux n’est en mesure de saisir, d’ébaucher, d’ébranler… les mystères d’une âme qui se referme avec l’avidité de cette indicible sensation d’étouffer. Et justement…

    Il avait recommencé cette chose qui l’agaçait tant, et vis-à-vis d’un simple loup qui ne se comportait pas autrement qu’amicalement, son loup prenant le pas sur la raison, paraissant presque l’étreindre, l’enfermer dans ce drap invisible qui finirait par le pousser à la contraindre. Et elle préférait mille fois mourir que de lui appartenir, enfin… lui ou un autre c’était du pareil au même, elle aimait songer à d’autres choses, laisser son âme dériver sur les mers de cette liberté qu’elle cherchait par tous les moyens sans avoir à quitter la meute, sans avoir à dépendre d’un mâle pour devenir quelqu’un. C’était ridicule comme idée… il fallait que les choses changent, mais peut-être préférerait-on la caser que l’écouter. Ainsi, signifiant comme à son habitude son déplaisir face à cette situation qui lui paraissait de plus en plus détestable, à tel point qu’elle aurait aimé qu’il finisse par aimer Nyla, leurs sentiments s’en trouveraient partagés, et elle-même ne se sentirait pas finalement enchaînée comme elle avait l’impression que l’on cherchait graduellement à lui imposer.

    C’était comme un diable qui vous dévorait les entrailles, la poussant à s’esquiver de tout cela, à se changer les idées en marchant… et cela faisait déjà un long moment qu’elle tournait dans Londres, il n’y avait que ses pas qui savaient réellement où elle se rendait, rien d’autre ne comptait en fin de compte. Même si elle avait tout simplement ralenti l’allure, commençant à profiter pleinement de cette brise qui effleurait sa peau d’une manière indistincte, soulevant sa chevelure rousse comme s’il s’agissait d’un voile délicat consumé par les flammes. Tant qu’à faire, elle aurait presque préféré pouvoir aller dans la forêt, se détendre en gambadant tel le fauve qu’elle était au fond d’elle et qui la rendait finalement si différente. Contrairement à d’autres qui continuaient à détester les vampires, au même titre que certains sang froid, la jeune femme s’en moquait, se désintéressant de leurs actes, de leurs êtres, les laissant assassiner dans un recoin une femme sans qu’elle n’y accorde l’ombre d’un regard.

    Ils n’étaient pas eux et en même temps ils avaient besoin d’eux pour survivre, n’était-ce pas tout ce qui comptait au fond ? Bien qu’elle-même n’y portait aucune ombre d’intérêt. Enfin… c’était avant de se retrouver devant la porte des Plaisirs Coupables… et le seul intérêt qu’elle pouvait bien porter à ce lieu était de savoir ce qu’il s’y passait exactement. Juste pour savoir et non pour y participer, néanmoins de ce qu’elle percevait dans les commentaires des mortels laissait présager quelque chose d’assez glauque, digne des plus folles rumeurs courant sur les vampires de cette ville. On y ressentait la saveur moite qui avait pu courir sur ces corps exaltés, ces esprits embrumés qui ne devaient pas y comprendre grand-chose au fond, mais qui aimait, redemandait de cette débauche sanglante.

    Néanmoins, la question de savoir si elle pourrait y pénétrer un jour ne se posait de toute manière aucunement puisqu’il n’était pas dit que les lycans puissent un jour y mettre les pieds. Et puis elle n’était pas certaine d’y découvrir quelque chose qui lui plairait, peut-être cela effleurerait-il son indifférence, provoquant idéalement ce dégoût pour ce qu’elle y découvrirait. Mais les légendes perduraient, tout comme celle que le sang des lycans finirait par tuer leurs amis aux dents longues, et réciproquement ; pourtant son oncle lui avait raconté d’autres histoires à ce sujet, la laissant y prêter une fourbe attention. Sa plus fervente auditrice notant consciencieusement dans les méandres de son âme tout ce qu’elle pouvait bien apprendre à ce propos, même si cela ne pouvait pas l’emmener bien loin, ni même lui servir.

    Esquissant l’ombre d’un sourire fardé d’ironie, la jeune femme se détourna de la porte d’entrée sans même accorder l’ombre d’une attention supplémentaire aux deux colosses qui gardaient l’entrée de personne comme elle. A vrai dire, elle ne voulait pas y mettre les pieds, se moquait parfaitement de ce qu’il s’y passait… peut-être parce que ces murs lui étaient interdits, peut-être aussi parce qu’en tant qu’elle-même, elle n’aurait dû même avoir ne serait-ce qu’une once d’interrogation sur ce qu’il s’y passait. Et elle était là cette différence lorsque l’on pouvait se laisser aller à penser autre chose que la masse sans pour autant la quitter, juste en appréciant une musique qui aurait dû être interdite, en se rendant à ces mêmes concerts, et en parlant à cette fille… cette vampire qui finalement l’intriguait… peut-être par ce désir qu’elle avait de monter sur scène, de chanter pour ces mortels qui se pâmaient à ses pieds, qui s’immoleraient sans doute si elle le leur demandait. Quitte à mourir de sa main, de ses lèvres, de ses crocs.

    Néanmoins ce fut une odeur que j’avais apprise à connaître, celle de cette demoiselle en question, alors que notre relation détonnait de tout ce qui était connu, il n’y avait ni haine, ni véritable indifférence, peut-être parce qu’elles possédaient elles-mêmes ce parfum qui faisait toute la différence et qui les extirpaient des affrontements de leurs ancêtres, même si certains avaient fait l’effort impérieux d’arrêter pour un temps, celui de repousser leurs chasseurs. Néanmoins ce fut par sa faute que Faith s’immobilisa, inclinant sensiblement son visage sur le côté, presque en direction de la nouvelle venue mais persistant à lui tourner le dos.

    « Que faudrait-il faire pour y entrer ? » glissa-t-elle sous l’ombre de cette indifférence caractéristique qui témoignait qu’elle ne voulait pas y pénétrer réellement, ou certainement pas pour y causer des travers.


Dernière édition par Faith A. Lyswood le Sam 25 Juil - 19:03, édité 1 fois
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Alwën E. de Longsdale
« Dyscorde » || Pretty Smile for the Devil.
Alwën E. de Longsdale


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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 13:20

    Spoiler:

    Lorsque l’on pénétrait dans ce que les « autorités compétentes » nomment quartier rouge et que l’on est un vampire, on se sent immédiatement à l’aise. L’odeur du sang humain persistait dans cet endroit, et chacun de nous savaient que les humains s’aventurant ici ne rechignerait pas à offrir leur délicieux liquide de vie contre le plaisir innommable de la morsure. Les humains sont des créatures étranges, qui aiment se complaire dans tous les interdits, pour se donner l’impression de sortir du lot, de ne plus être un sage petit mouton blanc, au milieu des blanc que l’on emmène à sa destination finale : L’abattoir. Pour eux : La mort. Ils avaient l’impression de la contrôler au même titre que leur vie. Avions-nous le droit de leurs ôter cet espoir ? Avions nous le droit de briser leurs rêves, leur sentiment de sécurité, simplement pour notre plaisir ? Etions-nous à ce point cruel ?
    La réponse est indubitablement oui.

    Je ne savais pas exactement quoi penser de cet endroit. Je l’aimais, mais je n’étais pas assoiffée par une chasse sans fin, excitée par les effluves en tout genre de drogue, de sexe, et de sang. Je ne m’étais pas nourrie depuis hier, je devrais bientôt me nourrir à nouveau pour ne pas perdre mon contrôle, mais en cet instant précis, les mortels passaient à côté de moi, sombre prédateur, sans se douter une seconde qu’ils auraient pu être ma proie, que j’aurais pu les tuer d’une simple pression tant leurs os étaient fragiles. Car c’est cela, un humain…Un recueil de fragilité. Ils se brisent dans nos mains, sous notre force quasi maléfique, pour retourner à leur poussière originelle.
    Soupir.
    L’ombre m’entourait, me faisant sienne, tandis que j’avançais dans ces quartiers devenu la seconde maison d’enfants vêtus de noir, de filles aux collants déchirés, de garçons maquillés dont les MP3 crachait une musique répétitive. J’entendais la batterie d’où j’étais. Toujours le même mouvement. Bom – bom – bom – bom bom – bom – bom – bom…On aurait dit un cœur battant sur un début de peur. Peut être le cœur du jeune garçon se mêlait-il à la mélodie. Je fermais les yeux pour m’empêcher d’en entendre d’avantage. Si je me laissais hypnotiser par l’organe de vie, il n’y survivrait peut être pas. Il était plus jeune que moi. Il était peut être comme moi…Non, une meilleure proie m’attendait ailleurs. Où ? Je l’ignorais encore, mais au fond de moi je le savais.

    Les Plaisirs Coupables se dressaient non loin de moi. L’enseigne lumineuse clignotait dans la nuit, invitant les pauvres mortels à se noyer dans les ténèbres. A l’intérieur, de la débauche, des strip-teases, des esclaves de sang…C’était une Bloody Slave ce soir, ce serait plein d’humain ne désirant qu’une chose : Être mordu. Mais mon palais fin m’interdisait de passer après un autre. C’est…Comment dire…Irrespectueux. Voila sans doute pourquoi je tue presque toujours mes victimes. Certains vampires sont tordus, au point de désirer passer après une Longsdale. Un tel comportement…Infamant. Puis donner la mort offrait une sensation délectable supplémentaire. Commettre un acte dit « maléfique » renforce l’apport du repas.

    J’arrivais devant l’entrée, lorsqu’une odeur familière me fit stopper. Je connaissais cet effluve si particulier. Je savais qu’elle aurait du m’incommoder. Je savais que son odeur aurait du me donner la nausée –au sens figuré- et m’empêcher de l’approcher. Ici, ce n’était pas le cas. Elle ne sentait pas plus mauvais qu’un humain, bien au contraire. Elle avait une odeur agréable, un peu tentatrice. J’avais déjà rencontrée cette demoiselle, un peu plus âgée que moi. Tout nous opposait, à commencer par la race, et pourtant…Pourtant elle ne m’inspirait pas le dégoût, je n’avais pas envie de la considérer comme un chien décérébré, comme une esclave, malgré l’éducation que j’avais reçue.

    « - Que faudrait-il faire pour y entrer ? »

    Elle avait décidé de ne pas se tourner vers moi. Pas tout de suite. J’esquissais un sourire. Souhaitait-elle vraiment pénétrer à l’intérieur ? Seule, elle risquait de se faire tuer, de devenir le jouet des vampires présents à l’intérieur, de subir mille et une chose qu’une bouche bien élevée ne révélera pas. Seule, elle risquait de connaître pire que la mort…

    -Avoir une pilosité moins développée serait un début prometteur…

    Je jetais un œil aux deux colosses devant l’entrée. Allait-il l’attaquer ? Ils y avaient sûrement songé, avant de me sentir. Mon nom sauverait peut être la vie d’une personne ce soir. Une première…Mon nom maudit, qui condamne en général, allait servir à mademoiselle Lyswood.

    -Pourquoi traînez-vous dans ce quartier ? C’est mauvais pour les gens comme vous…C’est un territoire vampire, ce bar.

    Je la vouvoyais. Par respect des aînés, ou simplement parce que nous ne nous étions pas encore donné la permission de l’éviter ? Ou peut être pour éviter le côté plus « intime » que donnerait une telle permission. Au fond je n’en savais rien. Je me posais trop de questions futiles. Beaucoup trop…
    Nouveau soupir. Discret.

    -Il y a un moyen pour entrer…Mais cela ne vous plaira pas.
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 15:51

    Ce fut un rire léger qui s’esquiva ses lèvres lorsqu’elle l’entendit lui parler de ses poils, qui à cet instant n’étaient en rien visibles néanmoins, la laissant paraître aux yeux des mortels à l’identique d’eux-mêmes. Mais les vampires n’étaient pas idiots et l’endroit n’avait rien de plaisant au fond, d’ailleurs ne serait-elle pas partie, s’éloignant de cet interdit frondeur et de ces présences auxquelles elle n’avait nul désir de se mêler, comme si ces savoureuses menaces bien réelles que contenaient ces lieux, suffisaient bel et bien à l’inciter à s’esquiver au loin, si elle n'était pas apparue. C’était comme vouloir y pénétrer en étant ce qu’elle était… vile hérésie que cela, néanmoins sous la seconde remarque de la vampire, elle se retourna pour lui faire face, permettant ainsi à ses prunelles aux reflets de ces mers d'émeraudes d’arpenter ses traits, jusqu’à s’ancrer dans l’ombre des siennes, sans que le moindre regard ne suive la course précédente du sien.

    Car entre elle et les colosses, si danger il devait un jour y avoir, ne viendrait-il pas de celle qui portait le nom de Longsdale ? Néanmoins, sa présence ne l’indisposait en aucune manière, bien au contraire. Ce n’était rien d’autre qu’impossible au fond, plus encore que cette autre puisse apprécier sa compagnie sans jouer de sa supériorité en ces lieux. Car cela aurait pu être le cas et cette promenade nocturne aurait alors tournée à cette haine naturelle qui pourtant n’y fleurissait pas. Personne ne viendrait les interrompre, et si jamais elle poursuivait sa route, elle veillerait simplement à faire plus attention. Malgré tout il n’en fut pas question, comme ces autres fois où elles s’étaient côtoyées, bavardant sans mauvaise pensée, juste s’écoutant, sans que leurs origines ne viennent s’enliser en obstacle dans leurs paroles.

    « J’allais justement partir… et disons que le hasard fait parfois étrangement les choses. » glissa-t-elle en réponse à son interrogation, ses lèvres s’étirant sous un léger sourire qui paraissait en dire bien plus encore, comme l’abîme de cette errance qu’elle avait recherchée en s’esquivant des autres, si loin des siens qu’elle aurait pourtant pu rejoindre dans un sentiment de fragile sécurité au Lunatic Café. Mais non…

    Alwën savait finalement qu’elle était différente, alors pourquoi chercher à saisir une attitude raisonnable venant d’elle, une gestuelle qui l’aurait menée forcément loin de cet endroit qui ne pouvait lui vouloir que du mal, que ce soit dans cette vision morbide de ce que le Diable permettait en ces murs inviolés. Ou même dans cette distance que leurs paroles instauraient d’elles-mêmes, sans doute bien trop frileuses pour laisser transparaître quelque chose qui n’existait pas et n’avait lieu d’être réel. Aussi, il était sans doute normal qu’elle n’ait pas cherché à lui confier qu’elle étouffait parmi les siens sous l’attitude de son propre cousin, sous le fait que l’on ne pouvait comprendre pourquoi cela la rebutait de devenir si simplement sa compagne.

    Pourtant ce furent d’autres mots qui lui firent incliner subtilement son visage sur le côté… Venait-elle réellement de lui dire qu’elle pourrait y entrer ? Que des vampires permettraient à une louve d’y mettre les pieds ? Certes, il y avait ce frauduleux murmure qui n’avait de cesse d’éveiller sa propre suspicion… cela ne lui plairait pas. Quelle contrepartie cela demanderait-il ? Et était-elle seulement prête à l’esquisser pour juste satisfaire cette curiosité qu’elle pouvait avoir sur les lieux voisins… bâtisse sur laquelle ses prunelles revinrent flotter, croisant les iris des gardes qui ne paraissaient pas vouloir perdre des yeux celle qui n’était pas chez elle, bavardait avec l’une des leurs, et d’une famille portée si facilement aux nues.

    « Si je ne me trompe pas, jamais personne de ma race n’a pu y pénétrer, et vous pourriez réaliser cet exploit ? » reprit-elle en dardant à nouveau son regard sur l’immortelle qui se trouvait non loin d’elle, et dont le soupire, si discret fut-il, ne lui avait pas échappé.

    Tandis que la brise fraîche sur sa peau, glissait, ondulait, sous une sensation qu’elle seule devait pleinement ressentir à son sens, soulevant simplement sa chevelure et les effluves qui s’en esquivaient, tandis que la veste qu’elle portait dissimulait son haut, s’accordant en toute simplicité avec son pantalon de toile. Mais il y avait surtout cette possibilité, celle d’être la première à pénétrer dans cet antre, ne serait-ce que pour l’acte en lui-même, sans qu’il ne lui arrive rien. Car c’était cela l’important non, persistant dans ce cocon sécuritaire, celui qui vous laissait regarder sans subir ce qu’elle n’oserait même imaginer et que la vampire devinait amplement. Était-ce cela la paix ? Possédait-elle ce goût âcre de rancune qui ne s’éteignait nullement alors qu’elle-même se moquait de ces êtres nocturnes ?

    « Et si vous me disiez ce qui pourrait me déplaire à ce point… et me permettre d’y entrer. » glissa-t-elle, sincèrement intriguée par ces paroles auxquelles elle ne s’était pas attendue contrairement aux premières, et peut-être à ce miel de l'interdit qui serpentait à ses pieds.

    C’était comme si brusquement on vous apprenait que le soleil était à porté de main, qu’il suffisait de tendre le bras pour n’effleurer qu’une bulle de savon qui jamais ne brûlerait les chairs. Ainsi étaient les Plaisirs Coupables… la laissant esquisser l’ombre d’un sourire où l’amusement se mêlait à cet intérêt sournois… car faudrait-il céder à cette culpabilité mesquine ? Et ce malgré cette méfiance indiscutable qui se glissait en elle, sinuait le long de son dos jusqu'à s'égarer entre ses reins ; la confiance n'existant pas… encore ?
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Alwën E. de Longsdale
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 16:38

    Elle allait justement partir. Ca aurait été une sage décision. Partir, loin, et ne surtout pas traîner sur le territoire des vampires. Certains se serviraient de cela et de son rang pour lui faire du mal. Ils diraient : « Une Lyswood sur notre territoire, pour qui se prennent-ils ?! La trêve ne donne pas tous les droits ! ». Exactement. La trêve ne donne pas tous les droits, mais elle en donne d’avantage qu’en temps normal. En vingt ans, nous aurions pu profiter du temps, rapprocher nos deux races. Sur vingt ans, des amitiés solides basées sur la confiance auraient pu se construire entre nos deux espèces. Tout cela aurait pu être possible, si chacun ne restait pas sur ses positions. Un vampire parmi les plus effrontés chercherait des noises à un loup. Un autre changerait de trottoirs. Les loups répondraient, et cela finirait en bagarre. Vice versa. Il est malheureux de constater que les peuples les plus vieux sont les plus attachés aux mauvaises habitudes. Personne ne changerait, à moins que quelqu’un d’assez important se décide à donner l’exemple.

    « - Si je ne me trompe pas, jamais personne de ma race n’a pu y pénétrer, et vous pourriez réaliser cet exploit ? »

    Elle ne se trompait effectivement pas. Le Plaisirs Coupables possède une histoire assez courte, car il n’a guère plus de dix ans. C’est un club pour les vampires et les esclaves de sang, nul autre ne peux y pénétrer, encore moins un loup-garou. Comme on s’en doute, c’est un vampire qui dirige les lieux, j’étais prête à parier qu’il ou elle était à Poudlard il y a vingt ans. J’étais également prête à parier qu’il ou elle était proche de ma mère. Peut être étais-ce elle, au fond, qui gérait l’endroit ? Je ne me mêlais pas de tout cela. Je faisais ma musique, je vivais ma vie, seules mes affaires me regardent. Ma musique, d’ailleurs, parlons en. Une oreille aussi fine que la mienne ou celle de la jeune Lyswood pouvait entendre le plus parfaitement du monde la mélodie filtrer du bar. C’était l’une de mes chansons. Une nouvelle, le Son du Châtiment. Comme si la personne qui passait les CD savait qui se trouvait à l’extérieur…

    -Je pourrais, en effet.

    Je ne mentais pas. Je pourrais la faire entrer. Les deux colosses à l’entrée avaient été transformés par un vampire de ma connaissance, lui-même ami de ma mère. De toute façon on ne pouvait rien refuser à une Longsdale, encore moins ici. J’espérais simplement que ça s’appliquerait à l’entierté des vampires présents à l’intérieur. Il y a des rebelles partout, même chez nous. Je dus me retenir de corriger surtout chez nous. Il est difficile de discipliner tous les vampires…Ma tante Melena était la pour faire exploser la tête à tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec les lois de mon grand-père, et celles de ma mère. Au moins ça lui passait le temps, et elle aimait ça…Un jour, j’aimerais apprendre à me servir de ses armes.
    Un jour.
    J’avais plus important à faire sur le moment.

    « Et si vous me disiez ce qui pourrait me déplaire à ce point… et me permettre d’y entrer. »

    Elle semblait vraiment avoir envie d’entrer. Pourquoi ? Etait-elle une accro à l’adrénaline ? Aimait-elle avoir les plus belles peurs de sa vie ? Les vampires la fascinaient-elles plus qu’il le faudrait pour la fille d’un des plus vieux loup-garou du monde ? Ou étais-ce un mélange de tout cela ? Une fois de plus, j’ignorais la réponse à cette question. J’aurais voulu savoir, mais cela ne tarderait plus si elle acceptait mon marquage. Cela dit j’en doutais. Aucun loup-garou n’accepterait. Qui sait…Peut être serait-elle la première ?
    Trop de peut être.

    -Si je vous appose ma marque. Personne ne vous touchera…

    Ca manquait de forme, je l’admets. Elle ne savait pas forcément en quoi consistait l’apposition d’une marque par un vampire, même si elle devait s’en douter. Elle était maligne, on pouvait le lire dans ses yeux.

    -C’est le même principe que pour un instrument, sauf que je me contente de vous injecter une hormone qui interdira à tout autre vampire hormis moi-même, de vous mordre. Je devrais prendre un peu de votre sang, mais je doute que ce soit un problème. Je ne crois pas que ça me tuera…En un sens c’est quelque chose de bénéfique, même si certains prennent ça pour une soumission. Je n’aurais aucun pouvoir sur vous, c’est ça que vos congénères ne comprennent pas. Les loups-garous sont différents des simples humains. Nos charmes et nos manipulations mentales ne marchent pas sur vous. La preuve…Ma musique ne vous hypnotise pas, je pense.

    Elle n’hypnotisait personne au sens propre du terme. Quand on parle d’hypnose, on est renvoyé à l’image du magicien, de sa montre, de son incantation et de la victime qui se croit volaille. Mes paroles infiltraient l’esprit de mes fans, inconsciemment, comme un message subliminale, et ils m’étaient en quelque sorte dévoués.

    - Vous avez toujours envie d’entrer ?
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 22:23

    Sa première phrase possédait cet air sournois et incisif qui ne lui plaisait pas… une marque ? Bien sûr elle ignorait en quoi cela pouvait consister, à quoi cela la contraindrait, mais cette simple appellation n’avait sans doute pas été choisie dans le plus grand des hasards et ne perdait aucunement la signification qui en découlait forcément ; l’appartenance à un autre. Pire encore, l’appartenance à un vampire… il n’y avait là nul rejet de cette réalité, nul refus que cela soit une autre race, ou peut-être bien que si, n’ayant jamais partagé la fascination ou la répugnance de certains, pourtant la réaction des autres serait violente s’ils apprenaient qu’elle ait pu ne serait-ce qu’aborder cette éventualité de finir telle… serait-elle alors le chien de cette jeune femme ? Son animal de compagnie ?

    Les histoires que son oncle lui racontait sur le passé revenant poindre dans son esprit, il avait pu se rebeller, mais avait-il seulement été marqué ? Elle ne le savait plus, ou peut-être avait-il de lui-même passé ce détail sous silence, préférant accentuer le fait que la guerre entre leur race avait fait rage après que les lycans aient été plus considérés comme des animaux de compagnie que comme des alliers. Néanmoins il y avait eu cet accord qui aurait dû changer les choses, tolérer ce genre de ‘pactes’ ? Combien même donneraient jusqu’à leur vie pour ce lien avec Dyscorde ? Peut-être pas chez les loups… mais dans d’autres races.

    Néanmoins c’était presque comme balayer des centaines d’années de bataille pour retomber aussi bas qu’autrefois… mais elle reprenait la parole, expliquant avec bien plus de précisions ce dont il était question, bien que la jeune louve tiqua sur le nom d’instrument. Comme… Même si elle n’en montra rien, se contentant de la laisser poursuivre, d’étudier chaque parole qui s’extirpait de ses lèvres maudites, d’envisager ne serait-ce qu’une seconde, qui selon sa famille pourrait sans doute la perdre, ce que cela pourrait être de porter cette chose en elle. Ce fut même un sourire narquois qui étira brièvement ses lèvres sous l’histoire du sang devenu poison au fil des siècles et qu’elle savait pur mensonge, mais elle ne l’interrompit cependant pas, la laissant poursuivre sa proposition particulière…

    Mais si cela paraissait des plus appréciables au fond, comme une protection de plus vis-à-vis des vampires, la laissant sinuer parmi ces êtres en risquant bien moins qu’à cette seconde précise… et c’était bien plus cela qui l’attirait, plus encore que le fait de pénétrer aux Plaisirs Coupables. Fallait-il néanmoins se dire que tout était si rose… un instrument était ce qu’elle détesterait devenir, servir plus ou moins un vampire, n’était-ce pas lui appartenir en somme ? Tout cela était infiniment compliqué au final et si elle avait bel et bien raison sur le fait que ses chansons ne faisaient que lui plaire, sans la pousser plus que de raison dans un sens ou dans l’autre, que pouvait-on savoir exactement des conséquences de tout cela ? Elle imaginait la tête d’Erkan s’il apprenait qu’elle avait accepté le marquage d’un être de cette race mais pas tout simplement de devenir sa compagne, malgré que le fait qu’ils soient cousins aurait dû les en empêcher… chez les loups ? A d’autres.

    Désireuse d’adoucir la situation plus encore, de répudier ces monstrueuses brumes qui les enveloppaient toutes les deux à cette seconde, Faith s’approcha de quelques pas, baissant ainsi son timbre pour le laisser flâner à la hauteur de la mélodie qui leur parvenait et qui n’avait aucune influence sur elle, les gardes se révélant incapables de saisir ce qu’elle pouvait confier à cette vampire qu’il protégerait sans doute sans la moindre hésitation. Mais doucement les cabots, la louve ne comptait lui faire aucun mal.

    « Pourquoi pas… mais sachez qu’il existe de méchants mensonges colportés par votre race et que la mienne dément si l’on sait à qui s’adresser. Mon sang ne vous fera pas le moindre mal, et j’espère que cela restera entre nous. » murmura-t-elle en laissant l’un de ses doigts glisser sur ses lèvres pour signifier le silence, avant de s’en esquiver sous cette même facilité douceâtre qu’un courant d’air volage. « Quant au reste… vous avez raison, votre musique n’a aucune influence sur moi. Mais est-ce aussi simple ? Les instruments dépendent plus ou moins de leur vampire de ce que j'en sais, et si vous prétendez que vous vous contenterez d’une hormone, une marque sous-entend un lien, non ? Quant à cette ‘interdiction’, quelles en seront les véritables conséquences ? »

    Pouvait-elle percevoir le dégoût qu’elle ressentait d’appartenir un jour à quelqu’un, peut-être était-ce la faute de cet animal sauvage qui bataillait au fond de son être, qui se refusait à se soumettre d’une quelconque manière durable à un autre ? Cette même sensation qui la faisait réfléchir avec avidité face à cette situation qui pourrait se retrouver regrettable ? Pouvait-on seulement briser ce ‘lien’ ? Si son oncle et son père l’avait autrefois accepté, alors cela prouvait que oui, mais elle ignorait toujours si cela s’était réellement produit, mais cela aurait été logique au fond que l’asservissement de ses ‘ancêtres’ ait été le résultat d’une telle action, les vampires croyant sans doute qu’ils auraient autant d’influences que sur les humains. Une grossière erreur au fond. Et cette hormone… s'interroger sur les effets qu'elle pourrait avoir d'une manière ou d'une autre était le nœud de tout ceci.

    « C’est peut-être tout cela que mes congénères redoutent, après tout, nombre de nos semblables continuent de se détester. Car si lien il y a… de quelle sorte sera celui qui s’établira entre nous, du moins si vous le savez ? Et pourrons-nous le briser si l’on venait à s’en lasser, à se détester ? » poursuivait-elle en laissant ses prunelles se plisser légèrement comme pour l’observer avec plus d’attention, sans pour autant qu’elle n’effleure la question de la morsure, alors que sa peau persistait de cette immaculée blancheur, inviolée d’autres marques à l’exception de celles qui étaient nées avec elle. Préférant s'attarder sur le fait que cela ne s'était pas fait depuis tant d'années que les conséquences n'en paraissaient que plus floues, même si ce n'était certainement pas les quand dira-t-on qui la retiendraient d'agir à sa guise.
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Alwën E. de Longsdale
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 16:30

    Me prenait-elle pour une ignorante ou avait-elle mal compris ma simple phrase? J'étais tout à fait consciente que son sang ne me tuerait pas. Quiconque a entendu les histoires de mon grand-père peut en être certain, car il s'était de nombreuses fois nourris des frères Lyswood, et pourtant il vit encore. Je savais qu'il avait passé certains détails sous silence, et jamais je n'avais cherché à les connaître. Mon grand-père parlait de ce dont il voulait parler, je n'avais pas besoin de connaître le reste, même si ma curiosité me poussait à m'interroger: Quels autres effets procuraient le sang d'un loup-garou sur un vampire? Si nous partagions une chose, miss Lywood et moi-même, c'est bien la curiosité. J'avais envie d'elle, ou plutôt, j'avais envie de son sang. C'était indéniable, et je ne comptais pas le nier. Mes yeux parlaient pour moi, et je ne pouvais rien y faire.

    « - Quant au reste… vous avez raison, votre musique n’a aucune influence sur moi. Mais est-ce aussi simple ? Les instruments dépendent plus ou moins de leur vampire de ce que j'en sais, et si vous prétendez que vous vous contenterez d’une hormone, une marque sous-entend un lien, non ? Quant à cette ‘interdiction’, quelles en seront les véritables conséquences ? »

    Certes, elle avait raison. Les instruments dépendent du vampire. Ils resteront immortel tant que le vampire auquel ils sont associés continue de « vivre ». A la mort de celui-ci, il retrouve son statut mortel. On voyait parfois un instrument de longue date mourir en même temps que son vampire lorsque celui-ci perdait la vie. Aucune véritable certitude existait à ce sujet, car peu de vampires utilisaient des instruments. C'est tellement plus simple de n'avoir aucune attache, et si un humain plaît à x vampire, il le transforme! Il est rare qu'un humain veuille conserver sa condition mortelle. L'Homme a toujours craint la mort. Avoir un moyen d'y échapper, même partiellement, le rassure. Et il n'hésite en général pas longtemps si l'occasion se présente.

    « - C’est peut-être tout cela que mes congénères redoutent, après tout, nombre de nos semblables continuent de se détester. Car si lien il y a… de quelle sorte sera celui qui s’établira entre nous, du moins si vous le savez ? Et pourrons-nous le briser si l’on venait à s’en lasser, à se détester ? »

    Elle posait les bonnes questions, j'appréciais cela. Si elle avait simplement voulu jouer la rebelle et faire face à sa famille, elle aurait accepté la morsure sans discuter. La, elle prenait la peine de réfléchir aux conséquences –après tout je ne souhaitais pas être accusée de l'avoir forcée à accepter ma marque- pour elle, mais aussi pour moi en un sens. Elle évoquait le fait que nos semblables continuaient à se détester. Je ne pouvais qu'approuver cette remarque. En effet, vous verrez rarement, voir jamais en fait, un vampire ami, amant, ou que sais-je d'autre de positif, avec un loup-garou. Comme si le gêne de la haine était marqué dans nos veines. Comme si l'un conservait les vieilles rancœurs, et l'autre les vieux rêves à tendances mégalomanes.

    Trêve de réflexion. Il fallait des réponses à la jeune louve. Je me devais de lui expliquer les choses telles qu'elles étaient réellement, et non telles que les rumeurs et les fausses croyances les faisaient paraître. Il ne faut jamais croire tout ce que l'on dit…D'ailleurs, rien ne la poussait à me faire confiance, en dehors du fait que j'étais sans doute la seule vampire qu'elle ait rencontré qui n'ai pas cherché à la massacrer.

    -Les instruments dépendent du vampire uniquement sur certains points. Un instrument humain va partager l'immortalité de son vampire, et ce, jusqu'à ce que son vampire meurt. Ensuite soit il redevient mortel, soit il meurt avec lui, ça dépend des cas. L'instrument humain développe également une sorte de dépendance à la morsure et doit donner son sang à son vampire une fois par jour dans l'idéal. C'est un peu comme un drogué à la cocaïne. Il a besoin de sa dose…Mais ce que je vous propose n'est pas d'être mon instrument, je suppose que vous préférez l'idée d'être libre, même si je n'ai aucun pouvoir supplémentaire en dehors de l'addiction.

    Tout ceci était vrai. En fait, pour qu'un vampire fasse de quelqu'un son instrument, il faut vraiment qu'il l'apprécie je pense…Ou pas…Tout dépend du point de vue. Je saurais vous donner le mien lorsque j'aurais le désir d'en posséder un.

    -Concernant le lien si je vous appose une marque…Pour un humain, ça lui permet simplement de ne pas se faire mordre par d'autre vampire. Comme si on le qualifiait de « propriété privée ». Pour un loup…Et bien…Je l'ignore. J'ignore quel effet a sur nous le sang des loups. Si ça se trouve il sera comme celui d'un humain, ou peut être encore meilleur…Mais à quel point meilleur, qui sait…

    Que ressentais-je? De l'angoisse? De la curiosité? De l'excitation? Peut être un mélange de tout…J'avais envie de tester ces hypothèses, de voir par moi-même laquelle était vraie, laquelle était fausse. Me laisserait-elle la mordre de son plein gré? Je l'espérais…J'eus un sourire étrange.

    -Si cela se trouve, je serais la perdante de l'histoire…Peut être deviendrais-je accro à vous, peut être désirerais-je votre sang parmi tous…J'avoue ne rien savoir à ce sujet. La meilleure chose à faire serait peut être…

    Je fis un pas vers elle et effleurais sa joue du bout des doigts, descendant ensuite sur son cou. Sa peau était en feu, comparée à la mienne, aussi froide que la glace. Je frémis et finis par souffler la fin de ma phrase.

    -…de tester immédiatement.
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Faith A. Lyswood
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 20:07

    Ses lèvres s’étaient entrouvertes, déversant cette indéniable vérité, ou du moins ce qui devrait l’être… la question était de savoir si elle pouvait réellement lui faire confiance. Pourtant tout ce qu’elle lui glissait alors semblait se rapprocher, flâner, envelopper ce qu’elle savait déjà et n’avait pas esquissé véritablement un peu plus tôt, ce que son oncle lui avait raconté à cette époque, y apportant néanmoins ces précisions nébuleuses comme le fait de devoir se faire mordre une fois par jour. N’était-ce pas comme un chaîne vivante qui se liait à son poignet sous une frauduleuse insistance ? Comment les mortels pouvaient-ils accepter d’être réduit à de simples… esclaves ! Le mot ne pouvait être autre au fond, même s’il devait y avoir des sentiments, comment croire qu’ils puissent durer cette éternité frondeuse qu’ils esquisseraient dépendant d’un être ? Elle-même aurait détesté cette sensation, ce sentiment de frémir de douleur sous l’absence d’une seule personne, mais Alwën paraissait avoir saisi cette réalité qui valait d’autant plus pour elle que pour d’autres.

    Les louves ne rechignent pas devant un mâle dominant, contrairement à elle, les louves… ne cherchaient pas un moyen de changer les choses archaïques du monde à sa manière, aussi lorsqu’elle précisa qu’elle n’en ferait pas un instrument, mais surtout que de ce fait elle ne souffrirait pas de ces effets, cela eut la conséquence escomptée, celle de rendre à son regard cet indolent intérêt qui ne le plissait plus. Ce qui s’esquivait des lèvres de l’immortelle venait prendre forme dans le creux de son âme, s’immoler sur le parchemin de ses souvenirs qu’elle devrait peut-être véritablement écrire pour ne pas en perdre l’ombre d’un murmure, ne pas permettre aux esprits d’emprisonner toutes ces vérités qui faisaient leur passé, celui d’ancêtres plus ou moins âgés, certains morts sous les affrontements et le poison perfide de leurs ennemis, d’autres bel et bien vivants, mais préférant le silence à la vérité.

    Une propriété privée… comme un nom que l’on porte en vérité, comme celui de l’une ou de l’autre qui offrait avantages et inconvénients dans l’esprit des âmes, ici cela ne devrait avoir d’influence que sur ces êtres glacés, puisqu’elle n’avait jamais ressenti la moindre chose au contact d’un instrument. Mais en avait-elle seulement rencontré un jusqu’ici ? Non… peut-être… mais ses pensées se laissaient entraîner sur d’autres rives, se balançant au gré de ces flots vocaux, de cette imagination fertile qu’elle lui distillait sous l’éventualité de la saveur du propre sang de celle qui était alliée, mais dans les tréfonds des cœurs des siens, une ennemie. Et ce sourire qui s’étira sur ses lèvres tandis qu’elle esquissait l’éventualité d’y perdre, de prendre goût à ce fluide vital et frémissant qui palpitait à sa gorge sous l’intensité de ce qu’elle percevait.

    Car jamais quiconque ne l’avait esquissée ainsi, jamais des crocs ne s’étaient enfoncés dans sa peau, dans sa gorge ou une autre parcelle de ses courbes graciles. Etait-ce le premier pas vers le changement, l’effleurement d’une autre réalité qui donnerait les moyens de parvenir… était-ce de la folie que d’imaginer pouvoir acquérir sous la présence de cette hormone la possibilité de circuler en territoire vampires, d’user d’une plus grande liberté encore, sans pour autant frémir sous la coupe d’un être ? Mais pour cela elle devait lui faire confiance, accepter que ses dents s’imprègnent de sa chair, aspirent quelques lampées de son sang, sans que le moindre poison ne s’immisce en elle, sans qu’elle ne cherche à absorber sa vie, sans qu’elle ne lui ait menti.

    Pourtant ce dernier point lui paraissait improbable alors qu’elle se rapprochait encore sous le désir immuable de découvrir et de briser ce mur des interdits. Tout comme elle-même en ressentait l’envie frondeuse qui néanmoins accélérait les battements de son cœur qui palpitaient brusquement plus vite, sous ce contact, cette esquisse, cette rencontre de deux chairs ayant pour habitude de se repousser traîtreusement sous la différence flagrante de température, celle-là même qui la fit sensiblement frissonner. Tandis que les sentiments bataillait dans les tréfonds de ses entrailles, bataillant avec acharnement… cette méfiance naturelle de l’animal qu’elle était, cette crainte de ressentir la morsure, des conséquences que celle-ci pourrait avoir et qu’elles auraient pu ne pas prévoir, ce désir d’en savoir plus, cette curiosité malsaine qui ondulait sur sa peau, et ce vertige frémissant… Mais aucun rejet, aucune répugnance à ce contact, préambule de ce qui suivrait si elle ne s’esquivait pas maintenant, et de toute évidence ce dernier point était partagé à outrance, à croire qu’elle n’était pas aussi louve, ou pas aussi vampire, pour que ce sentiment ne parvienne à poindre dans leurs êtres.

    « Si vous me faites du mal, la guerre reprendra. » souffla-t-elle un peu au hasard, impétueuse menace qui ne faisait qu’intensifier la réalité des choses, et peut-être également pour lui rappeler de faire attention. Ce n’était pas si simple de s’abandonner… les autres seraient furieux, les risques persistaient.

    On ne fait pas aussi facilement confiance à une personne que l’on ne connaît que trop peu, qui pourrait causer sa perte… s’il y avait un problème, quelque chose qu’elle ne lui avait pas dit, une malveillance narquoise dans son désir, peut-être que cela la retiendrait d’agir ainsi. Mais n’était-ce pas le souffle de perdition de Lucifer qui flânait à leurs côtés à cette seconde, lui et ses dessins alors que cet accord ne murmurerait aucune supériorité de l’une ou l’autre des races ? Et l’on pouvait voir sa poitrine se soulever à travers sa veste, tandis qu’elle venait repousser d’une main légère les mèches de sa chevelure, dévoilant pleinement cette gorge où palpitait l’une de ses carotides, ses prunelles ne la perdant pas de vue, sa langue effleurant ses lèvres comme pour en adoucir le contact.

    « Où voulez-vous mordre ? » expia-t-elle finalement, même si la véritable question était… visible ou invisible ? Elle ignorait si cela changeait quelque chose, si elle avait des endroits qu’elle préférait… sa peau se régénérerait de toute manière et les traces en deviendraient presque invisibles au fond.
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Alwën E. de Longsdale
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeMar 28 Juil - 15:41

    « Si vous me faites du mal, la guerre reprendra. »

    Elle avait tout à fait raison. Si elle souffrait, si je la prenais de force, si je la tuais, la guerre reprendrait aussitôt et cela pourrait être catastrophique non seulement pour les vampires, mais également pour les loups-garous. Les plaisirs d'un soir valaient-ils de prendre un tel risque? Et si son sang me faisait du mal? Si la guerre reprenait, mais à cause d'elle? En fait nous serions deux fautives, quoi qu'il se passe. Toutes deux coupables d'un seul et unique crime: La curiosité. Nous voulions tant savoir, que nous étions prêtes à expérimenter sur nos propres corps. Moi j'étais prête, et j'attendais sa réponse, sans jamais montrer mon impatience pourtant grande. J'attendais, je la regardais, jusqu'à la voir repousser ces cheveux pour me livrer sa gorge. Ce simple geste signifiait tout…

    « Où voulez-vous mordre ? »

    J'approchais déjà de son cou lorsqu'elle parla. Totalement hypnotisée, j'avais oublié plusieurs choses, et notamment les deux vampires à l'entrée qui nous regardaient d'un air étrange. On aurait presque dis que ça les excitait, l'idée de voir une fille en mordre une autre, deux beautés équivalentes échanger une morsure intime. Si je ne me nourrissais jamais en publique, c'est qu'il y a une raison. Même s'ils ne sont que des humains, ou que des proies, la morsure est quelque chose d'intime. Voler le sang, s'emparer d'une vie pour alimenter la nôtre, c'était une chose personnelle. Les rares fois où j'avais mordus une proie devant quelqu'un, c'était soit par obligation pour me débarrasser d'un gêneur, soit pour impressionner. Mais ces instants étaient violents, presque vulgaire. Non ici, ce serait un moment entre elle et moi, sans œil extérieur.

    -Viens avec moi, soufflais-je

    Mes doigts entourèrent son poignet, sans le serrer, comme une simple caresse. Je l'entraînais dans une ruelle non loin, nous fondant dans l'ombre. Personne ne viendrait nous déranger ici. Alors, je lâchais son poignet, et m'approchais d'elle. Je ne voulais pas la coincer pour énerver son loup, je ne voulais pas qu'elle cède à la panique et se transforme. Lorsque je fus face à elle, je levais la main pour caresser sa joue, plongeant mes yeux dans les siens. Je ne l'hypnotiserais pas, ça ne marcherait pas sur un loup. Le bout de mes doigts effleura son cou, puis le haut de sa poitrine, suivant le trajet invisible du sang qui serait bientôt mieux. Lentement, j'approchais mes lèvres de son oreille et je murmurais:

    -Tu pourras arrêter à tout instant, mais une fois mes canines plantées dans ta chair, je serais la seule à pouvoir cesser ce baiser…

    Un baiser sanglant. Le baiser du vampire. Je découvris mes crocs, passant dans son cou. La pointe ivoire de mes canines se contentait d'effleurer la peau vierge de la jeune louve. Je fermais les yeux en passant près de sa carotide, pour m'imprégner des battements de son cœur. Ils accéléraient, avait-elle peur? Etait-elle excitée? Son sang m'appelait, c'était la seule chose dont je me préoccupais pour le moment. Nous faisions plus ou moins la même taille, j'eus donc à peine besoin de me pencher pour titiller le haut de sa poitrine. Je la mordrais à cet endroit, elle pourrait toujours cacher la marque le temps qu'elle se cicatrise, en mettant quelque chose de…Moins décolleté. Dommage, car ça lui allait bien.

    Le côté gauche, le côté du cœur. Il y avait un grand afflux de sang à cet endroit, je sentais presque son goût sur ma langue. Je posais la pointe de mes canines sur la chaire si tendre de sa poitrine et mordis le haut de son sein. L'hormone se déversa naturellement en elle, sans que j'ai besoin de le commander. C'était l'hormone de « marquage » que je dus envoyer. Elle prendrait du plaisir, quoi qu'il arrive, et serait immunisée tant que je vivrais…. Son sang ruissela dans ma gorge, et à la première gorgée je compris pourquoi on avait répandu ces rumeurs infondées sur la toxicité du sang des loups-garous pour les vampires.

    Le liquide de vie déversait du pouvoir en moi, même lorsque je mordais un humain, un faible humain. Le pouvoir, l'énergie, la puissance, voilà ce que je récoltais à me nourrir d'un humain. C'était pareil avec un loup…Mais en dix fois plus fort. Je sentis mes instincts m'échapper, je gémis et suçotais sa plaie comme si ça avait été le liquide le plus précieux du monde. Ça l'était…Je sentais sa puissance couler dans mes veines, j'en voulais plus, toujours plus…Lucifer quel délice! Je n'avais jamais rien goûté d'aussi bon…Je me sentais forte, invincible, et surtout incontrôlable…C'est lorsque j'aperçus l'éclat rouge brillant de ma bague que je m'arrachais à la morsure, tombant à genoux, haletant comme si j'avais fais cent fois le tour de la planète. J'avais encore le goût de cette merveille sur la langue, je me sentais tellement bien…J'étais comme une droguée qui venait de prendre sa première dose d'une drogue toute nouvelle.

    -Lucifer Tout Puissant…

    Le sang des loups-garous ne nous tueraient jamais. En revanche, il nous rendrait dépendant. Il me rendrait dépendante, comme un instrument vampirique dépend de sa morsure, comme un esclave de sang a besoin d'être mordu, de sentir l'hormone de plaisir en lui. Je me sentais la force d'annihiler tout le Ministère de la Magie, de tuer chaque employé. Je me croyais invulnérable, intouchable. J'étais ivre…Au sens propre. Je m'étais nourris d'un humain un peu plus tôt, d'un loup-garou à présent…C'est comme si un mortel mélangeait plusieurs alcools. Je gloussais. Oui, je gloussais…

    -Vous êtes absolument divine, je crois que je suis accro…

    Un peu de sang coulait encore de sa blessure qui commençait déjà à se refermer. Je regardais le liquide, ou plutôt...Je le dévorais du regard.
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeJeu 30 Juil - 18:33

    A peine sa proposition fut-elle soufflée que l’être de la nuit paru se rapprocher de sa gorge comme s’il s’agissait de ces êtres qu’un seul touché finirait par entacher, mais attisait le désir brumeux et frondeur de ceux trop longtemps brimés de cet interdit. C’était sans doute le cas au fond, son sang n’étant rien de moins que ce qui avait été depuis si longtemps refusé aux vampires, à leurs lèvres envieuses, à leur langue vaporeuse, à leurs crocs incisifs sous les effluves d’une guerre infernale, que même vingt pauvres et maigrelettes petites années n’avaient pas suffit à chasser. Et si l’une avait parfaitement conscience de l’intimité de cette offrande réprouvée par leurs races, la seconde ne le pouvait pas parfaitement, des dents perçant une chair pouvait se révéler douloureux… et si les autres commençaient à étirer sur leurs lèvres un sourire empli d’une perversité narquoise sous l’aspect confiné de leurs êtres, ce fut Alwën qui désira l’entraîner loin de leurs prunelles inquisitrices.

    Mais les règles changèrent imperceptiblement, comme si l’accord qui faisait batailler son cœur, accentuant l’assourdissement de son souffle, cette crainte, cette envie, ce gouffre de perdition qui semblait ramper à ses pieds, s’imprégnait finalement d’une intimité nouvelle et imprévisible. Pourtant, sous ce nouveau contact glacé sur sa peau presque brûlante au fond, contact qui l’entraînait un peu plus loin, soustrayant à tout regard indiscret l’étrange promesse qu’elles venaient de se faire… sans connaître les véritables conséquences de leurs actes, elle se laissa faire, enfonçant ses pas dans les siens. Avant qu’elle ne finisse par la relâcher, la libérer tout en se rapprochant, mais ce n’était ni l’obscurité blafarde qui ne les gênait ni l’une, ni l’autre, ni le silence presque blafard qui sinuait sur sa peau, qui sembla faire briller au fond de ses yeux l’ombre nuageuse d’un éclat bestial.

    Non… le coupable était ce lieu exigu, la présence rapprochée de celle qui ne tarderait pas à planter ses crocs dans sa chair. Pourtant l’animal tapis au fond de son être paru s’adoucir sous la caresse de ses doigts sur sa joue, leurs regards se croisant sous cette même curiosité frondeuse, une once de désir naissant dans les tréfonds de son être sous l’effleurement volage de ses doigts sur sa gorge ; longeant cette chair jusqu’au dessus de sa poitrine, éveillant un délictueux frisson qui s’échoua dans ses reins à l’instant où son souffle venait épouser sa peau sous un simple murmure.

    Aurait-elle du y répondre ? Peut-être bien, ou peut-être que non, mais la véritable question était de savoir ce que ses lèvres auraient pu en dire… rien. Sa décision avait été prise face aux Plaisirs Coupables, face à ces hommes qui rongeaient sans doute à présent leur frein d’avoir été privé de la suite du spectacle. Elle voulait les avantages, des réponses… savoir ce que tout cela procurait, pénétrer dans ce monde avec lequel les loups n’avaient plus été si proches depuis des siècles, et qui serait comme une ultime alliance… causée par les enfants de ces familles dirigeantes. Aussi se contenta-t-elle de dégager sa gorge en inclinant délicatement son visage sur le côté, ne pouvant empêcher la cavalcade tourmentée de son cœur, le frémissement de l’animal méfiant qui palpitait sous sa peau, et ce désir, cette excitation, cette effervescence qui lui brûlaient la chair, plus encore lorsqu’elle vint effleurer de ses canines l’endroit qui serait sa victime.

    Le premier souffle qui s’exhala sous la morsure exprima l’étouffement d’un plainte sourde sous la douleur qui pourtant s’estompa sans effort, la souffrance n’étant déjà plus là, remplacée… ou peut-être bordait-elle ce plaisir frauduleux qui commençait à l’enliser dans une toile invisible, tandis que son corps se tendait sous le délice, le supplice qui rampait sur… non, sous sa peau, léchant chaque parcelle normalement intouchable de son être. Pourtant son fluide s’esquivait, dérobée par celle qui lui procurait autant de plaisir que lorsque des draps se froissaient, sa main venant presque supplier que cela ne cesse pas, en frôlant à peine son épaule, quelques gémissements s’esquivant de ses lèvres, trahissant la complaisance, la délectation de cet étrange attouchement, jusqu’à ce qu’elle brise le charme, le sort qui l’aurait conduite au trépas si la vampire n’avait eu la force de l’interrompre.

    Et alors qu’elle tombait à genoux, elle-même se recula pour trouver le support du mur qui n’était pas loin, essoufflée, tremblante, quelque larme de sang s’exilant encore de sa plaie qui bientôt ne serait plus, dérivant sur sa peau avec indolence. Ses mains recherchèrent pourtant la fraîcheur des pierres comme s’il s’agissait d’une bouée tant sa tête paraissait brumeuse, tant elle avait l’impression d’être encore sous l’euphorie impossible d’un orgasme d’une jouissance troublante. Impossible… Impossible… et pourtant, elle laissa sa langue lisser ses lèvres tout en s’apercevant de la sècheresse de sa propre gorge. Le Diable était pervers… et la vampire avait bel et bien raison d’en appeler à lui en cette seconde, tant l’instant était bordé d’une irréalité fumeuse.

    Car ce n’était pas l’étrangeté de ses propres sensations qui complétait la scène, mais bien la réaction de celle dont le baiser la hantait encore, dont le souffle glacé s’était graduellement tiédi, à moins que cela n’avait été que l’effet de ses lèvres qui se gorgeaient de son sang. A genoux, gloussant de plaisir, comme si une drogue quelconque naviguait en elle, et puis ces paroles qu’elle glissa, laissant retomber cette distance qui pourtant n’existait plus vraiment alors qu’elle paraissait envieuse de ces misérables gouttelettes qu’elle sentait glisser sur sa peau. A cet instant, elle ne trouva rien à dire de vraiment spirituel, et ce fut un léger rire qui s’esquiva de ses lèvres, introduisant ces mots où vibrait encore ce gouffre d’émotions qui l’avait submergée un peu plus tôt.

    « … et je crois que j’ai aimé. »

    C’était aussi bon, meilleur, pareil, différent, et pourtant c’était presque cette fragrance de sensualité qui flottait autour d’elles, que la louve pouvait humer sous la ténébreuse lueur bestiale qui flânait dans ses yeux. La bête était là, presque vibrante, vivante, et pourtant elle ne témoignait d’aucune agressivité à son encontre, à croire que cette étreinte avait contenté l’animal, comme une caresse s’enfouissant dans son pelage. Et par tous les saints, ceux du ciel et des enfers, elle sentait ses doigts, ses jambes trembler alors qu’elle esquissait un pas en direction de celle qui l’avait marquée, se laissa choir, tomber à genoux à son tour, comme si elle n’avait pu se maintenir debout, alors que c’était son choix. D’un geste brumeux, elle recueillit alors d’un doigt les perles rougeâtres encore chaudes, hésitant une subtile seconde avant de le tendre vers elle, si elle le désirait… avant que le voile de la mort ne vienne étreindre ces diamants carmin.

    « Je ne vous en priverai pas… » ajouta-t-elle ensuite, ayant pris trop de plaisir à cette étreinte lascive pour y renoncer si facilement, ou peut-être était-ce une manière de l’effleurer différemment, de goûter une nouvelle fois à cette errance des sens qui la protégeait dans une même mesure.
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Alwën E. de Longsdale
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Alwën E. de Longsdale


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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeVen 31 Juil - 15:50

    « … et je crois que j’ai aimé. »

    Je détachais mon regard des traces de morsure et levais les yeux vers elle, sondant ses pupilles. Ce n'était pas un mensonge, la louve avait réellement prit plaisir à cet échange intime, et elle n'était pas la seule. Perdu au fond de son regard, comme une lueur au bout d'un tunnel sombre, je voyais son loup, son côté bestial, animal, se délecter de la douce torture que je lui avais infligé. Ce n'était pas un loup comme les autres, tout comme la jeune Lyswood n'était pas une femme comme les autres. Ils sortaient du lot, ils étaient différents, et peut être représentaient-ils la future génération de loup-garou. Peut être à nous deux représentions-nous l'avenir de nos races, unies plutôt que dévastées par une guerre depuis des siècles. Il est mauvais de ressasser le passé, même si on apprend beaucoup de lui. Peut être étions-nous les deux seules à comprendre cela, à appliquer. Peut être aurions-nous de gros ennuis pour avoir fais cela, mais ça en valait la peine, je le savais au fond de moi. Son pouvoir coulait en moi, telle une douce chaleur réconfortante sur ma peau glacée. Je me sentais bien, étrangement bien. Un drogué doit ressentir la même chose lorsqu'il « plane ». Cette sensation de liberté, d'invincibilité, de pouvoir…

    Un mouvement attira mon regard. Je la vis toucher sa blessure, son sang tâcha son doigt. Elle l'approcha de moi, je ne quittais pas les quelques gouttes des yeux, comme hypnotisée. En moi, deux parties distinctes se détachaient: Moi, et mon côté sombre. Le côté sombre reprenait le pas. Le côté sombre, c'est celui du sadisme, de la perversion, celui assoiffé de sang et de sexe. Certains vampires cohabitent avec lui, d'autres le combattent, d'autres se laissent dominer. Moi…Je dérivais entre ces trois solutions. J'avais encore du contrôle, mais une seule chose m'obsédait: Le sang.

    « Je ne vous en priverai pas… »

    Si elle m'y invitait, c'était d'autant mieux. Je récupérais les quelques gouttes du bout de la langue, suçotant son doigt comme un bébé sa tétine. Puis je retournais au niveau de sa poitrine, passant ma langue sur sa plaie jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de sang qui s'en écoule. Ma salive combinée à son pouvoir de régénération avait refermé la plaie, mais je sentais mon odeur en elle. Elle portait bien ma marque, et ça, personne n'y changerait rien. Les lèvres collées à sa peau, je remontais le long de son épaule, puis de son cou. Je suivais le flux avec mes canines, j'égratignais, entamant la virginité de sa peau sans pour autant mordre. Le baiser du vampire est un art sensuel, et même sans le vouloir vraiment, je me laissais emporter. J'enfonçais mes canines dans son cou et son sang déferla à nouveau en moi, un pouvoir infini, immortel. Je me sentis frissonner, j'aimais beaucoup cela. Je me contentais de lui voler un demi-litre, car même si elle récupérait plus vite que les autres, je ne voulais pas l'anémier si nous entrions toujours aux Plaisirs Coupables. Mes crocs quittèrent sa chair, et cette fois je ne me reculais pas. J'étais préparée aux sensations de son sang, j'avais été moins surprise. Je passais ma langue sur mes lèvres rouges et approchais des siennes.

    -Permettez moi juste cette simple fantaisie…

    Un murmure, tel un amant à sa maîtresse lorsqu'il quémandait une faveur intime, puis mes lèvres se scellèrent aux siennes. On pourrait croire à un chaste baiser, si je ne venais pas de lui mordre la lèvre. Le sang se mêla à la fête, et je l'embrassais sans me demander si ça la gênait. Pour moi c'était une chose normale, fille ou garçon, un marquage est quelque chose d'intime, et un simple baiser n'est rien en comparaison de la morsure. Je pourrais lui donner un orgasme rien qu'en la mordant, j'avais juste préféré ne pas le faire au risque qu'elle s'offusque. Je finis par lui rendre sa pleine liberté de parole et me relevais, lui tendant ma main.

    -Si vous souhaitez toujours entrer, prenez la…Il valait mieux que je le fasse pour la première fois en tête à tête non?

    Dans un club de débauche et de luxure, c'était une chose banale qu'elle risquait de voir souvent. Elle allait assister au spectacle de strip-tease qui ouvre en général les soirées « Bloody Slave » s'en était une ce soir, quoi de mieux pour mesurer une partie de la perversion du vampire que de le surprendre en plein instant de faiblesse.

    -Ils font pire à l'intérieur…Si vous ne pouvez le supporter, mieux vaut pour vous ne pas y entrer…
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 22:51

    Sentir sa langue onduler sur son doigt comme s’il s’ingéniait à capturer les dernières larmes d’une glace au parfum saisissant, ses lèvres frémissant sous cette étrange seconde qui lui parut finalement plus irréel encore peut-être, comme si tout ceci n’avait de sens, ne pouvait être réel, et pourtant elle ne perdait en rien le souvenir insistant de ces instants encore bien trop frais à son âme pour qu’elle puisse nier. Mais déjà elle revenait saisir ce qu’elle avait pu oublier au niveau de sa blessure, intensifiant cette régénération, ne laissant plus une trace du crime qu’elles venaient de réaliser, pourtant elle ne s’esquiva pas plus lorsqu’elle sentit ses lèvres gravir la courbe de sa peau, frémissant même sous cet attouchement tout aussi contre-nature que le reste… son père ne s’en remettrait sans doute pas, tant, malgré l’accord signé entre leurs races, il pouvait les détester, réalité pieusement ancrée dans les plus insignifiants interstices de sa chair.

    Mais déjà une nouvelle morsure venait imprégner son être, prémisse d’un nouvel abandon que l’animal au fond d’elle savoura… ne palpitant qu’à travers le sang et le s… cherchez donc et vous trouverez ce que l'ombre bestiale sommeillant en chaque être suppliait d’obtenir. La première ne s’obtenant que rarement dans la réalité teigneuse qu’elle parvenait à se contrôler en présence de blessures, même si elle se devait d’y enfoncer les doigts, le contact poisseux paraissant presque transpirer à travers les gants, exacerber le fait qu’il serait si simple de s’y abandonner. Mais la louve paraissait obéir sous un accord narquois à celle dans les méandres de laquelle elle se tapissait depuis déjà vingt-trois petites années, consciente qu’elle posséderait le reste. Ici… sans même que ces contacts se fassent trop intimes, la langueur lascive de la morsure contentait l’animal qui sembla gémir à travers ses lèvres d’un nouveau plaisir qui ne semblait vouloir se tarir un jour.

    Mais le contact cessa sans que cette fois le besoin de s’éloigner ne se fasse ressentir, l’asphalte du sol déversant déjà sa fraîcheur dans les jambes de la jeune femme, mais sa position elle-même lui donnait l’occasion de se ressourcer… régénérer, sans avoir le désir d’un quelconque soutien. Car tel était le venin qui satisfait si facilement la noirceur de la bête qui était si loin de sommeiller en cet instant, parcourant sa peau sous une légère chair de poule qui gravissait chaque esquisse de son être. Et cette… fantaisie comme elle l’appela, peut-être était-elle moins méfiante, peut-être que le monstre démoniaque avait faim de ces choses inavouables, peut-être que tout ceci avait exacerbé le désir de la jeune femme elle-même, loin d’être indifférente aux charmes féminins ; à moins que cela ne soit que l’errance entremêlée de tout cela qui fit qu’elle ne s’esquiva pas lorsque leurs lèvres se rencontrèrent, se cherchèrent sous l’effluve sacrificielle de son propre sang.

    Car elle venait de lui mordre la lèvre, laissant la liqueur venir lécher son palet, envahir sa gorge, éveiller les instincts les plus sombres de l’animal qu’elle était finalement… c’était peut-être le sien, mais il n’en restait pas moins qu’il s’agissait de ce fluide carmin possédant cette fragrance caractéristique qui parut intensifier le parfum de sensualité qui les enveloppait, sa langue venant chercher la sienne sous une faim brûlante, ses doigts rampant naturellement jusqu’à sa nuque qu’elle effleura sous une lascivité fiévreuse, mais si légère. Nulle ombre de domination ne s’étirait ici, c’était cet échange, cette alliance troublante qui répugnerait leurs semblables alors qu’elles appréciaient à outrance ces esquisses, cette recherche épicurienne de l’instant, réveillant imperceptiblement ces similitudes que leurs ‘ancêtres’ s’étaient tant acharnés à jeter aux ordures sans le moindre remord. Pourtant elle ne chercha pas à la retenir lorsqu’elle se releva, sa main retombant souplement à ses côtés, l’éclat sépulcral de son animal brillant sombrement dans ses prunelles qui n’étaient plus totalement humaines en cet instant, mais en aucune mesure elle n’avait perdu le contrôle de sa bête, comme si ce que désirait l’une, était ce que quémandait l’autre.

    Et ce fut sa main qui se tendit vers elle, lui proposant, lui expliquant, tandis que la blessure à sa lèvre s’était presque entièrement refermée, quelques secondes encore et il n’en resterait rien, alors que celle à sa gorge s’attardait encore, peut-être disparaîtrait-elle dans un même instant. Mais ce furent ses autres paroles qui titillèrent la jeune femme qui sentait la force de ce qu’elle était comme à la veille d’un soir de pleine lune, son envie de jouer, de taquiner, de s’obstiner, palpitant déraisonnablement dans le creux de son être, s’exaltant à outrance à la simple pensée qu’elle pourrait y pénétrer et s’amuser… en simple observatrice, ou entrer à nouveau en contact de ces lèvres, de son sang. Etait-ce la cape ténébreuse de la démence qui s’insinuait jusqu’à elle ? Certains le penseraient peut-être, sûrement même, mais elle était cette louve ne désirant penser que par elle-même, effleurant du bout de ses doigts ces changements auxquels elle aspirait.

    « Le tête à tête a une saveur bien plus agréable que l’exhibition… » répondit-elle en venant placer ses doigts dans les siens, mais se relevant sous une souplesse qui ne prit qu’à peine appui sur cette main tendue, son sang réapparaissant déjà, prêt à couler encore sous les affres d’un nouveau rituel un peu plus tard. Car il fallait plus de temps pour ce léger détail qu’elle lui avait dérobée sous un plaisir diaboliquement partagé. « …mais il serait bête de reculer à présent, non ? N’est-ce pas l’occasion rêvée de mettre à l’épreuve ‘nos’ marques ? » ajouta-t-elle en laissant un mystérieux sourire naître sur ses lèvres.

    Car en vérité, il n’y avait rien qui influait sur son être, la laissant être toujours aussi libre, comme si ces dernières ne changeaient rien, mais il y avait eu ce plaisir sournois, et cette envie risible de prendre le risque de tenter le Diable une nouvelle fois sous cette alliance que le Christ lui-même vomirait sous la signification qu’elle pouvait avoir. Ne serait-ce pas la plus dangereuse des choses pour les mortels si ces deux races démoniaques parvenaient réellement à s’allier ? Les chasses s’inverseraient… à moins qu’ils ne finissent par comprendre l’idiotie de leur façon de voir. Mais des ennemis à cela se dresseraient… sa propre famille le lui ferait d’ailleurs peut-être regretter, sauf si la marque n’était perceptible que par les peaux pâles. Ainsi, leurs mains resteraient-elles liées jusqu’à la fin de cette ruelle, jusqu’à l’entrée… ou bien plus ? Elle était prête à la suivre, prête à esquisser les premières cases véritables du ‘jeu’, mais sa bête persistait dans ses prunelles, sans pour autant se montrer belliqueuse… parfaitement sous contrôle, ce furent ses lèvres qui s’entrouvrirent :

    « Des recommandations de dernières minutes ? »

    Après tout, cela serait la première fois pour elle, et côtoyer des sangs morts n’avaient jamais été son passe-temps le plus poussé, tant elle leur portait une douloureuse indifférence qui ce soir prenait toutefois des allures d’amusements, porteuses de ce souffle pernicieux de changement.
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Alwën E. de Longsdale
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 17:55

    « Le tête à tête a une saveur bien plus agréable que l’exhibition… »

    J'approuvais. J'ignorais quel genre de désir naissait en moi, mais je voulais la garder pour moi seule, dans un étau, comme un bijou très rare et très cher. Elle était mienne, elle portait ma marque, elle sentait mon odeur, personne n'oserait la toucher, mais tout le monde allait l'envier. Au fond qui étaient-ils, pour commenter les agissements d'une Longsdale? N'étions-nous pas en trêve? N'étions-nous pas libre de cette guerre? Je n'aurais aucun ennui, mon grand-père serait sans doute fier au contraire. Il me verrait réussir à reconquérir ce qu'il avait perdu il y a longtemps, à l'époque de Rome. Et peut être notre geste nous emmènera-t-il à cette extrême? L'avenir est incertain, et je ne puis le lire. Seule ma mère en est capable, et je me doutais qu'aucun détail de cette scène ne lui avait échappé. Aucun…

    « …mais il serait bête de reculer à présent, non ? N’est-ce pas l’occasion rêvée de mettre à l’épreuve ‘nos’ marques ? »

    On ne pouvait rêver meilleure occasion, à vrai dire. Entrer dans un endroit emplis de vampires, d'esclaves de sang et de serviteurs humains en compagnie d'un loup-garou ferait forte impression. En compagnie d'une Lyswood, encore d'avantage. Ils risquaient de voir cela comme une preuve de ma domination. Après tout, penseraient-ils, elle vient d'assujettir la fille de Romulus. Ils étaient loin du compte…C'était si…Primaire de penser ainsi. Si naïf…Rien n'est aussi simple.

    « Des recommandations de dernières minutes ? »

    Je réfléchis, consciente que ma réponse ne lui plairait sûrement pas. Mais mieux vaut lui déplaire ici et éviter les incidents à l'intérieur.

    -Ils vont vous prendre pour une soumise. Je vous ai marquée comme ma proie, personne ne vous touchera car on ne touche pas les donneurs des Longsdale. C'est comme si des serviteurs prétendaient manger à la table des rois. Ridicule idée n'est ce pas? Certains risque de vouloir vous toucher, vous approcher, vous sentir, vous effleurer, il faudra contrôler votre louve et ne pas vous montrer agressive. De plus pour eux…Vous serez comme ma servante, il faudra donc m'obéir. Je n'abuserais pas de cela, mais ça peut vous permettre de rester en vie…

    Je lui tendis mon bras pour qu'elle le prenne, comme si nous étions des amants. Cette comparaison me fit penser à une chose.

    -Ils vous prendront peut être pour mon amante, ne vous offusquez pas si c'est le cas. Ça renforce votre protection au contraire…

    Je pensais ne rien oublier, alors je sortis de la ruelle, son bras par dessus le mien. Les deux vampires videurs –ça dépend de quel côté on se place- nous regardaient. Ils n'étaient pas transformés depuis longtemps, moins de cinq ans c'était certains. Leur regard en disait long sur ce qu'ils s'étaient imaginés en notre absence, je ne fis aucun commentaire. Avant d'arriver près d'eux, j'ajoutais une dernière chose.

    -Ah et j'espère que vous n'êtes pas gênée par le strip-tease…

    Elle comprendrait une fois à l'intérieur, je ne lui laissais pas le temps de poser la question et montais sur les marches. Ils firent mines de m'arrêter, ce que je n'appréciais pas. Je n'eus besoin d'aucune parole pour les écarter de mon chemin. Un simple regard, une simple vague de pouvoir, et il n'osa pas nous barrer le passage. C'était le même principe que les jeux de domination chez les loups-garous, sauf que le pouvoir étaient différents et que nous comptions d'avantage sur notre « magie » que sur notre force brute.

    La porte s'ouvrit et la musique nous saisit brutalement comme une rafale de vent. Ma musique. Les Plaisirs Coupables se divisaient en deux parties. D'un côté un bar avec une pleine vue sur la scène et de l'autre la scène avec une pleine vue sur les strip-teaseurs. La, c'était une strip-teaseuse qui ne m'était pas inconnue et jouais de ses charmes pour enchanter le public masculin –et même féminin. J'étais persuadée que 80% des femmes présentes n'étaient ni lesbiennes ni bisexuelles, et pourtant…Un corps de vampire peut faire des merveilles. Elle descendit de scène pour se mettre sur les genoux d'un homme et murmura quelque chose qui semblait lui plaire à l'oreille. Elle bougea sur lui, contre lui, et égratigna son cou. Même de la où j'étais je pouvais voir que ça lui plaisait énormément alors je préférais détourner le regard. Nous n'avions aps les mêmes notions de ce qui se faisait ou non en publique…

    Nous entrâmes, et les regards se posèrent vers nous. Ceux des vampires en tout cas, et ils étaient en minorités comparés aux humains présent. J'en vis plusieurs écarquiller les yeux l'espace d'une seconde avant de renfiler leur masque. Je défiais du regard quiconque oserait faire un commentaire, et personne n'en fit. Au contraire, après la surprise passée leurs yeux reflétaient comme une étincelle de domination. Je soutins l'un d'eux, celui d'un homme que j'avais déjà vu au Manoir durant les soirées…Spéciales données par mon grand-père. Ça dura quelques minutes, je sentis du pouvoir picoter ma peau, mais il ne me valait pas. Pas encore.

    -On ne s'en sort pas trop mal pour le moment…

    Je parlais bas, mais malgré la musique je savais qu'elle m'entendait. Je l'entraînais vers une table un peu en retrait et un serveur arriva. Vampire d'un peu plus d'un siècle.

    -Mademoiselle Alwën…Puis-je vous servir?
    -Un Bloody Mary et hum…?

    J'attendis qu'elle me complète et lorsque ce fut fait, le serveur partis. Elle regardait la strip-teaseuse qui allait mordre ce type.

    -N'intervient pas, ceux qui viennent ici sont consentants…Ils sont esclaves des morsures, regarde son cou, il est plein de marque. Et je suis sure qu'il en a ailleurs…
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeLun 3 Aoû - 12:33

    Soumise… ce simple mot fit frémir l’animal sur la tête duquel ses doigts parurent dériver, s’enrouler, l’endiguer au calme, ce qu’il fit, c’était si étrange de voir une telle communion entre ces deux parcelles de son être, l’obscurité se baignant dans l’insanité de la lumière, offrant un panel inespéré de couleurs enlacées. En vérité, elle n’avait jamais ressenti la menace de son animal, n’avait jamais été en désaccord avec ce dernier, le laissant être telles ces pulsions que l’on pouvait apaiser avec suffisamment de contrôle en comprenant que ce n’était pas le mieux, sans pour autant le brimer jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Depuis si longtemps… elle avait accepté ce qu’elle était, son besoin de sang, de violence et de… sensualité, qu’elle savait contenter, mais jamais à ce point, la vampire venant de lui offrir ce mélange sucrée qui parsemait encore sa langue, s’attardant sous un désir sournois.

    Ainsi, la louve prêtait attention à ces autres précisions qu’elle lui offrait, la laissant pénétrer cet univers dont les portes avaient depuis toujours été maintenues fermées à elle et ses semblables, laissant ce monde méconnu suinter à travers les jointures, ramper sur ce sol, appeler, quémander. Mais l’idée d’être esquissée par ces autres ne la tentait pas véritablement, pas plus que de devoir lui obéir aussi simplement, néanmoins cette petite comédie ne serait présente que pour lui assurer sa sécurité dans cette première esquisse. Et puis ce n’était que cela, un jeu, une pièce de théâtre qui lui plaisait indubitablement. Et puis s’il lui prenait l’envie d’abuser, elle trouverait bien un moyen de le lui faire payer en toute délicatesse… n’avait-elle pas dit qu’elle aimait son sang à outrance ? Perfidie mielleuse qui leur ferait découvrir jusqu’à quel point cela serait réalité en ce cas.

    Aussi, lorsqu’elle lui tendit le bras, ses doigts vinrent cheminer naturellement sur sa peau, la caresser brièvement jusqu’à s’immobiliser comme l’auraient fait n’importe quelles amantes désireuses de s’afficher à la vue de tous. C’était une conséquence, mais néanmoins elle n’avait pas l’impression d’être réduite au rang d’esclave, d’être la propriété de quiconque… car ce n’était tout simplement pas la vérité, juste une alliance d’égalité qui échapperait à bon nombre de regards et d’esprits dans leur petit monde étriqué. La passé brûlait encore de ces flammes incandescentes pour ceux qui avaient vécu ces époques de sang sacrifiés inutilement sous une haine qu’elles ne partageaient pas, la nouvelle génération comprenant à quel point le léchage insistant des cadavres noyés dans la boue d’un autrefois pouvaient rendre la situation compliquée, mais elles étaient en un mot… l’avenir.

    « Ce que nous avons vécu ce soir s’en rapproche terriblement, alors pourquoi s’offusquer ? » lui glissa-t-elle au sujet de leur statu d'amantes, sans ébaucher l’effluve de la vengeance… qui planait pourtant, mais plus sous le baiser insistant du jeu, un peu comme deux amies auraient pu se rendre la pareille. Mais elles ne l’étaient pas, pas encore, pas du tout, peut-être parce qu’en vérité elles devenaient autre chose.

    Mais déjà elles entraient dans le champ de vision des gardiens qui lorgnaient sur leurs êtres des regards exprimant ces images lubriques qui les assombrissaient, chose qui ne fit qu’étirer les lèvres de la jeune femme sous une légère moquerie. Ils n’avaient que l’imaginaire pour satisfaire leurs besoins ce soir, mais surtout, ils étaient fardés d’une ignorance suave. Néanmoins, ce furent de nouvelles paroles qui la troublèrent… le strip-tease ? Ses lèvres frémirent, perdirent de cet éclat caustique, alors qu’elle braquait ses prunelles sur sa ‘compagne’, sans pour autant qu’elle ne puisse laisser s’échapper la moindre parole puisqu’elles entamaient déjà les marches, passaient les deux chiens de garde auxquels elle n’adressa qu’un autre coup d’œil narquois.

    Pourtant elle n’en pensait pas moins… gênée par cela ? Dans quel sens ? Tant que c’était à regarder, pourquoi pas, participer c’était autre chose. Ainsi déversa-t-elle son attention sous le brusque enlacement de l’air qui s’empara de son être, de son corps, transpirant de cette chaleur qui l’enveloppa sous cette musique qu’elle connaissait par cœur, au point qu’elle aurait pu en fredonner les paroles sans effort. Rien ne lui échappait, ni même cette odeur de sang qui paraissait suinter, griser, narguer, alors que les humains ne pouvaient en saisir toute la teneur, ce que tout cela pouvait bien représenter au fond, sans parler de ces effluves bien plus… bestiales au fond. Étions-nous réellement si différents ? Peut-être sous les valeurs, l’exhibition ne faisait pas parti de ses hobbies.

    Les visages exprimaient par instant, juste le temps de la surprise, ce simple détail, bientôt suivi par des jeux de domination qui ne lui échappèrent pas, des sensations différentes venant mordre sa chair sans que cela ne fasse pour autant mal. Finalement, tout cela était étrange, une première descente dans ces enfers où la luxure et les luttes de pouvoir se dessinaient même entre hommes et femmes. Bon point pour eux. Ainsi, sous le commentaire qu’Alwën fit, elle se contenta d’incliner légèrement la tête pour appuyer ses dires, un léger sourire mystérieux étirant ses lèvres, tandis qu’un serveur s’approchait, demandait…

    « Un verre d’absinthe. »

    Il fallait bien cela pour un tel décor, et puis l’alcool comme tout le reste était si simplement assimilé par son corps, les effets ne perdurant qu’une insipide seconde, ne restait ainsi que le plaisir, la brûlure insidieuse qui coulait dans sa gorge à mesure que la liqueur glisserait. Mais ses prunelles venaient de s’ancrer sur ce pauvre type et la vampire qui ne tarderait pas à enfoncer ses crocs dans sa gorge, mais les humains étaient si stupides qu’ils ne paraissaient pas comprendre tout ce que cela pourrait signifier pour lui. Peut-être qu’Elle comprit, saisissant ce que cela pouvait induire en elle, suivant une nouvelle fois la courbe de ses explications, s’attardant sur la gorge du… crétin.

    « Je peux sentir le pouvoir de vos semblables sur ma peau sans qu’il ne me fasse rien, mais à eux… Et qu’est-ce que vous pensez de ces pratiques ? » souffla-t-elle d’un timbre devenu plus sourd pour qu’elle en devienne l’exclusive destinatrice, car toute indifférence avait ses limites, tant elle vivait proche de ces mêmes êtres mortels qui se trouvaient en ces lieux, les respectant plus qu’aucun ne le faisaient ici.

    Un frôlement se fit brusquement contre sa peau, la laissant esquisser un mouvement de recul presque imperceptible, mais le coupable s'esquivait déjà après avoir flâné brièvement près de sa chevelure, rapprochant son corps de celui de sa ‘compagne’. Le pourquoi… n’avait même pas lieu d’être, parfaitement consciente que ce genre de choses se produisaient également chez les loups lorsqu’une femelle ou un mâle gravissait un nouvel échelon.
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Alwën E. de Longsdale
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MessageSujet: Re: Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën]   Aux pieds de l'interdit ; [PV Alwën] I_icon_minitimeLun 3 Aoû - 22:32

    Une liqueur, voilà ce que Faith choisit. Le serveur tourna les talons et retourna vers le bar sans nous importuner d'avantage. L'absinthe…Je n'avais jamais eu le plaisir de goûter quelconque alcool. Ma seule ivresse venait du sang, je variais les plaisirs en changeant de groupe, de race, mais je ne pourrais boire d'alcool sans en être malade, comme je ne pourrais manger une nourriture normale sans vomir mes entrailles. Je n'avais jamais essayé, mais je savais que ces légendes tenaient de la réalité. Des vampires trop zélés ont essayé, ils s'en sont mordu les doigts pendant une bonne semaine…Punition si dure, pour un plaisir si fade…

    « Je peux sentir le pouvoir de vos semblables sur ma peau sans qu’il ne me fasse rien, mais à eux… Et qu’est-ce que vous pensez de ces pratiques ? »

    La réponse ne vint pas immédiatement. Mes yeux étaient perdus quelque part sur le corps de la jeune vampire venant de planter ses canines dans le cou de sa pauvre victime. Je ne ressentais plus la faim, et le pouvoir de Faith coulait encore en moi tel une rivière brûlante mais agréable. Pour la première fois, je ne ressentais rien face à du sang humain, ce qui me fit me sentir forte. Aucun vampire ne peut se vanter d'être totalement indifférent au sang humain. Même avec le meilleur self-control du monde, il y a toujours un désir, même infime, qui sommeille en nous. Et la…Rien. J'esquissais un sourire qui dévoila la pointe de mes canines. J'aurais pu aisément l'éviter si j'avais voulu, mais ça fis fuir le malpoli qui avait osé s'enivrer de la senteur boisée de la louve. On ne provoque pas une Longsdale, sauf si l'on désire la mort…

    -Ils sentent votre pouvoir, vous êtes attirante…Irrésistible.

    Les humains ne se rendaient compte de rien, mais chaque seconde, une paire d'yeux vampiriques se posait sur nous, nous détaillait, et changeait de cible avant de revenir à l'attaque. Nous étions une curiosité, une attraction digne du plus beau et du plus magistrale des cirques. La louve et le vampire. Qui a apprivoisé l'autre?
    Soupir léger.
    J'étais las de mes propres pensées. Devait-il toujours y avoir un dominant et un dominé? Devait-il toujours y avoir le puissant et le soumis? Non. Voilà une primitive manière de penser. Malheureusement, beaucoup pensent de cette façon, ce qui rend la tâche d'autant plus difficile. Les vampires n'étaient pas hostile envers moi car pour eux nous représentions la scène de la vampire dominante ayant fini par soumettre la fille d'un Lyswood. S'ils savaient…Bientôt le sauraient-ils, sans aucun doute.

    Le serveur choisit cet instant pour faire une seconde apparition, portant un plateau. Une coupe rouge écarlate pour moi et un verre plus petit pour elle. L'odeur de l'alcool se mêla à celle du sang et je pus presque goûter la chaleur de son contenu. Serais-je ivre si je buvais son sang après qu'elle ait pris de l'alcool? Mh…Son corps lui permettait-il seulement l'ivresse? Je portais délicatement le verre à mes lèvres et fut ravie de constater qu'il s'agissait de mon groupe sanguin favoris. Il n'était plus utile de préciser depuis bien longtemps. AB-. Pourtant à côté du sang de Faith, cela me semblait moins délectable, comme si l'on posait sur votre table deux vins, un grand cru et l'autre pas trop cher mais plutôt bon. Le pas trop cher suffirait, surtout que je ne buvais pas par soif.

    -Ils sentent votre pouvoir, et leurs instincts les poussent à montrer une hostilité. Néanmoins, ils sentent mon odeur, ma marque, en vous. Ils ne tenteront rien, jamais, personne ne veut déplaire à une Longsdale. Ils craignent mon grand-père, ils craignent ma mère, et un jour peut être me craindront-ils, bien que je pense que la loyauté par la crainte est une mauvaise chose. On ne peut qualifier ça de loyauté…Si l'adversaire a de meilleurs arguments, l'on peut tout perdre en quelques secondes. La loyauté se gagne, parfois au prix du sang…Beaucoup ne le comprennent ni le conçoivent. Si c'était le cas, je n'aurais pas eu besoin de défier au moins dix vampires du regard pour arriver jusqu'ici.

    Un homme torse-nu, en pantalon de cuir noir, venait de rejoindre la vampire sur scène. La suite du numéro, je les avais déjà vu faire. Elle délaissa la barre centrale et se déhancha en rythme sur l'homme, comme s'il était devenu son nouvel appui. C'était le cas. Tout leur numéro était préparé, empreint d'une sensualité hors du commun déclenchant des frissons dans tout le public. Ceux qui étaient venus en couple –et je vous jure qu'il y en avait- semblaient avoir du mal à ne pas se sauter dessus. Je secouais légèrement la tête, comme consternée.

    -Ces pratiques mh…Disons qu'elles ne me gênent pas. Je les connais, je sais qu'ils gagnent leur vie, qu'ils en ont besoin car tous n'ont pas la fortune des Longsdale. Il n'y a rien d'honteux, ce qui me consterne ce sont les humains qui se laissent mordre en publique…L'intimité qu'est censé représenter une morsure se perd de plus en plus. Les vampires se nourrissent, plongent dans un océan de perversité et de luxure, sans jamais vraiment profiter de la véritable excitation…C'est complexe à expliquer comme notion. Certains se comportent comme des stéréotypes alors que nous en sommes loin…Vous comprenez?

    Au bar, un vampire venait de plonger ses canines dans le cou d'une blonde qui gémissait dans ses bras sans gêne. Cela attira un deuxième vampire qui devait être amis avec le premier car ils la partagèrent. Vu le nombre de marque sur son cou et le haut de sa poitrine, j'étais prête à parier n'importe quoi qu'elle était une habituée et que les marques s'étalaient au delà de ce que la pudeur nous force à cacher.
    Dans le fond on décelait l'équivalent d'un carré VIP, avec serveur privé et tout le tralala. Pardon, je veux dire serveuse privée. A votre service et prête à réaliser tous vos fantasmes. Heureusement ils avaient la décence de ne pas avoir de rapports sexuels en publique. Je ne me leurrais pas sur le fait qu'ils en avaient, mais les fesses de mademoiselle ne seraient pas exposées à tous les regards.

    -Les humains veulent coucher avec les vampires, ils nous désirent d'avantage qu'ils désirent les loups-garous pour la simple raison que nous sommes le tabou par excellence depuis des siècles. Les rebelles, les satanistes, les anti-catholiques, ils nous veulent dans leur lit comme symbole de leur différence. Les humains nous prennent pour des jouets, le seul problème c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils sont les jouets, et nous les marionnettistes. Que nous pouvons couper les liens de soie les rattachant au monde d'un vivant du simple tranchant de nos canines. Leur peur engendre un désir malsain et ils se noient dans les océans de plaisir offert par le sexe…S'ils ont de la chance ils remonteront à temps à la surface. Sinon ils finiront comme elle… Je désignais la blonde au bar qui allait finir par manquer de sang. Je savais qu'ils s'arrêteraient de toute manière. Ou plus simplement, au cimetière. Tu es né poussière et tu retourneras poussière…

    J'effleurais les bords du verre du bout des ongles, mes yeux se reflétant dans le sang comme s'il contenait la vérité profonde, celle que recherche tout être humain, toute chose vivante.

    -Et toi donc, que penses-tu de cela? Tu es une personne étrange, j'ai envie de te comprendre…Je m'attends toujours à ce que tu ais une réaction, et tu as celle inverse…C'est perturbant.
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