BoOm {PV Kaleigh}

$BoOm {PV Kaleigh} Ulliel_intense$
« Rassurez moi, si les douleurs nous rendaient meilleur.. »

Il y a des matins où rien ne se passe comme ou le voudrait. Les premiers rayons du soleil n’apparaissent pas et c’est la pluie qui vous réveille à grands coups contre la vitre. On voudrait ne pas avoir à quitter son lit et rester à sommeiller encore plusieurs heures… Mais non, impossible. Quand c’est l’heure, c’est l’heure. Alors on se dit que ça n’a rien de si terrible, qu’une fois le pied dehors, on sera parti. Que Dale ! Dès lors que notre pied quitte la couette chaude et confortable, on ressent un violent frisson, tout sauf agréable. Edward n’était pas de ceux qui râlent dès le levé du jour… Mais il n’aimait pas ça pour autant. Les paupières lourdes et la tête dans l’chou, il commença par s’étirer sans trop d’effort puis se recroquevilla comme un cocon sous les couvertures. Son réveil sonnait depuis 5 bonnes minutes déjà mais il agissait comme s’il ne s’en rendait pas compte. Après tout, il était seul dans l’appartement. Toujours seul, esseulé et solitaire (ça fait beaucoup de solitude *Age de glace III¨xD). Amy devait être sortie se taper Sevan ou faire du shopping, Melena était à son travail, une chose qu’elle considérait avec 100 fois plus d’importance que son propre petit ami… Et lui, au milieux de cette famille de vampirettes, misérable humain… Il dormait. Il dormait les heures qu’il pouvait, quand il le pouvait. Avec la Gazette à gérer ces temps-ci et les multitudes de menaces dues à son audace d’avoir dénoncer les meurtres secrets du ministère, il n’avait plus une minute pour se poser et enchaîner parfois 3 voire 4 nuits blanches. Le visage creusé, les cernes violacée, il restait séduisant bien malgré lui. Sa peau blanche, son visage brut aux traits fins, ses yeux pâles et ses longs cils noirs… À croire qu’il avait été conçu par un vampire. Ah cette bande de sangsues ! Il en faisait une fixette maintenant, et il lui arrivait même de désirer leur perte absolue, Melena et Amy avec.

Son regard planté sur le plafond, il bifurqué jusqu’à admirer la lune qui brillait encore. À cette époque de l’année, il faisait plus nuit que jour… Et Edward aimait ça. Lui qui fuyait le soleil… Les lèvres entrouvertes, le son strident de son réveil finit par lui taper sur le système et il abattit la paume de sa main dessus, réduisant la pièce dans un profond silence. Il tourna son visage vers la droite et observa un instant l’autre oreiller sur lequel aurait pu reposer la tête de sa fiancée… Si seulement elle avait été humaine ! C’était une chose qui lui manquait : dormir avec son amoureuse, la serrer dans ses bras, lui préparer son petit déjeuner pourquoi pas ? Bah… Inutile de se faire du mal ; repoussant la couette, Edward fila sous la douche et en ressortit 30 minutes plus tard, habillé, coiffé et parfumé. Il avait opté pour un jean simple, et un gilet. Attrapant son appareil photo,ses clefs de moto et son casque, il ne prit pas le temps de petit déjeuner et se lança dans les escaliers…

Arrivé au Caudron baveur, il gara son bolide et pénétra le chemin de traverse. Là, il emprunta les routes habituelles, d’un pas lent et sans grande conviction. Arrivé devant la porte de « The daily Prophet », il sortit de sa manche l’énorme clef rouillée qu’il enfonça dans la serrure de taille tout aussi gargantuesque, et referma aussitôt. Les lieux étaient déserts et la pénombre régnait partout. Ordonnant aux lampes endormies de s’allumer, il pu constater qu’une pile de lettres était rassemblée sur son bureau. Fronçant les sourcils, il s’approcha prudemment, sa baguette à porté de main… Prudence, on voulait sa mort après tout, pas de quoi rire… Se mordant la lèvre inférieure, le jeune homme fit le tour de la pièce sans rien trouver d’anormal. Demi-tour, il prit la première enveloppe qu’il ouvrit :

« Cher Mr Dashwood

Voilà, je vous ai aperçu l’autre jour au Café d’à côté, on m’avait dit que le nouveau rédacteur en Chef de la Gazette était un canon. Je m’appelle Marilyn, j’ai 22 ans et je travaille chez Slug&Jiggers apothecary en tant que conseillère des finances. Je voulais savoir si nous aurions pu nous fixer un rendez-vous… »

« Et blablabla… » Termina Edward en froissant la lettre qu’il jeta dans la corbeille.

Ce n’était pas nouveau, ce genre de déclaration poisseuse lui arrivait depuis qu’il avait obtenu ce poste. Passant à la prochaine, il eu à peine le temps de la décocher que déjà elle se mit à vibrer bruyamment entre ses doigts. Comprenant de quoi il s’agissait, le dandy la lâcha et se jeta derrière l’étagère, les mains sur les oreilles. 1 demie seconde après, une explosion spectaculaire ravagea l’intégralité du bureau. Le bois craqua, les caisses, livres et meubles se brisèrent tous en même temps, les livres volèrent, des feuilles se déchirèrent, brûlèrent et Edward se plaque les mains sur ses oreilles en essayant de se recroqueviller le plus possible contre le mur qui tremblait de façon peu rassurante tout en s’efforçant de ne pas crier d’angoisse. La bibliothèque derrière laquelle il se tenait fini par céder elle aussi et c’est peut-être ce qui le sauva puisqu’en lui tombant dessus, elle le protégea d’un feu éclair qui termina de réduire la pièce en cendre… Enfin, le calme revint.

Toussant et crachant la fumée qu’il avait avalée, le journaliste se dégagea non sans difficulté de son terrier de bois et de livres fumants, pour se retrouver au milieu d’une épaisse purée de pois. Se cachant le nez à l’aide de son keffieh, il allait décrocher son téléphone lorsqu’il sentit une présence dans son dos. Faisant volte face, il menaça l’individu en pointant sa baguette au niveau de sa gorge… Avant de la reconnaître :

« Keleigh… Tu m’as fait peur. »

Il baissa sa garde

« Évite de te pointer comme ça lorsque je viens de manquer de me faire exploser la cervelle par un courrier piégé s’il te plaît… J’aurai pu te tuer. »

retirant sa veste et son fouloir, il constata, en regardant la pièce noire et fortement âbimée, que la journée commençait très mal. Ravalant sa mauvaise humeur, il reprit :

« Pourquoi t’es là ? » Demanda--il à la belle blonde d'un air détaché, presque hautain.

Il ne falait pas trop lui en vouloir, il venait juste de manquer de perdre la vie xD

Il y a des jours qui semblent ordinaires. On se réveille un matin, et on à alors cette sensation qui nous poignarde l'estomac. On à cette sensation qu'on va mourir aujourd'hui. Ou que ce sera une mauvaise journée, qu'on se fera éclaboussé par les roues d'un taxi en pleine banlieue Moldue, ou que notre petit ami décidera d'annuler ses fiançailles à cause d'une grande blonde qu'il aura rencontré dans un fast food en vacances d'hiver. Et puis il y a ces jours qui nous semblent très extraordinaires. Qu'on se dit en se réveillant de bonne heure le matin, ce stupide téléphone qui ne cessera de nous bipper pour nous faire sortir de nos songes, que cette journée sera explosive. Et explosive était le mot très précis qui allait subvenir en real life. Kaleigh Beckett s'était levée assez tôt, elle avait un vrai réveil installé dans le cerveau cette fille. Avait accouru vers sa cuisine, mais s'était rappelé qu'elle, bah, elle cuisinait jamais. On ose se le demander ? Il n'y à pas de raisons, la cuisine ce n'était pas son truc. Elle faisait flamber tout ce qui apparaîtrait comme par magie dans sa casserole. Il y en à qui ont des doigts de fée pour ce genre d'entreprises, elle était plus douée pour la vieille paperasse qui croule dans le fond d'une armoire depuis des lustres. On ne lui apprend rien.

Elle avait vite fait de jeter un coup d'œil dans son agenda en cuir noir qui trônait sur la table à manger, avait noté l'heure du rendez-vous avec le rédacteur en chef de la Gazette du Sorcier, tout en s'attachant les cheveux en une queue de chevale assez basse, elle réfléchit à quoi prendre pour son petit déjeuner de ce début de semaine prometteuse. Après avoir fait le tour des restaurants potables à cette heure, s'être douchée en moins de vingt minutes, avait entamé d'enfiler rapidement un pull col-roulé en cachemire gris sans manches, un shorty en toile gris aux nuances de vert au-dessus d'une paire de collants noirs, Kaleigh chercha des yeux une paire de bottines noires à talons qu'elle se mit aux pieds tout en attrapant une cape de sorcière à la volée, afin de paraître normale aux yeux des Moldus, puis originale au Chemin de Traverse. Sa montre argentée à son poignet droit, elle la tapota légèrement et se donna deux heures avant de se pointer à l'immeuble. Top chrono. Miss Beckett était entrée dans le premier restaurant matinal trouvé, et sans l'aide du moindre gps Moldu. Avait commandé un plat qui ne lui prendrait pas toute la journée, l'avait commencé en relisant les lignées de son rapport, afin de vérifier et de corriger quelques fautes au stylo noir. Edward aimait que tout soit bien écrit et parfait. Espérons que les quelques détails rayés ne l'exaspèrent pas. L'heure avait sonnée. D'une main elle poussa les portes de l'immeuble, après être passée incognito au Chaudron Baveur et sur l'allée des embrumes. Elle avait quelques courses à faire au passage. Sa surprise fut grande, lorsqu'elle débarqua au bureau du rédacteur en chef, encore dans le couloir, à la vue d'un véritable massacre teinté de gris foncé & d'une épaisse fumée désagréable aux narines. La seule chose qu'avait entendue la sorcière avant d'arriver, avait été l'énorme BOUM. Discrètement, son regard irisé repéra Edward. Elle se planta derrière lui & s'apprêta à ouvrir la bouche, quand l'homme fut le plus rapide et la reconnue sans efforts.

« Évite de te pointer comme ça lorsque je viens de manquer de me faire exploser la cervelle par un courrier piégé s’il te plaît… J’aurai pu te tuer. »

Kaleigh aurait d'ordinaire eut un léger rire cristallin, ou un simple sourire sur ses lèvres rosées, mais son visage restait assez interloqué devant le bazar surréaliste du bureau de son employeur. Pourtant la belle blonde avait eut de belles attentions aujourd'hui, elle s'était levée à six heures, s'était dépêchée de taper à la machine les quelques informations qui pourraient intéresser Edward, qui avait sûrement oublié leur rendez-vous habituel du lundi. Puis en se promenant dans les rues de Londres, s'était arrêtée en passant devant ce café super chic et avait prit deux expresso à emporter, qu'elle avait encore en main en franchissant les escaliers du siège de la Gazette du Sorcier. La standardiste lui avait dit aimablement que mr Dashwood venait tout juste d'arriver, pile à l'heure s'était alors dit la sorcière du Ministère, avant de découvrir le chantier qui décorait à présent son bureau. Kaleigh eut une envie de vider son propre gobelet de café sur-le-champ. La caféine c'est bon.

« Pourquoi t’es là ? » Il le lui demanda le plus simplement du monde, mais à son avis, pourquoi serait-elle là mise à part d'observer les dangers éventuels de son travail ? Kaleigh ne répondit pas de suite, et laissa son lourd regard planer dans la pièce. Détaillant jusqu'à la moindre écorchure de ce bordel d'explosion ambulant. C'était dérangeant.

– Pour voir mon cher patron se démener pour sortir de son champ de guerre habituel ? On avait rdv, d'après ce que j'ai noté dans mon agenda personnel. Elle eut un sourire ironique et rajouta peu après; – Sérieusement, j'ai les papiers que tu voulais. Voilà tout. Je passais par-là, avec dans le but de t'apporter un café, mais je pense d'après l'état des lieux que tu n'as pas la tête à boire un café. Je te conseillerais d'engager des gens pour ça, on se croirait dans une banlieue Moldue en pleine guerre mondiale. Kaleigh soupira & se passa une main dans son épaisse chevelure blonde avant de sortir un dossier en papier kraft teinté de marron de l'intérieur de son manteau noir.

Oui sérieusement, elle adorait les champs ravagés par une attaque à la bombe sorcière, la fumée & l'odeur nauséabonde qui s'échappe de ce mélange poivre et sel des meubles en mille morceaux. Edward n'était pas verni, décidément pas. Et Kaleigh trouvait ça risqué de s'attaquer au rédacteur en chef du Daily Prophet, sa réputation, elle était pas apparue par l'intervention du saint esprit. C'est ce qui était fascinant.

Spoiler:

À vrai dire, Edward n’avait pas mangé depuis plusieurs jours… Préférant la solitude à la lumière des beaux jours. Son esprit était encore – et pour longtemps – ravagés par les derniers événement qu’ils avaient subit. En plus de tomber gravement malade, sa fille été décédée sous les mains de sa fiancée qui l’avait quitté l’instant suivant. L’idée même de repenser à ces tristes moments lui arrachait presque des cris de souffrance. Son univers tout entier venait de s’écrouler, tout sur quoi il s’était construit ces 20 dernières années avait volé en éclats. Il ne restait plus que lui… Entre vampires et Ministère… Incapable de faire un choix. Il haïssait Melena plus que tout… Et s’il l’avait devant lui, alors il ne se ferait pas prier pour prononcer un sortilège impardonnable. Mais que faire lorsqu’on est plus seul que la solitude elle-même ? Fatigué de ses nuits blanches, chaque fois qu’il fermait les yeux, c’était pour revivre l’incendie qu’il avait volontairement déclenché afin de réduire en cendres le corps de sa fille… Et toute son ancienne vie avec. Plus d’appartement, plus aucun affaire… il n’avait rien emporté, pas même ses papiers. Aux yeux de la société Londonienne, il n’existait plus. Aux yeux du chemin de traverse et du Monde de la Magie, il demeurait Edward Dashwood, rédacteur en Chef de la Gazette. C’était sans doute pour cette raison qu’il s’y était finalement rendue, après plusieurs semaines d’absences… D’où le courrier qui s’était entassé sur son bureau. Mais la vie lui semblait juste fade… Torturé par son besoin de vengeance mais surtout par celui de revoir Amy, il espérait encore que tout cela ne soit qu’un cauchemar. Lorsque son téléphone vibrait, il voulait entendre sa voix au bout du fil. Lorsqu’une main se posait sur son épaule, il ne se retournait pas… Se plaisant à imaginer qu’il s’agissait d’elle. Mais d’un autre côté, il craignait maintenant Melena. Elle ou sa misérable armée de Longsdale devaient le surveiller. Il en savait bien trop pour le laisser tranquille. En effet, à tout moment Edward pouvait décider de mettre fin à cette guerre en révélant tout au ministère. Peut-être n’en savait-il pas assez pour leur porter préjudice de façon hyper significative, mais il pourrait les affaiblir, les énerver… Et tuer cette sale garce !

Comme si la vie ne s’acharnait pas assez sur lui, il fallait que son bureau lui saute à la figure et qu’il manque de se voir carboniser la cervelle de bon matin. Non, à la place il avait juste le visage noircis, les cheveux en bataille et poussiéreux et les fringues légèrement déchirés. Par Merlin ! Combien allait-il encore en voir avant de re… Ah mais ! Et si c’était ces crétins de vampires qui avaient tenté de l’assassiner ? Pour qu’il ne parle pas ?! Non, virer dans la paranoïa n’avait aucun sens. De plus, s’ils avaient voulu le tuer, ils l’auraient fait bien avant déjà.

« Pour voir mon cher patron se démener pour sortir de son champ de guerre habituel ? On avait rdv, d'après ce que j'ai noté dans mon agenda personnel. »

Elle, c’était son agent double… Et croyez-le ou non, mais Edward n’avait jamais été aussi heureux de la voir qu’aujourd’hui. Troublé, ne sachant où aller… Il retrouvait enfin en face de lui un visage qu’il connaissait. Celui d’une jeune femme qu’il appréciait beaucoup… Le moins que l’on puisse dire, c’est que le tintement clair de sa voix lui fit chaud au cœur. Une chose que la belle ne verrait pas puisque le jeune homme avait gardé une expression totalement neutre et désintéressée – comme à son habitude.

« Sérieusement, j'ai les papiers que tu voulais. Voilà tout. Je passais par-là, avec dans le but de t'apporter un café, mais je pense d'après l'état des lieux que tu n'as pas la tête à boire un café. Je te conseillerais d'engager des gens pour ça, on se croirait dans une banlieue Moldue en pleine guerre mondiale. »

Euh… Hein ?! Ah oui ! Rendez-vous ! Houlà… il n’avait plus les yeux en face des trous. En fait, il manquait de tout : nourriture, sommeil et même… Envie de vivre. Pas la tête à boire un café ?? Elle plaisantait ? Après cette déflagration, il n’avait qu’une idée en tête : se désaltérer et reprendre de l’énergie. Un peu de caféine lui ferait le plus grand bien. Sans prendre le temps de répondre quoi que ce soit et d’un geste presque farouche, le journaliste attrapa le gobelet contenant la boisson et la regarda un moment s’agiter au fond… Il y vit son reflet… Le reflet d’un visage plus creux encore qu’à l’ordinaire et dont les cernes étaient cachées par la cendre. Il voulait pleurer, mais ça n’était ni le lieu, et ni l’instant. Mais il éprouvait un fort besoin de se retrouver seul… Et de verser autant de larmes qu’il pourrait. Jusque-là, il s’était contenu. Ces deux jours qui ont succédé la mort d’Amy avaient été des jours fantômes. Il étaient passés comme une ombre sans la moindre saveur. Edward secoua la tête comme pour chasser ses mauvaises pensées et bu plusieurs gorgées de son café.

« On… On va voir ça plus tard… » Murmura-t-il à l’intention de Kaleigh concernant les papiers qu’elle lui rapportait.

Oui… Plus tard. Lorsqu’il aurait retrouvé une toute petite part de lui-même. Tournant le dos à la belle blonde, il observa son bureau dont toute la poussière n’était pas encore retombée et sortit son portable de sa poche. Il avait commencé à composer le numéro des Gobelins nettoyeurs lorsqu’il se rendit compte que le feu éclair de tout à l’heure avait eu raison de son téléphone : il ne fonctionnait plus. Non pas rageur mais sur le point de craquer, il le laissa choir sur le sol puis se laissa tomber à son tour, dos contre le mur et tête baissée.

« J’ai besoin… J’ai besoin d’être seul Kaleigh… Laisse-moi s’il te plaît. » Dit-il d’une voix qui se voulait autoritaire mais qui n’était autre qu’un souffle sans réelle envergure.

En vérité, il devait cesser de s’isoler, au contraire… Torturé par l’envie de mettre fin à ses jours, il se devait de s’entourer le plus possible. Mais non… À l’inverse, il préférait s’enfermer dans un mécanisme d’autodestruction qui n’en finirait jamais. Sans pour autant s’apitoyer sur lui-même, il ne voyait plus vraiment l’intérêt de chaque chose et avait fait un constat effroyable : jusqu’à aujourd’hui, toute sa vie avait compté non pas pour son travail ou pour ses amis… Ni même UNIQUEMENT pour Melena… Mais pour Amy. Il avait vissé sa vie autour de deux bases si fragiles qu’il était certain que l’histoire se terminerait dans le sang. Mauvaise pioche…
Il balança son café de l’autre côté de la pièce et se referma complètement sur lui-même.

» « Je te donne rendez vous … » [ PV. Kaleigh