Edward Dashwood x The Daily prophet powa ! {100%}

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« Yeah, it's perfectly clear That love's not what you need
I tell you I don't care But I don't want to
Anything that you say I hear myself agree
And I don't recognize What i've turned into
I don't know why I want you so 'Cause I don't need the heart break
I don't know what addictive hold You have on me I can't shake
No, I'm not in control... So let me go »

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x 37 ans, 25 en apparence
x Née à Londres, le 24 décembre 1962
x Sorcier
x Rédacteur en Chef de La gazette du sorcier

« I'm not afraid to die, i just don't want to be there when it happens »

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x. Once Upon a Time.

« C’est ça, vas-t-en ! Délaisse-moi encore ! Tu ne sais faire que ça : fuir tes responsabilités- T’es bien le fils de ton père ! Mais pourquoi ? Pourquoi me détestez-vous tant ? Qu’ais-je fais mon fils, pour que tu me regardes avec ces yeux-là ? »

« Cessez, mère, vous délirez encore. »

La patience… Il en faut pour s’occuper d’une femme maniaco-dépressive. La noblesse n’a rien d’enviable. À force de vivre sur des pièces d’or, on glisse comme sur du sable. C’est du moins la réflexion qu’en faisait Edward tandis qu’il s’assied sur le rebord du lit où est allongée sa génitrice, une femme encore jeune mais d’une minceur affolante, au visage presque cadavérique à ce jour. Néanmoins, elle restait belle… Belle comme un soleil aux yeux de son fils qui ne l’apprécie pourtant guère. Mais comment réfuter une pareille évidence ? Ses traits de nymphe, cette peau douce et ses yeux d’un bleu envoûtant… Deux mêmes regards se toisent… Se cherchent et s’observent.

« Mangez, le médecin a été formel, si vous ne vous nourrissez pas, vous risquez des séquelles. De plus, je n’compte pas jouer à l’infirmière bien longtemps… »

Sur la figure d’Eucharistie se trace un rictus de colère, un mouvement de bouche qu’Edward connaît bien. Elle fulmine de l’intérieur mais n’a pas la force de crier ses pensées qui tambourinent avec force contre ses tempes. Le Serpentard approchait la cuillère des lèvres de sa mère lorsqu’un violent revers de main envoya valser l’assiette au visage du garçon qui en perdit l’équilibre et se rattrapa de justesse à la commode à côté. Et tandis qu’il tentait de retirer la soupe qui lui brûlait les yeux et emmêlait ses cheveux, la voix grinçante de la coupable reprit de plus belle :

« Laisse-moi Edward ! J’ai un nouveau corset que je dois pouvoir enfiler pour la réception de Samedi soir ! J’en ai assez que Dame De Pantelle me ridiculise toujours avec sa taille de guêpe et ses lacets parfaits ! Ce soir, je veux être la plus belle, je veux voir son visage verdir de jalousie… Ah ! Quel malheur mon Dieu de m’avoir donné un fils pareil… »

Habitué à ce genre de discours sans queue ni tête, le jeune sorcier parvient à ravaler sa colère et déposa l’assiette maintenant vide sur le rebord de la fenêtre, avant de revenir s’asseoir sur le grand lit.

« C’est ridicule…Dame De Pantelle à 10 ans de moins que vous mère. De plus tout le monde sait que sous ses parures, elle n’est plus qu’un squelette décharné. Il n’y a rien d’enviable et d’un point de vue masculin, cette femme n’a rien d’attirant… »

« Tu n’y connais rien Edward ! évidemment… Évidemment si ton père avait accepté que je m’occupe un peu plus de ton éducation, tu saurais que ce ne sont pas les femmes que tu fréquentes, ces filles avec leurs hanches trop larges, leurs visages ronds et leur poitrine opulente… Non, la minceur est de rigueur ici et… Ah mais regarde Sveltana, cette fille est d’une grossièreté à m’en donner la nausée… Sa présence ici salit notre nom ! Et… - se penchant sur son fils – regarde toi… Tu n’as pas un peu grossi dernièrement ? »

« Il suffit ! Je n’vous accompagnerai pas dans vos délires anorexiques mère. Sveltana est parfaite, tout comme toutes ces filles que j’ai u fréquenter. Vous êtes malades… Vous et votre noblesse en déclin. Ne compte que les apparences, et à force de vous regarder le nombril, vous en oublier les os qui transpercent la peau de vos épaules, de votre dos… Continuez donc ainsi, et j’ne serais que plus rapidement débarrassé de vous. »

Claquant la porte derrière lui, la main d’Edward tremble sur la poignée… Ah s’il le pouvait… S’il le pouvait il la tuerait une bonne fois pour toute, au lieu de la laisser dépérir ainsi lentement. Cette folle lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Par sa faute, il avait été prit de boulimie. Par sa faute il avait trop longtemps souffert mais grâce à elle, il était aujourd’hui plus indépendant que beaucoup d’adolescents de son âge. Mâture et exigent. Edward avait grandi dans une ambiance très snob. C’était son père et ses nombreuses nourrisses qui lui avait à peu près tout appris. La magie (noire comme blanche), l’art du vol sur balais (3 générations de joueurs de quidditch), le combat, l’équitation et j’en passe. Une éducation complète qui devait faire de lui un magicien hors pair. Depuis tout petit, il se fait servir, dans ce château immense… De nombreuses bonnes qui vont jusqu’à l’habiller le matin, lors des jours de fête sous les ordres de sa mère la comtesse. Mais Edward n’est pas un fan absolu de ce genre de vie. Il apprécie aussi bien l’aventure, l’inattendu, tout ce qui n’est pas organisé dans une journée. Néanmoins il reste un garçon charmant, en particulier avec ses parents qu’il respecte et contre lesquels ils se rebelle peu. Pas par manque de courage, disons que cela fait bien longtemps qu’il a compris que ça ne servait à rien. Enfin, la découverte de ses pouvoirs n’a pas été une surprise, au contraire, sa famille n’attendait que le jour où enfin ces dons se manifesteraient… Sans savoir qu’il hériterait d’une capacité entretenue seulement par son arrière arrière grand-père : le fourchelangue. Monsieur parle aux serpents… Une découverte faite à Poudlard tandis qu’un serpent s’était échappé d’un bocal pour venir terrifier le garçon de première année… Le dandy n’échappait pas à la règle, lui aussi avait peur et tentait de s’éloigner du mammifère lorsque ce dernier se dressa face à lui, prêt à mordre. Il y eut un silence… Plus personne n’osait respirer lorsque quelques sifflements incompréhensibles s’échappèrent d’entre les lèvres de l’enfant, faisant reculer l’animal… Au moment même où leur professeur principal ouvrit précipitamment la porte.
Certains le craignent, d’autres l’envie… Qu’importe aux yeux d’Edward qui se moque bien du qu’en dira-t-on.

Aujourd’hui, 7 années se sont écoulées. Edward entame sa dernière année avec à son tableau, de nombreuses réussites. Excellent magicien, il ne vit que pour être le meilleur. Obsédé par la concurrence, il travaille deux fois plus que les autres et surpasse largement la plupart des élèves de 7ème années de cette session. Peu perturbateur, il n’essaye pas de faire parler de lui et à l’inverse, reste discret…Fait ses mauvais coups dans l’ombre… En attendant le jour où il deviendra le sorcier le plus puissant de sa génération, et à son tour professeur dans l’école Poudlard. Si seulement…

« One Day, Or another… »

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« Ce type est incroyable.
Il sourit tout le temps mais s’assure une parfaite inaccessibilité.
Il n’aime personne autre que je lui je pense.
Une vraie bombe atomique !! »
{Une élève de Serpentard}

« Je vais devenir vampire »

Cette simple phrase, sortie tout droit de la bouche d’une jeune femme qu’Edward connaissait à peine mais qui eut dont de l’agacer prodigieusement. Il devait être en 3 et 4 heures du matin, et nos deux amants s’étaient unis de la façon la plus intime qui soit, à l’intérieur même de la salle commune des Serpentards. Une fois… Deux fois… On aurait pu imaginer une petite troisième relève ou une sorte de « Happy End » mais non, il avait fallu qu’elle se décide à tout foutre parterre en rejoignant cette bande de larves sanguinaires. Lui n’avait jamais réellement compris ce qui pouvait pousser quelqu’un à devenir vampire. Certes, il y avait quelques avantages ô combien séduisants… Citons pour cela la jeunesse éternelle. Aucune fatigue. Un ou plusieurs pouvoirs… Bon d’accord… Mais L’héritier Dashwood n’avait pas cette philosophie de la vie en réalité. Lui voyait les choses bien différemment puisqu’il ne devait pas exister de bonheur d’être sans souffrance. Souffrance de la vie humaine… Peur de la mort, de l’oubli. C’était aussi cela qui motivait nos enveloppes à se pousser à bout, à se « bouger l’cul » de temps à autres et non a demeurer les fesses vissées sur un fauteuil à lire des niaiseries sans nom. De plus, l’idée de se nourrir d’hémoglobine ne l’attirait pas plus que ça et enfin… Ces pauvres êtres ne pouvaient plus avoir accès au sommeil… Ces merveilleuses heures de pure libération de l’esprit. Là ou l’inconscient ne forme plus qu’un avec l’âme. Qui voudrait renoncer à cela ? il faudrait être fou…
Une simple dispute, quelques insultes qui fusent sans dévoiler le moindre état d’âme aussi bien d’un côté que de l’autre, une gifle dans la figure du Don Juan et enfin, le silence… Fun…

L’un comme l’autre se trouvaient à ses années lumières d’imaginer ce qui les attendait par la suite. En effet, ils ne s’adressèrent plus la parole les jours voire même, les semaines qui suivirent et s’en portaient mieux ainsi. Edward avait peut-être vaguement songé à elle lors de ses heures perdues mais rien d’alarmant. Il l’a trouvait puérile, simplette, prétentieuse et vulgaire. Cette fille n’avait décidément rien pour lui plaire. Il suffisait de les regarder : Le dandy intellectuel, le libertin, le Casanova du XXème siècle. Et elle, la brute, le tyran, la sulfureuse et luxurieuse hyène. Et puis il y eut cette soirée fatidique… Poussée par un simple hasard. Le jeune sorcier avait écoulé son pas jusqu’à rapproché son visage d’une fenêtre de par laquelle il apperçu de l’agitation à l’extérieur de Poudlard. Mimant d’abord l’indifférence, il reprit ses esprits qu’une fois ses jambes eurent terminer de l’amener jusqu’à la zone de combat féroce. Et c’était peu de le dire !

« C’est quoi c’massacre ? » Avait-il suffoqué en écarquillant grand les yeux.

Je vous l’avez dit que les vampires ne faisaient pas bon ménage. Trop impétueux face aux grévistes de la pince à épiler (alias les lycans). Il n’empêche qu’il ne résista pas à lancer sa petite vie de mortelle à la rescousse de mademoiselle Alcott, toujours prête pour se fourrer dans les coups les plus tordus. C’était un peu flou dans son esprit… Il se souvenait avoir balancé le premier sortilège qui lui était venu à l’esprit. Il y eut une brève explosion et il avait posé sa main sur le visage de Melena, éclairé par la lune. C’était la première fois qu’il s’attardait vraiment à la dévisager. La première fois qu’il touchait ainsi un vampire… Qu’il avait connu humain. Elle était restée la même et pourtant, elle semblait différente. Quelque chose dans son regard l’effrayait. La froideur et la dureté de sa peau. Le marbre de son corps et l’ébène de ses lèvres… Ah ! Il l’aurait embrassé mille fois à cet instant ! Mais une seule pensée lui vint à l’esprit :

« Quel gâchis… »

C’est un peu à cet instant que tout commença vraiment. Sans le savoir, les sentiments nouveaux naissaient dans le cœur des deux jeunes gens. Séparés par le temps, la race, l’esprit et à peu près tout d’ailleurs… Mais ensemble. L’amour joue parfois des tours surprenants… Mais pas tous les jours drôles non plus.

Jake ; « ENCEINTE ??? »
Edward ; « C’est ça, dis-le plus fort j’crois que les gens au fond n’ont pas bien entendu… »
Jake ; « M-m-m-m-m-mais… C’est possible ça ? J’veux dire… Toi t’es humain mais c’est un… Une… Enfin tu vois quoi. »
Edward ; « Un monstre. »
Jake ; « J’ai pas dis ça ! »
Edward ; « Non mais moi je le pense. »
Jake ; « T’es un peu dur là non… ? Enfin bref, c’est toi le petit géni non ? T’as bien un remède à ça ! »
Edward ; « Au risque de t’apprendre quelque chose honey, un bébé ça ne se soigne pas comme une grippe. Surtout un bébé avec des dents… D’après ce que j’ai compris il aurait été conçu avant que Melena ne devienne… Ça. L’ennui c’est qu’il a survécu à la transformation et ça, c’est tout sauf normal et c’est surtout TOUT… Sauf de la chance. »
Jake ; « Mais… T’as jamais voulu d’enfant, tout ce qui compte pour toi c’est la réussite. Tu vas faire quoi ? Après tout tu t’en fous non ? Vous n’êtes pas ensemble à ce que je sache, et puis elle n’avait qu’à pas te sauter dessus cette nympho. »

Les lèvres d’Edward s’étirèrent en un demi-sourire

Edward ; « J’me suis pas fait prier non plus… »

Il quitta sa chaise

Jake ; « Attends Edward ! »
Edward ; « Quoi ? »
Jake ; « … Tu l’aimes Melena ? »

Il y eut un silence, le genre de silence qui ne présagent rien de bon… Ni de mauvais. Juste rien.

Edward ; « j’sais pas. »

« And Dreams come true… Ah non. »

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« Cette fille, Melena, elle le rend vulnérable et le prive de sa liberté.
Edward a vécu toute sa jeunesse dans l’espoir
de prouver à son père qu’il valait quelque chose,
aujourd’hui elle le pousse dans une cage. »
{Amie d’Edward}

La naissance du bébé prénommé Amy se passa au moins aussi mal que prévu. L’enfant ne naissait pas comme nous, tendres humains… Mais préférait déchirer le ventre de sa mère jusqu’à la noyer dans ses propres viscères. Encore une preuve qu’être vampire n’a rien de si fascinant que ça. C’était juste primitif et utopiste. Melena hurlait sur la table tandis que son ventre s’étirait comme si un alien décidait d’en sortir. C’était un peu l’image qu’avait Edward en tête bien que le moment n’était pas tellement bien choisi. La peau blanche de la jeune femme se tendait de plus en plus et se déchirait à plusieurs endroits. Du sang s’écouler en flots abondants tout autour des plais en nombre sans cesse croissant. Lui ne pouvait rien faire… Rien faire d’autre qu’asister à cette triste boucherie. C’était son enfant qui naissait sous ses yeux ? Ce monstre… C’était aussi de lui ? Qu’elle horreur !! On ne devrait pas laisser vivre de telles abominations. Son visage s’était crispé. 18 ans à peine… Et déjà père ? c’était un pur cauchemar. Et ces cris… Ces cris qui ne cessaient pas. Il fallait qu’elles meurent toutes les deux. Il fallait que Melena meurt… Emportant dans sa tombe le seul petit corps d’une immondice sans nom.

Ce qui se passa ensuite ? Qu’elle importance ? Trois vies venaient de rencontrer un point de fusion déterminant. Amy survécu tout comme sa mère. Et Edward dû se rendre à l’évidence. Plusieurs chose allait lui apparaître limpides : Il était père et c’était une chose qu’il ne pouvait nié rien qu’à voir l’enfant. Cette fille avait ses cheveux bruns roux, ses yeux et son air constamment effarouché... Ensuite, il était entouré de vampires et ça, c’était un problème de taille. Et pour finir … Il était irrémédiablement et irrévocablement amoureux de Melena Alcott. C’est un peu au même moment que nos deux rebelles recommencèrent à se fréquenter avec plus d’intimité jusqu’à vivre sous le même toit puis partager le même lit.

« And then ? Show me Love… »

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« J’comprends rien… Mais rien de rien. » {Edward’s Best friend}

Une famille unie ?? Tu parles d’une famille unie ! Un ersatz de Hadams’Family plutôt ! Ou « comment Edward Dashwood, grand sorcier du XXeme siècle a dû abandonner tous ses rêves pour un caprice. » Pas de panique vous allez comprendre…
La naissance d’Amy n’aura pas été une partie de plaisir et pour cause, elle lui aura carrément éclater la pense. Bref, pour cela et sans doute aussi du fait que mâdâme Alcott déteste les enfants, ce fut à Edward de se comporter en adulte responsable et c’est lui qui consacra à peu près tout son temps à l’éducation de sa fille unique et ce, jusqu’à maintenant…

« C’n’est pas si grave… »

Voilà l’unique réponse que pouvait trouver le dandy aux attaques de ses amis face à la réaction irresponsable et hypocrite de sa fiancée face au bébé.

« Mais tu rêvait d’obtenir une place au ministère, de traquer les méchants ! Depuis que j’te connais tu ne vis que pour ça putain ! Elle est où ta rage de vivre bordel ?! Et là tu vas TOUT laisser tomber pour une chieuse qu’est pas fichue d’assumer sa maternité ?? »
« C’est vrai Doudou, cette fille est un vrai vampire, elle va boire ton énergie jusqu’à la dernière goutte, te voler tes capacités, te vider de tout ce que tu as puis te faire larguer comme une merde au passage. T’es un jouet pour elle, Elle est incapable d’aimer cette fille. INCAPABLE de faire quoi que ce soit de BIEN d’ailleurs. »
« Attends j’ai pas bien entendu, tu vas vraiment rester chez toi comme un bonze à astiquer le parqué tout en essuyant le cul de cette gamine pendant que l’autre pouffe ira se taper on ne sait qui, trois kilomètres plus loin ?! J’te comprends pas trop vieux… »

« J’te comprends pas trop vieux… »

« J’te comprends pas trop vieux… »

Non, personne ne comprenait Edward. Un Mystère à lui tout seul. Une extravagance presque insolente dans toute cette attitude légère et frivole. Une lumière qui scintille qu’importe ses choix. C’est vrai… C’est vrai qu’il avait toujours été le meilleur, qu’il avait travaillé énormément pour cela, parfois jour et nuit. Une bête d’acharnement, une arme de guerre… Et là, il allait découper tous ses rêves pourquoi ? pour une enfant dont il ne voulait même pas mais dont il se reçoit la garde à part entière.

« Elle non plus elle n’a pas décidé de naître. On le lui a imposé. »

Avait-il répliqué à Melena un soir de dispute, comme beaucoup d’autres. Mais a quoi est-ce que cela pouvait bien servir ? Cette donzelle était bien trop têtue pour accepter que quelqu’un lui donne des leçons, même son propre fiancé. Alors il apprit à se taire… Lui qui parlait déjà peu. C’était l’unique moyen d’avoir la paix. Entre une furie écervelée et un bébé sans défense, il n’y a pas d’issue. Si on ne veut pas voir bébé dans le micro-onde, on se la ferme.
Edward n’était pas malheureux pour autant – pas encore. Il avait ravalé sa rancœur, brûler ses affaires du ministère et avait réaménagé la maison pour Amy. Il avait – et avec l’aide de ses amis – fait la chambre de haut en bas et installé toutes les sécurités. Le soir, il lui lisait des histoires puis la bordait, le matin il la « réveillait » avec douceur et la journée il lui apprenait beaucoup de nouvelles choses. Finalement, cette vie ne s’avéra pas si contraignante. A vrai dire, tout aurait été parfait si Melena avait su contenir ses crises de jalousie face à l’enfant… Quoi qu’on pouvait se demander qui était le môme dans l’histoire. Une vraie gamine, elle pouvait bouder, menacer, crier, s’en aller… Mais il arrivait à Edward de trouver ça attachant et les deux tourtereaux finissaient leur nuit d’amour avec beaucoup… D’enthousiasme.

Souvent, Edward se demandait si sa fiancée, celle avec qui il vivait au jour le jour, cette jolie brune sauvage… L’aimait. Et plusieurs fois il aurait voulu lui poser la question. Lui devait se rendre à l’évidence… Il l’avait dans la peau jusqu’au bout des ongles. Et il en souffrait souvent. À savoir si elle le trompait chaque nuit, lorsqu’elle sortait. À vrai dire, elle se faisait assez peu présente. C’n’était pas la vie rêvée. Elle disparaissait, puis elle revenait, lui sautait dessus et lui faisait l’amour sans jamais être rassasiée, puis elle disparaissait à nouveau.

« Breakin’ Niews »

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« Le père d’Edward ? Une véritable ordure…
Ils se ressemblent physiquement beaucoup, mais à l’intérieur,
on ne peut trouver plus opposés.
Cet enfoiré ne se cachait pas lorsqu’il battait Edward
pour un oui ou pour un non.
Il avait intérêt à rester premier de sa classe où c’était l’humiliation. »
{Cousin d’Edward}

Victor-Edward ; « Ta mère est morte ce matin. »
Edward ; « … »
Victor-Edward ; « Edward James William, je te parle ! »
Edward ; « J’ai entendu papa, je suis chômeur mais pas encore sourd. »

La mère d’Edward, parlons-en ! Eucharistie Dashwood, était une femme plutôt effacée et surtout malade. Très peu maternelle, ils n’auront jamais tissés de véritables liens mère/fils. Fragile, autoritaire, elle se servait de ses crises d’asthme pour faire culpabiliser son enfant afin qu’il lui obéisse. Imbue de reconnaissance, elle ne cessait d’organiser de grandes réceptions et de grands bals afin qu’on la félicite de sa belle maison, de son sens de l’organisation et de sa popularité. Pour être franc, Edward n’aimait pas beaucoup sa mère… Mais elle reste sa mère.
Un chagrin qu’il n’aurait pas soupçonné avait fait apparaître une lourde pierre dans son estomac et sa gorge s’était soudainement nouée. Son père au téléphone, il hésita à raccrocher mais avait déjà la tête ailleurs… Absorbé par ses souvenirs. Tiens c’est drôle… Mais il avait l’impression que les deux femmes les plus importantes de sa vie ne lui portaient absolument aucune attention. D’abord sa mère, et aujourd’hui sa compagne. Il ferma les yeux mais aucun larme ne roula sur ses joue, juste une profonde amertume et l’envie de sauter par une fenêtre peut-être…

Il raccrocha finalement et faisait dos à Melena qui venait de rentrer… Elle n’en su jamais rien. En effet, il avait fait volte-face pour la serrer dans ses bras, et là, un grand sourire illuminait son visage et il lui fit l’amour comme jamais auparavant. Éveillé par une rage et une tristesse qui ne voulait pas quitter son cœur, il fallut des heures avant de venir à bout de son énergie morbide.

L’enterrement se déroula en Russie, Pays natal de sa mère… Sous une épaisse couche de neige. Edward s’y rendit seul, refusant toute compagnie. Sobre et silencieux, il s’était avancé comme une ombre entre les deux épaisses allées de chaise, puis s’était installé à côté de son père. Celui-ci eut un frisson lorsque le parfum qui émanait de son fils unique lui chatouilla les narines. Cela faisait 8 ans qu’ils ne s’étaient plus adressé la parole. Depuis qu’Edward avait abandonné tous ses projets, depuis qu’il avait fermé la porte de son avenir en même temps que celle de son passé. Les deux hommes se toisèrent un instant, mais aucun son ne sortit de leur bouche… Pas un bonjour, rien que le silence gêné de la salle. De la salle, et non de la foule. Les chaises étaient toutes vides, personne n’était venu assister à l’inhumation d’une femme grotesque et incomprise. L’héritier fronça les sourcils tandis que le prêtre faisait s’éparpiller de l’encens autour du cercueil.
À la fin de la cérémonie, le jeune homme quitta son siège et se pencha sur sa mère inerte, allongée dans un épais drap de sois blanc cassé. Elle était deux fois plus maigre que lorsqu’il l’eut quittée 8 ans auparavant, et ne pensait pas cela possible. Cette vieille folle s’était laissée mourir finalement.

Victor-Edward ; « Quel âge à ta fille maintenant ? »
Edward ; « Ne fais pas semblant de t’y intéresser... »
V-E ; « Non non, bien sûr tu penses bien… Je compte juste les années qu’il te reste avant de reprendre ta vie en main mon fils. »
Edward ; « Reprendre ma vie en main ? »
V-E ; « Quand Emilie sera en âge de comprendre cela, tu pourras redemander ta place au ministère, j’ai fais en sorte d’éliminer de la liste les quelques prétendants de ces dernières années et… »
Edward ; « Amy. »
V-E ; « Pardon ? »
Edward ; « Ta petite fille, elle s’appelle Amy papa… »
V-E ; « Amy… Emilie… C’est pareil tu sais ! Mais où… Où vas-tu ?? Edward ! »
Edward ; « Au revoir papa… »

Et il s’était éloigné, vêtu de son long manteau bleu marine, une écharpe enroulée autour de son cou et les cheveux balayé par un blizzard puissant. Sur le chemin du retour, il dû rassembler les quelques dernières affaires qu’il n’avait pas encore emporté de la maison y compris faire le tris dans les affaires de sa mère que son père comptait vendre au plus vite pour la plupart. C’est d’ailleurs en fouillant un peu partout que le dandy tomba sur quelque chose qui lui avait été longtemps dissimulée. Une boîte contenant de nombreuses lettres et… Toutes lui étaient destinées. Toutes sans exception. Écarquillant les yeux, Edward en ouvrit quelques-unes et reconnu l’écriture de sa mère… Elle lui avait donc écrit ? pendant toutes ses années de silence… Elle avait pensé à lui ? Elles répétaient toute la même chose, d’une plume petite et penchée, et d’une encre parfumée à la violette :

« Tu me manques » « Pourquoi ne viens-tu pas me voir ? » « Tu ne réponds jamais à mes Lettres… » « Pardon pour tout » « Je suis une mauvaise mère » « je t’aime »

Stoïque, Edward Dashwood Rentra chez lui. C’est ce soir-là qu’il demanda à Melena de faire de lui son instrument.

« When Love Takes over »

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Un mariage ? Quel mariage ?
Edward et Melena vivent ensemble depuis près de 20 ans. Ça en fait n’est-ce pas ? Enfin… « ensemble » est peut—être un bien grand mot… Le secret de leur longévité ? C’est très simples, Melena passe son temps dehors et le jeune homme quant à lui jongle entre sa fille et ses devoirs de petit ami insatiable. Le temps passe mais rien ne s’arrange. Amy est une jeune adulte accomplie qui – par manque d’affection maternelle – a prit cette dernière en grippe. Les disputes sont fréquentes et pour être franc, c’est loin d’être la vie de famille idéale imaginée par n’importe quel individu.

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Amy ; « En fait, si t’as pas épousé maman c’est parce que tu comptes bien te barrer à un moment ou à un autre non ? »
Edward ; « Quoi ? Ne dis pas de Bêtise… »
Amy ; « Alors pourquoi ? Qu’est-ce que tu peux lui trouver ? Pourquoi tu restes avec elle ? Vous passez votre temps à vous engueuler comme des frères et sœurs. On dirait vraiment pas un couple. En plus elle ramène sa fraise que quand MÂDÂME l’a décidé ! »
Edward ; « Arrêtes, tu sais très bien que je ne t’accompagnerais pas dans tes vilipendas sur ta mère. Elle est comme elle est, et je suis comme je suis. Je n’envie pas tous ces couples toujours scotchés l’un à l’autre comme des aimants, à se sucer la langue sur les bancs publics… »
Amy ; « En même temps ça ne risque pas de vous arriver, c’est un vampire et t’es juste un humain. Pourquoi tu ne veux pas qu’elle te transforme sérieux ? ça serait plus simple ! Et moi j’aurais enfin un père 24h sur 24 ! »
Edward ; « Ahah !Tu peux crever, je suis fière d’être un humain et de pouvoir dormir et rêver chaque jour… Même si avec deux furies comme vous c’est pas forcément facile. »
Amy ; « … J’peux m’asseoir sur tes genoux ? »
Edward ; « T’es pas un peu grande pour ça ? »
Amy ; « Mmmmmm… !!! »
Edward ; « Tsss… Okay c’est bon, viens. »
Amy ; « Au fait papa… Tu l’aimes maman ? J’veux dire, aujourd’hui, là… Tu ne lui en veut pas d’avoir été si égoïste ? »
Edward ; « Si, je lui en veux beaucoup même. »
Amy ; « T’as pas répondu à la première question… »
Edward ; « ça te ferait trop plaisir… »
Amy ; « Tu ne l’aimes plus alors ?? »
Edward ; « T’es un peu trop jeune et fougueuse pour comprendre je crois. »
Amy ; « Binh moi je t’aime. Et maman ça, elle déteste ! Elle est jalouse cette conne, mais elle te laisse moisir dans ce trou pendant qu’elle va se farcir d’autres clodos à son image. »
Edward ; « Non, je la connais, elle est sensuelle mais elle ne me trompera pas… »
Amy ; « Pfouah ! T’es optimiste toi ! Pour moi, ça fait des années qu’elle le fait j’suis sûr. À commencer par son vieil amant là, Sevan. Tu crois qu’elle va se gêner ? Allez hop, et vas-y que j’écarte les cuisses au premier venu. Elle pue la testostérone cette fille ! »
Edward ; « Bon okay c’est bon, descends t’es trop lourde… J’vais aller me coucher moi. »
Amy ; « Ah tu vois, 21h30 et déjà au lit ? À force de boire ton sang elle te tuera un jour ! »

La porte se claqua et le jeune père fit gicler de l’eau sur son visage pâle. Il se débarrassa de ses vêtements et remarqua qu’il avait encore maigri. Ces temps-ci il ressentait une étonnante fatigue sans doute dû aux puisements de sang auxquels il avait droit chaque jour. Mais il y avait autre chose aussi… Cela faisait bientôt 20 ans qu’il n’avait pas fait ce qu’il voulait, qu’il n’avait pas travailler comme il le souhaitait depuis le début. 20 ans qu’il s’acharnait à restaurer le calme dans une famille qui n’était pas faite pour cela. Il était peut-être temps de repenser à sois, de se faire enfin plaisir…

« Beware of the dog »

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« C’est encore loin d’être parfait,
mais j’ai l’impression qu’Edward reprend le dessus sur cette pute de Melena
et qu’il reprend le contrôle de sa vie.
Il sourit peu, mais ça va revenir… Je le sens.
Il faut qu’il continue sur cette voie ! Je le retrouve enfin ! »
{Edward’s friend}

La gazette du sorcier s’effondre, après le scandale du ministère autours d’un vampire et une grossière erreur de leur part, plusieurs meurtres y ont été dénoncés et les autres employés on plus ou moins fuis. Etait-ce la fin du journal mythique du monde de la sorcellerie ? Impossible… Et pourtant.
Plutôt enjoué de la situation et opportuniste pour cette fois, le jeune homme et ancienne vipère vert & argent se pointe au bureau de la Gazette avec comme seule ambition : reprendre le flambeau de tout un siècle. Ça ne fut pas difficile puisque durant les 20 dernières années le dandy ne s’était pas reposé sur ses lauriers. Profitant du peu de temps libre dont il jouissait, il s’était encore perfectionné dans tous les domaines… Magie, écriture, mémoire… Et surtout, il avait appris à apprécier le cynisme plus encore qu’auparavant. Plus rien ne le touchait, il vivait dans une déchéance complète et le mieux était d’en rire. Et c’est ainsi que l’on pu lire un beau matin :

Citation :: « La Gazette, immortelle. »
Pour votre plus grand plaisir bien sûr

$Edward Dashwood x The Daily prophet powa ! {100%} Gu_01_by_angdelia$
Edward Dashwood : "Je suis un autodidacte,
je déteste recevoir des ordres."

La plume s’est refaite et bondi sur le papier, la Gazette n’est pas morte !
Edward Dashwood, 25 ans, nous fait l’honneur de son interview :

Redac'Niews : « Très bien Edward, comment êtes-vous parvenu à grimper cette échelle aussi facilement ? »
Edward : « Il n’y avait personne au bout. C’était comme attraper un oiseau mort parterre. »
RN : « Je vois, et vous pensez-vous à la hauteur de ce projet ? J’ai entendu dire que vous vouliez travailler seul désormais ? »
Edward : « C’est exact, je suis un autodidacte et je n’apprécie pas que l’on me donne des ordres. Quant à savoir si je suis à la hauteur, là d’où je viens, la question ne se pose pas. »
RN : « Mais n’est-ce pas un peu prétentieux de la part d’une personne si jeune de parler ainsi d’une construction si mythique ? »
Edward : « Si je n’étais pas prétentieux, je ne serais pas ici. »
RN : « Mais… Cela représente une foule de travail, vous n’avez pas peur de vous couper du monde ? »
Edward : « Au contraire ! Cela fait trop longtemps que je me suis effacé ces dernières années. Je n’ai nullement besoin d’une vie de famille ou autre, je suis mieux à déblatérer des immondices qu’à changer des couches. »
RN : *rire* « D’accord, et quand sortira le premier volume ? »
Edward : « Dès le mois prochain. »
RN : « Ce ne sera pas facile en vue des événements extérieurs, n’avez-vous pas peur des représailles ? »
Edward : « Croyez-moi… En vampire, je m’y connais. Je devrais avoir peur selon vous ? »
RN : « Et bien… Je suppose oui. »
Edward : « Ne craignez rien, je vous protègerai si vous voulez… »
RN : *rire* « C’est très gentil de votre part et nos lecteurs vous souhaitent bonne chance. Merci encore.

* C’était Redac’ Niews, au Chaudron baveur.

Et heureusement qu’il ne comptait pas sur une vie de famille puisque la situation s’aggrave encore et ce, de jour en jour. Sa fille se tape l’ancien amant de sa femme, sa femme se lasse de lui et lui se lasse de cette vie de merde. Aujourd’hui, l’héritier Dashwood préfère passer le plus clair de son temps à son bureau à rédiger les Niews ou dans les rues à rechercher les clichés chocs et les nouvelles sans se soucier de sa santé qui se dégrade au même rytme... A quand l'implosion finale?

x. Soul's Revelation

Patronus:
Le patronus d'Edward n'est pas un animal ni un humain d'ailleurs... Il est représenté sous forme d'un lutin chapardeur aux oreilles pointu. Un elfe rieur mais d'une puissance effarante dont on ne peut se douter en l'apercevant.

Sortilège fétiche:
LegilimensPotion ou drogue favorite:
Aucune, il aime toutes les potions...

Animal préféré: licorne

Couleur favorite: Brun

Groupe sanguin qui vous ouvre l'appétit?
C’est plutôt moi le garde-manger, je suppose que les groupes O négatifs sont goutus.

Thème musical: Moulin rouge -Tango de Roxanne

x. Under Your Mask.

Prénoms ou pseudo:
Mon prénom ? Avant tout le monde le trouvait laid, aujourd’hui toutes les filles sont jalouses : Je m’appelle Alice =D et j’en suis fière (L)
Âge:
18 ans (presque roh ¬¬)
Nombre d'année de rp dans les pattes:
3 ans de Rp dans les Pattes
Comment avez-vous découvert le forum?
LAULE
Que pensez-vous du design? Du contexte? Bref du forum en lui-même?
Nan nan je ne dirais rien sur le design c’est même pas la peine, je ne parlerai PAS xD Le reste est génial of course ^^
Note de présence sur 10:
10/10 (sauf si gros virus destructor >.< et pendant mes 3 semaines à Paris)
Célébrité sur l'avatar: Gaspard Ulliel
Code du règlement:
[ VALID BY ALWEN ]

j'ai terminé What a Face

Très jolie fiche ! Fluide & agréable à lire.
Validée sans aucun souci.
Je suppose que tu connais la suite XD.

Merci

voui ça devrait aller xD

Bienvenue ! J'ai adoré ta fiche ! J'ai beaucoup aimé la lire ! ^^

Heeeey mais!
J'allais valider grrr ><
Bref...Superbe fiche mon petit Edward! Très agréable à lire j'ai adoré =)

Allez va t'en à la rédaction de ta gazette XD

Merci les filles <3

Alwën : t'avais qu'a te presser un peu >.< xD