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 « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »

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Nora E. Winstall
_WIZARD
Nora E. Winstall


▬ NOMBRE DE MESSAGES : 13
▬ LOCALISATION : Collée aux basques d'Edwin.
▬ BAGUETTE MAGIQUE : Écorce de prunellier mêlée à la pupille d'un Panserder Ukrainien (dragon), ce qui lui donne des reflets rougeâtres.
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : La potion je m'en passe très bien - Spero Patronum & Lumos (Maxima)

{ True.Blood
▬ RACE: Sorcier
▬ MY SIDE: Sorcier neutre
▬ RELATIONSHIPS:
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MessageSujet: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeVen 10 Juil - 21:01

    « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » Noraban01


    « Who I am in this strange world…? »

    [X] Fiche rp [ ] Fiche normale.



    x. Identity Card

    Nom(s)&Prénom(s) :
    Winstall, Nora Edelweiss, et ce sont bien les seules choses dont elle se souvienne à son sujet.
    Lieu&Date de Naissance Âge :
    Nora est née le 19 février de l'année 1963 à Londres. Elle devrait par conséquent être agée de 37 ans, mais son apparence physique est celle de ses 17 ans.
    Lieu de résidence actuel :
    Avec Edwin, Nora passe davantage son temps à vagabonder dans les rues qu'à se poser dans un endroit confortable. De toute évidence, elle ne se sent en sécurité que lorsque le jeune homme est à ses côtés, alors ce ne sont pas quatre stupides murs et un toit qui la rendront heureuse.
    Race :
    []Vampire [] Loup-Garou [X] Sorcier [] Changeur
    Métier et/ou rang dans la société :
    Une certaine forme d'ermite ?...


    x. Once Upon a Time.

    Voir plus bas.


    x. Soul's Revelation
    Patronus:
    Le patronus de Nora est représenté par un faucon. Il faut croire que cet animal ne lui a pas été donné par hasard, car lorsque les Égyptiens représente un faucon encapuchonné, il symbolise alors l'espérance en la lumière que nourrit celui qui vit dans les ténèbres. D'ailleurs, il lui arrive de faire appel à son patronus lorsqu'elle se retrouve dans une obscurité trop profonde pour qu'elle puisse la supporter.
    Sortilège fétiche:
    Comme le Spero Patronum, Nora utilise très souvent le sortilège Lumos, à chaque fois qu'elle se retrouve dans l'obscurité en fait. Elle a du mal à supporter de se retrouver dans le noir complet.
    Potion ou drogue favorite:
    Aucune, Nora n'aime pas vraiment les potions, et elle a d'ailleurs rarement l'occasion d'en préparer.
    Animal préféré:
    Edwin étant un animagus, on peut considérer ça comme un animal préféré ?
    Couleur favorite:
    Elle est très attirée par tout ce qui se rapporte au jaune et au rouge, un peu comme ce pendentif d'un rubis et d'un saphir entremêlés dont elle ne se sépare jamais...
    Thème musical : Nothing Else Matters (instrumental version) > Apocalyptica, la force de la mélodie portée par la douceur du violoncelle.


    x. Under Your Mask.
    Prénoms ou pseudo:
    Ju' suffira xD
    Âge:
    19 ans
    Nombre d'année de rp dans les pattes:
    Si on oublie d'office l'année entière où je n'ai pas fais de RP... Approximativement 7/8 mois ?
    Comment avez-vous découvert le forum?
    J'ai reçu un Spam et je me suis demandé ce que c'était !
    Que pensez-vous du design? Du contexte? Bref du forum en lui-même?
    Joli boulot, ça méritait qu'on attende ! *-*
    Note de présence sur 10: Ça dépend, mais plutôt 6/10
    Célébrité sur l'avatar: Anna Paquin (pour changer !)
    Code du règlement: {OK by Eva }



Dernière édition par Nora E. Winstall le Mar 14 Juil - 23:19, édité 5 fois
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Nora E. Winstall
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Nora E. Winstall


▬ NOMBRE DE MESSAGES : 13
▬ LOCALISATION : Collée aux basques d'Edwin.
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeVen 10 Juil - 21:03

    I. TORTURE
    « LE CYCLE DE LA VIE, INEXORABLEMENT, DEPUIS LA NUIT DES TEMPS, NOUS MÈNE DE LA LUMIÈRE AUX TÉNÈBRES, DE LA VIE À LA MORT. MAIS IL EXISTE DES ENFERS DANS LESQUELS ON VIT AVANT MÊME DE VENIR SUR TERRE. »

    « Je suis allongée dans une obscurité totale. Je ne connais pas cet endroit. Tout est calme, terriblement silencieux. Ça ne ressemble en rien à la salle sur demande dans laquelle je me trouvais l'instant d'avant. Je sens que ma main est entrelacée dans celle de quelqu'un d'autre.... Celle d'Edwin. Je veux bouger, me tourner vers lui, mais mon corps reste immobile. Avec frayeur, je réalise que je me retrouve dans la même situation que cette fois où, dans un couloir du cinquième étage de l'école, un vampire m'avait ensorcelé. Tout à coup, une douleur inimaginable me prend à l'épaule droite, puis dans le bras tout entier. Je veux crier, mais rien ne sort de ma bouche dont les lèvres restent jointes. La douleur se fait plus intense encore, mais à nouveau, une force invisible retient mon corps de se cambrer face à cette souffrance indescriptible. Je veux pleurer, mais même les larmes qui pourraient apaiser ce calvaire restent emprisonnées à l'intérieur. Je ne peux que subir. Comment suis-je arrivée ici ? Ce n'est pas possible, un endroit pareil, je dois faire un cauchemar. Mais la douleur semble tellement réelle... Réveille-toi bon sang. »

    *****


    « J'ai tenté de me persuader que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, mais à présent je sais que ce n'est pas une simple illusion de l'esprit qui s'évanouit une fois que l'on a ouvert les yeux. Même les cauchemars les plus insupportables ne durent pas aussi longtemps, ou alors c'est parce qu'on est déjà mort. Je ne sais même pas depuis combien de temps nous gisons ici, un jour, une semaine, des mois ? J'ai l'impression que le temps ne s'écoule pas, et en même temps il me semble que je suis ici depuis une éternité. La douleur revient sans cesse, elle me poignarde, me harcelle. Je ne sais pas d'où elle vient, mais parfois j'essaie d'appréhender le moment où elle va refaire surface, pour tenter de la maîtriser, comme lorsqu'on se force à garder un visage impassible alors qu'on vient de se planter une fourchette dans la paume de la main, mais ça ne sert à rien, elle est toujours plus forte. Je voudrais comprendre ce que je fais ici, et quel est cet endroit. Peut-être est-ce l'Enfer, mais lorsqu'on est mort, on est pas censé avec un compagnon pour partager notre souffrance. Edwin souffre lui aussi, j'entends sa respiration qui s'accélère lorsque la douleur le prend à son tour. Ça me démolit de savoir qu'il endure la même chose que moi. J'aimerai tellement l'aider, mais je ne suis déjà pas capable de m'aider moi-même. Je ne peux même pas lui parler, lui dire des paroles rassurantes même si je sais que ça ne nous avancerait à rien. Mais ça me ferait tellement de bien pourtant. Je sens mon coeur qui se sert tellement j'ai envie de hurler, envie de hurler toute ma souffrance, envie de hurler la frustration due à ce mutisme obligé. Je n'avais jamais imaginer qu'endurer la torture en silence pouvait être aussi difficile. Je n'avais jamais imaginé que l'absence de mot pouvait à ce point détruire l'âme, petit à petit. »

    *****


    « J'ai froid, je crois que j'ai faim aussi. Pourquoi je ne vois rien, pourquoi il fait noir alors que mes yeux sont ouverts ? Pourquoi je suis allongée ici ? Pourquoi j'ai mal tout le temps ? Et pourquoi tout est si silencieux ? Qu'est-ce que je fais ici, qu'est-ce que je fais ici... Je dors ? Non, j'ai déjà sommeil. Je suis morte alors ? Mais non, il y a quelque chose là, dans ma main. Ça ressemble à une autre main, c'est chaud, et il y a comme des doigts qui sont entrelacés avec les miens. Je ne suis pas seule alors. Est-ce que c'est mort ? Ça respire, mais je ne sais pas ce que c'est. Je ne sais pas qui c'est. Est-ce que nous vivons ? Est-ce que c'est ça la vie ? Le noir, la douleur, la faim, la fatigue... et le silence. Ou peut-être que c'est Lui la vie. Peut-être qu'ici c'est la mort et que cette main c'est la vie. Je crois que c'est ça. Pourquoi, je ne sais pas. Mais je n'ai pas envie que sa main parte. S'il te plaît, reste avec moi, ou si tu dois t'en aller, n'oublies pas de m'emmener avec Toi. »


Dernière édition par Nora E. Winstall le Lun 13 Juil - 23:23, édité 9 fois
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Nora E. Winstall
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▬ NOMBRE DE MESSAGES : 13
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeVen 10 Juil - 21:03

    II. LIBÉRATION
    « LE PRISONNIER INNOCENT N'A DE CESSE DE PRIER POUR SA DÉLIVRANCE. MAIS LE JOUR OÙ LES BARREAUX QU'IL PENSAIT IMMOBILES POUR TOUJOURS S'ÉCARTENT, IL PREND PEUR. »

    « J'ai senti que sa main voulait se défaire de la mienne. Je tentais de la retenir, mais ma main restait inerte, et ses doigts finirent par s'extirper. Non. Pitié. Ne me laisse pas. J'étais en train de mourir de l'intérieur, car si l'on me retirait le seul contact qui me restait avec Lui, avec la vie, à quoi pouvais-je encore me raccrocher ? Ici, je ne pouvais peut-être pas mourir physiquement, mais sans Lui mon âme n'avait plus de raison d'être. Je sentais quelque chose qui s'était éteint, comme si la faible lueur de mon esprit avait fini de consumer la bougie d'espoir qui me restait. Je ne voyais plus ce monde sans Lui, je ne voyais plus ma main sans la sienne.

    C'est alors que j'ai senti mon corps bouger. Ça ne venait pas de ma propre volonté, parce que depuis tout ce temps où j'avais tenté d'articuler le moindre de mes membres, cela s'était révélé être un échec. Il y avait autre chose, mais dans les ténèbres devenues familières, mes yeux ne distinguaient pas la raison de ce mouvement involontaire de mon corps. J'eus rapidement une sensation de tournis, de vertige. Je ne me sentais vraiment pas bien, et ce sifflement strident dans mes oreilles... J'avais l'impression que ma tête allait exploser. Pourquoi me bousculait-on ainsi ? Je voulais qu'on me laisse en paix, maintenant qu'Il était parti, qu'on me laisse céder à l'agonie de mon âme, puisque j'allais désormais devoir souffrir seule. Mon dos heurta violemment quelque chose, me faisant sombrer dans une nouvelle obscurité où mon esprit n'était désormais plus conscient. »

    *****


    « J'ouvrais les yeux, mais il y avait quelque chose d'étrange, de... blanc. Mes paupières se refermèrent. Mais face au noir traumatisant que cet acte provoqua, elles se rouvrirent aussitôt, renvoyant à ma rétine des formes indistinctes et floues. Je ne comprenais pas ce que c'était que cette chose qui m'aveuglait et qui m'empêchait d'ouvrir correctement les yeux. Ça me gênait. Au bout d'un certain temps, je réalisais enfin que j'étais à terre, sur le dos, la joue collée contre quelque chose d'assez désagréable. Du bout des doigts, je sentis... Mes doigts bougeaient, je pouvais les articuler comme je le souhaitais, déplacer mon bras, ma main... mon corps. Je me tournais sur le côté afin de me redresser, mais une douleur vive s'insinua dans mon crâne. Je lâchais un gémissement. Un son, plaintif et incompréhensible, mais qui me rendit pourtant pleine d'une fascination inconnue. Je pouvais parler, ou disons plutôt que je pouvais sortir des sons de ma bouche. Je distinguais de mieux en mieux ce qui m'entourait. C'était vert et touffu. Je pouvais en attraper dans mes mains et en arracher sans le moindre effort, et puis ça sentait bon. Il y en avait plein autour de moi, et beaucoup plus loin encore. Là-bas, il y avait des arbres, immenses, pointues, qui s'écrasaient presque les uns sur les autres. Et encore plus loin, il y avait des montagnes, aussi grises que blanches, aussi majestueuses qu'inaccessibles, spectaculaires.

    Je me suis mise à pleurer. Je ne savais pas pourquoi ; si c'était parce que j'étais triste ou heureuse, anéantie ou libérée, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Et j'ai hurlé en direction du ciel profondément bleu, tandis que des larmes dévalaient le long de mes joues. C'était comme si je pleurais et je hurlais tout ce que je n'avais pu durant cette éternité passée dans une nuit perpétuelle. Comme si toute la douleur physique et morale endurée en silence refaisait surface et qu'elle me poignardait de plus belle. Sauf que cette fois-ci, je pouvais enfin laisser libre court à l'expression de toute cette souffrance qui me martelait, à cette colère qui n'avait pas de raison propre. J'étais libre.

    Je criais tellement fort, que je n'ai pas immédiatement entendu le bruit discret qui s'était rapproché de moi. C'est alors que je reprenais mon souffle dans un sanglot incontrôlable que j'entendis. Je me retournais, prise d'une peur soudaine que je ne pouvais m'expliquer. Il y avait quelqu'un, un jeune homme, qui me regardait. Je reculais précipitamment, manquant de trébucher sur le sol instable et de me fracasser le crâne en tombant. Il fit un geste dans ma direction, comme s'il voulait me dire de ne pas avoir peur. Je n'avais pas encore regardé son visage, je m'étais contentée d'observer cette silhouette étrangère. Avec toujours autant de méfiance, je levais mes yeux vers les siens, me heurtant à une réalité inexplicable. Je l'avais déjà vu. Je ne savais pas où, ni quand, mais une sensation étrange me disait que ça n'était pas la première fois que l'on se croisait. En parlant de ma tête, je la sentais comme vide, comme s'il m'avait manqué quelque chose que j'avais oublié dans cet abysse de torture. Mais je ne comprenais pas encore quoi exactement. Le jeune homme dont je ne parvenais pas à me souvenir s'était approché et je l'avais laissé faire, restant pourtant sur mes gardes malgré cette intuition qui me disait que je n'avait rien à craindre. Ses gestes était lents et mesurés, comme s'il avait conscience qu'à la moindre précipitation de sa part j'aurai pu prendre peur et m'enfuir. Mais plus il s'approchait, plus la certitude de le connaître se faisait insistante. Je ne parvenais pas à retrouver son nom, ni même une quelconque image de lui dans ma tête... Ma tête... Vide... Il se trouvait désormais tout près de moi, peut-être même un peu trop. Il me dévisageait autant que je le dévisageais. M'avait-il reconnu ?

    - On se connaît, articulai-je avec difficulté.

    Ça n'avait pas été une question. J'avais affirmé mes propos comme si j'avais senti qu'au fond de lui, cela avait également été une évidence indéniable. J'attendais quelque chose de sa part. Un signe, une parole, une explication quant à cet étrange sentiment qui submergeait mon esprit. J'avais besoin de savoir qui il était pour moi, mais j'étais incapable de le savoir par moi-même. C'est alors qu'il finit de combler la courte distance qu'il avait laissé entre nous et que, doucement, il vint poser ses lèvres sur les miennes. Il m'avait prise au dépourvu, mais je n'eus pas le temps de le repousser, car ma tête fut prise par une successions de flashs qui m'ôtèrent la capacité de bouger. Il y avait des images, des sons, des odeurs qui s'enchaînaient à une allure presque vertigineuse. Il me suivait à travers ces images, il était tout le temps là. Il y en eut une où il était contre moi, dans un endroit sombre, mais ses lèvres étaient posées sur ma joue, juste à côté de ma bouche. Une autre encore où je me retrouvais au même endroit, face à lui, mais je me sentais extrêmement triste. Il y avait quelque chose qui me brûlait le corps, et qui faisait s'emballer les battements de mon coeur. Une autre encore, où j'aperçus son visage à peine éclairé, les joues brillantes par des larmes qui y avaient coulé. Pourquoi j'avais si mal dans ma poitrine ? Une autre image se présenta à moi, l'image d'une étendue d'eau baignée par la lumière d'une pleine lune. Je sentais quelqu'un derrière moi, tandis qu'une main me tendait une rose rouge, et que j'entendais des mots m'être prononcés. « Nora ». Est-ce que c'était mon nom ? D'autres images parcoururent encore mes pensées, faisant la lumière dans mon esprit, me faisant comprendre tout ce que je n'avais pas eu le temps de comprendre de ces souvenirs trop rapides. Des souvenirs... C'était les miens, ceux que ma mémoire évanouie avait pris soin de garder dans un coin de mon esprit et qu'une seule personne au monde était capable de me rendre. Finalement, ce fut lorsque le jeune homme qui avaient gardé ses lèvres scellées aux miennes entrelaça nos deux mains que je compris tout. C'était Lui, la main dans les ténèbres, l'espoir, la vie... Edwin. Celui que j'avais aimé plus que tout avant que l'on ne nous emprisonne de force, et que j'avais oublié. Il venait de me rendre la mémoire, celle qui lui était liée, celle grâce à laquelle je retrouvais tous mes sentiments dans une vague d'émotion pareille à une joie immense. »


Dernière édition par Nora E. Winstall le Mar 14 Juil - 16:35, édité 10 fois
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▬ NOMBRE DE MESSAGES : 13
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    III. RENOUVEAU
    « C'EST LORSQU'ON EST TOMBÉ AU PLUS PROFOND DES ABYSSES DE CE MONDE QU'APPRENDRE À REVIVRE DANS LA LUMIÈRE SE RÉVÈLE ÊTRE UNE CHOSE DES PLUS COMPLIQUÉES. »

    *******______ Part One
    « Nous avons marché longtemps à travers les forêts et les campagnes. Je ne me rendais même pas compte de la distance parcourue, la seule chose qui m'importait était de ne surtout pas lâcher sa main, et de continuer à le suivre. Au bout d'un certain temps, je commençai à sentir mes pieds s'engourdir, et je demandai à Edwin de s'arrêter un moment. Nous étions dans une forêt épaisse où seuls résonnaient les piaillements d'oiseaux invisibles. Il y avait de grands rochers au milieu desquels coulait silencieusement une rivière. J'avais affreusement soif, et je me mis à boire de ce liquide clair et pur. Depuis combien de temps n'avais-je pas goûté à l'eau, élément vital pour la survie de tout être vivant ? Je sentais que je commençais à avoir faim aussi, et j'allais cueillir des petits fruits noirs que je trouvais parsemés sur quelques branchages. J'en apportais à Edwin qui s'était assis sur l'un des rochers tout en gardant un oeil sur moi. Aussi, alors que je m'asseyais à mon tour, je sentis quelque chose de fin et rigide à l'intérieur du vêtement que je portais. Je n'y avais pas fais attention plus tôt, mais dans une poche dissimulée, je trouvai un bâton d'environ une trentaine de centimètre, avec des reflets d'un rouge éclatant, et qui était trop lisse pour être un simple bout de branche trouvé par terre. Pour une raison que j'ignorais, je su immédiatement de quoi il s'agissait, et même Edwin qui l'avait d'abord regardé avec curiosité semblait avoir compris. Instinctivement, ma main dans laquelle je tenais cet étrange instrument se mit à faire des gestes amples et soutenus, comme si c'était une chose que j'avais toujours fais. Des mots me venaient à la bouche, tels que Accio, Aguamenti ou Lumos. J'en faisais jaillir des jets d'eau, de lumière. À un moment même, dans l'euphorie qui me gagnait, je manquai d'enflammer un buisson. Je sentais un pouvoir invisible qui me liait intimement à ce bâton et qui m'en faisait l'unique possesseur. C'était...

    - …Ma baguette.

    Je venais de redécouvrir une partie de ce que j'étais réellement. Je ne faisais pas partie des humains ordinaires, ceux qui se contentaient de vivre dans la simplicité la plus totale et qui ne connaissaient pas la magie. J'étais une sorcière.

    *****


    Nous nous étions remis à marcher depuis un bon moment, et sur notre route nous avions parfois pu apercevoir au loin des semblants de villages, mais nous préférions les éviter pour l'instant. La nuit commençait à tomber et l'air s'était nettement rafraîchi. Nous allions devoir trouver un endroit où dormir, mais la forêt, si nous voulions être sûrs d'être tranquilles, n'était pas la meilleure des solutions. Au bout d'un certain temps, alors que l'obscurité s'était déjà faite menaçante à mes yeux, nous avions fini par trouver une sorte de grande maison en bois. Le seul moyen d'y entrer était d'ouvrir une large porte coulissante. Une fois à l'intérieur, nous éclairâmes les lieux à l'aide de nos baguettes, car oui, Edwin aussi était un sorcier, et même bien plus que cela. Il y avait de la paille partout, des tas et des tas de paille. C'était exactement ce dont nous avions besoin, en espérant que personne ne vivait ici. Je voyais qu'Edwin était épuisé par la distance que nous avions parcouru, même s'il n'avait pas fais mine de le montrer pendant que nous marchions. Aussi, une fois installé dans ce lit naturel, il ne mit que peu de temps à s'endormir... Contrairement à moi. J'avais beau être aussi fatiguée que lui, mes yeux ne voulaient pas se fermer, je ne voulais pas les fermer. Il y avait quelque chose qui m'en empêchait, une peur profonde qui me terrifiait. Je craignais de devoir replonger dans cette obscurité totale, celle que j'avais connu chaque jour de mon existence depuis que j'avais été faite prisonnière. Mais je crois que le pire, c'était que même sans clore mes paupières, les ténèbres m'entouraient. Je sentis une sueur froide et je me redressai. Je ne pouvais pas rester ainsi, je ne voulais pas rester dans le noir complet. Je me relevai lentement en essayant de ne pas réveiller Edwin, et je me dirigeai vers l'une des rares fenêtres. Il n'y avait pas de lune ce soir-là, aucun moyen d'éclairer ne serait-ce qu'un peu les ténèbres qui m'effrayaient. Je saisis ma baguette d'une main tremblotante. Je me souvenais d'un sort, difficile. Il fallait penser à quelque chose d'heureux pour que cela marche. Edwin. Edwin... C'était à lui que je songeai lorsque je prononçai d'une voix basse le sortilège. Il y eut d'abord une forme blanche qui sortit de l'extrémité de ma baguette, une forme qui se sculpta petit à petit, jusqu'à devenir un volatile majestueux malgré sa petite taille. Un faucon. L'oiseau intouchable vint se poser sur mon épaule comme s'il avait pressenti ma peur. Je continuais de penser à celui qui possédait mon coeur, me repassant en boucle les bribes de mémoire qui émanaient de mon esprit, et qui restaient les seules images de mon passé. Encore plus qu'avant, Edwin était devenu mon âme, mon seul repère, la lumière protectrice qui me guidait dans la recherche de mon moi intérieur. Il n'y avait que Lui. Je suis restée un moment ainsi, à fixer un point imaginaire tandis que mon patronus faisait fuir toute obscurité autour de moi. Puis j'ai entendu qu'Edwin bougeait. Il avait du se rendre compte de mon absence à ses côtés et appelait mon nom.

    - Je suis ici. Désolée de t'avoir réveillé.
    - Tu ne dors pas ?
    - Non. Je ne veux pas dormir. Je ne veux pas... Être dans le noir.
    - Viens, dit-il d'une voix extrêmement douce.

    Edwin était le seul à savoir ce que j'avais vécu. Le seul à comprendre mes peurs, et le seul qui pouvait peut-être réussir à les apaiser. Je m'approchai tout en gardant à l'esprit qu'il était hors de question pour moi de fermer les yeux. Le faucon de lumière était toujours là, et il vint se poser près de moi tandis que je m'allongeais à côté d'Edwin. Il m'entoura alors de ses bras et me rapprocha de lui, jusqu'à ce que nos deux corps soient l'un contre l'autre. Je sentais son odeur qui m'envahissait, ses bras qui me serraient dans une étreinte aimante et réconfortante. Il me prodigua des caresses le long de mon dos, pendant que je sentais son torse se soulever sous sa respiration calme. Il continua comme ça longtemps, jusqu'à ce que le patronus disparaisse et que je m'endorme dans ses bras, même si ce n'était que pour quelques heures. »


    ******______ Part Two
    « Du monde, des gens, autour de moi. Trop de gens, trop de monde. Je ne sais pas qui ils sont, mais ils me font peur. Ils sont tellement nombreux que je suis parfois obligée de les pousser pour me frayer un chemin. Ils ont tous une mine blafarde, le visage fermé, comme s'ils étaient capable de me mordre si je commençais à les regarder avec un peu trop d'insistance.

    - Je le dis et je le répète... Ce n'est pas une bonne idée.
    - Reste près de moi et tout ira bien.

    En même temps, m'éloigner de lui était bien la dernière chose que j'avais envie de faire en cet instant. Edwin marchait devant moi, serrant ma main dans la sienne que je serrais encore plus fort tellement je craignais qu'elle ne glisse. Londres, la ville des sorciers. Après plusieurs jours de marche, nous avions fini par y arriver, et nous cherchions désormais un moyen de retrouver le célèbre Chemin de Traverse. Nous avions beau vivre comme des vagabonds, nous restions des sorciers, et nous n'aimions pas forcément nous mêler aux moldus, ou disons que cela était beaucoup moins pratique pour utiliser sa baguette. Les ruelles que nous prenions étaient noires de monde, mais Edwin me disait que c'était plus court en passant par là. De toute façon je n'avais pas le choix ; c'était soit je le suivais, soit je continuais ma route seule, et la dernière option était rejetée d'avance, autant par moi que par lui d'ailleurs. N'empêche que je n'étais vraiment pas à mon aise parmi ces inconnus. Je ne supportais pas qu'ils me touchent, même involontairement, à chaque fois que je passais à côté d'eux. Ça me donnait des sueurs froides que j'avais du mal à réfuter. Je ne voyais même pas où je marchais, j'avais l'impression d'étouffer. À un moment, la foule se fit encore plus dense. Il y avait pas mal de monde qui venaient dans l'autre sens, et ça provoqua une grosse bousculade. Tandis qu'Edwin tentait de continuer d'avancer, je sentis ma main se défaire de la sienne, mon bras restant coincé entre deux corps étrangers. Je criais son nom, mais j'étais prise au piège, emportée par ce mouvement de foule qui m'éloignait de lui. Je tentai d'aller contre ces individus, mais ils ne me laissaient pas passer. Edwin, je ne le voyais plus, il avait disparu au milieu de toutes ces têtes qui se ressemblaient. Je sentis une peur panique me prendre. Comment faire pour le retrouver ? Je criais à nouveau son nom, mais je n'entendis pas sa voix me revenir. Mes mains commencèrent à trembler dans une frénésie incontrôlable. Mon coeur s'emballa. Il fallait que je sorte de cette foule. Sans plus réfléchir à ce que je faisais, je poussais avec violence les personnes qui se trouvaient sur mon passage. Alors que les autres s'étaient contentées de lâcher des jurons derrière moi, l'une d'entre elle m'empoigna subitement le bras.

    - Dis-donc toi, je rêve pas, tu viens de me bousculer là, prononça d'un air supérieur un homme à la carrure quelque peu impressionnante.
    - Lâchez-moi tout de suite.
    - Tu sais c'que j'fais aux gamines dans ton genre moi ?
    - Je vous ai dis de me lâcher !

    Dans une rage exagérée, je me mis à le rouer de coups de pieds non retenus. Ma main libre s'en prit à son visage. Je ne me contrôlais plus, j'étais en proie à une folie qui faisait totalement disparaître l'angoisse qui m'avait saisi, laissant place à une sauvagerie dont peu d'humain avec un état mental normal étaient capables. J'aurai pu lui crever les yeux que cela ne m'aurait pas posé de problème en cet instant. Il finit par me lâcher, mais il semblait vouloir revenir à la charge. Je glissai ma main dans mon vêtement. Ma baguette était là, juste sous mes doigts, je n'avais qu'à la sortir et j'aurai pu le réduire en cendre. Mais dans un élan de lucidité et sentant les regards que cette scène avait attisés, j'optai pour la fuite. Je me mis à courir alors que les gens s'écartaient pour me laisser passer. C'était fou comme on pouvait vous foutre la paix lorsqu'on avait peur de vous. J'arrêtai ma course dans une ruelle qui se finissait en cul-de-sac. Mes mains tremblaient encore de toute la fureur qui m'avait envahi à l'instant. Je me recroquevillai dans un coin pour tenter de calmer ce tremblement. Edwin, où étais-tu...

    La nuit commençait à faire son apparition lorsqu'il me retrouva enfin. Je n'avais pas bougé, j'étais toujours assise, les jambes repliées contre mon ventre, comme si j'avais voulu me faire la plus petite possible. Je crois qu'il s'était vraiment fais beaucoup de souci, à voir la mine qu'il avait et l'étincelle qui éclaira ses yeux lorsqu'il me vit. Il me prit immédiatement dans ses bras, en me chuchotant mille excuses qui n'avaient pas lieu d'être. Je suis restée longtemps contre lui, la tête cachée dans le haut de son torse, à pleurer tellement j'avais eu peur de l'avoir perdu pour toujours. Mais il était là, et c'était tout ce qui comptait. Je ne lui ai pas parlé de ce qui m'était arrivé, jamais, et je n'avais pas la moindre envie de revenir là-dessus. Je ferai attention maintenant, de ne plus être séparée de lui. »
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Nora E. Winstall
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Nora E. Winstall


▬ NOMBRE DE MESSAGES : 13
▬ LOCALISATION : Collée aux basques d'Edwin.
▬ BAGUETTE MAGIQUE : Écorce de prunellier mêlée à la pupille d'un Panserder Ukrainien (dragon), ce qui lui donne des reflets rougeâtres.
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : La potion je m'en passe très bien - Spero Patronum & Lumos (Maxima)

{ True.Blood
▬ RACE: Sorcier
▬ MY SIDE: Sorcier neutre
▬ RELATIONSHIPS:
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeMar 14 Juil - 20:46

    SUITE...

    ******______ Part Three
    « Chaque jour, je redoutais de devoir me retrouver dans la foule, autant que je craignais d'avoir à rester seule une minute. L'obscurité et le silence étaient mes pires ennemis, et je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais refais des crises d'angoisse après avoir perdu Edwin de vue. Je me contrôlais un peu mieux, mais mes mains se mettaient toujours à trembler avec frénésie. J'avais aussi pris l'habitude de m'éloigner à chaque fois que je pressentais que quelque chose pouvait me faire du mal. Certains pourraient dire qu'être apeurée par tout et n'importe quoi était une marque de ma fragilité. Moi j'appellerai plutôt cela de l'instinct de survie. Je redoutais la douleur, je ne voulais pas qu'elle m'atteigne de nouveau, qu'elle me torture comme elle avait pu le faire. Mais ce que j'ignorais jusqu'à il n'y a pas longtemps, c'était que j'étais devenue insensible à la douleur de ce monde. C'était il y a quelques semaines...

    Edwin et moi nous trouvions dans un vieux bâtiment abandonné. Comme tous les soirs lorsque l'astre solaire commençait à céder sa place à l'astre lunaire, nous cherchions quelque part où passer la nuit, et l'endroit semblait pouvoir convenir. Les murs étaient en assez piteux état, mais le sol semblait ne pas avoir trop subit les attaques du temps. Nous nous étions installés dans l'une des pièces vides, faisant apparaître un feu au centre de celle-ci pour nous réchauffer mais aussi parce que lorsque l'obscurité allait venir, Edwin savait que cette source de lumière me rassurerait. Il m'avait alors demandé de rester près du feu le temps qu'il aille dresser un sort de Repousse-Moldu au dehors, histoire d'être tranquille. À contre-coeur, je l'avais laissé partir, mais ne supportant pas de me retrouver seule, je m'étais levée afin de trouver un moyen de m'occuper et de combler son absence. La pièce était vide, à l'exception de quelques bouteilles de verre cassées que des squatters avaient du laisser là. Inconsciemment, je commençais à prendre des débris dans mes mains et à tenter de les assembler, comme l'aurait fais un enfant avec un puzzle. Je faisais vraiment des trucs complètement idiots lorsqu'il s'agissait de m'occuper l'esprit pour oublier qu'Edwin n'était pas à côté de moi. Je ne me souviens plus très bien comment, mais j'ai finis par me retrouver avec une entaille dans la main après que l'un des bouts de verre m'ait échappé. J'avais été prise par surprise, mais malgré le sang qui s'était mis à couler à flot et l'once de douleur que j'avais ressenti, cela n'avait pas suffit à m'arracher une plainte ou une grimace. J'avais oublié à quel point la douleur de ce monde était insignifiante comparée à celle que j'avais endurée « là-bas ». Impassible, je continuais de fixer la blessure béante, jusqu'à ce que je sente une main se poser sur mon épaule. Edwin.

    - Je saigne... déclarai-je d'un regard vide.

    Le problème lorsqu'on est pas réceptif à la douleur, c'est qu'on a également de la difficulté à réaliser la gravité de nos blessures, et en l'occurrence, la coupure que je venais de me faire était beaucoup plus profonde que je le pensais. J'eus un terrible vertige, ma vision se troubla, jusqu'à ce que je ne puisse plus entendre la voix d'Edwin qui criait mon nom, et que je tombe.

    Lorsque je rouvris les yeux, j'avais encore la tête qui tournait. Mon odorat fut alors frappé par une odeur enivrante que je reconnus immédiatement. Edwin me tenait contre lui, m'entourant de ses bras protecteurs. Il avait visiblement arrêté les saignements abondants de ma blessure, car la paume de ma main était enveloppée par un bout de vêtement qu'il avait du déchirer. J'étais tombée tellement vite dans les pommes que je n'avais pas eu le temps de ressentir la moindre peur, mais Edwin... Il avait du être tellement inquiet par ma faute. Je me redressais de sorte à me retrouver assise contre son torse, et je me tournais vers son visage. Je pouvais encore voir dans ses yeux la frayeur qu'il avait eu.

    - Pardon.

    Je lui souris d'un air triste, lui montrant que j'avais bien compris la leçon et que je ne recommencerai pas une chose aussi stupide. Il m'attira vers lui avec douceur et m'embrassa. Mon corps frissonna lorsqu'il passa ses mains dans mon dos pour me rapprocher encore. Depuis quelques temps, je sentais que ma peau était de plus en plus sensible à ses caresses, et que la chaleur qui accompagnait ces réactions de plaisir était d'autant plus intense. Il était inutile de chercher midi à quatorze heures pour que je sache de quoi il s'agissait, mais je ne voulais rien lui montrer. J'avais trop peur de le faire fuir. Finalement, alors que ses baisers continuaient d'accentuer ce désir, je me contentais de les lui rendre tout en plongeant ma main valide dans ses cheveux, comme j'aimais tellement le faire. »


    ******______ Part Four
    « C'était tôt le matin, tellement tôt que le soleil était encore caché derrière le toit des maisons et que la brume ne s'était pas encore retirée. À cette heure-ci, il n'y avait que les boulangeries du coin ou les vendeurs de fruits et légumes qui commençaient déjà à étaler leurs étalages devant leur magasin. Il n'y avait personne dans les ruelles étroites, pas un chat à l'horizon à part les quelques rares personnes qui devaient se lever aussi tôt pour se rendre à leur travail. C'était pour moi le moment idéal pour agir. Je l'avais déjà fais des tas de fois en présence de beaucoup plus de monde, mais je n'aimais pas prendre des risques inutiles lorsque j'avais la possibilité de les éviter. Je passais devant un premier étalage de fruits et légumes, mais je m'étais déjà occupé de celui-là quelques jours auparavant. Je prenais toujours soin de régulièrement changer d'« approvisionneur », il y avait moins de chance que je me fasse prendre. Arrivée dans la ruelle adjacente, j'apercevais au loin ma prochaine « victime ». Le vendeur était apparemment à l'intérieur de la boutique, absorbé par une conversation à ce curieux appareil que les moldus appelaient téléphone. Il m'avait suffit de continuer de marcher comme si de rien n'était, et au moment où j'étais passé à côté de son étalage qui regorgeaient de pommes, oranges, tomates et autres nourriture végétale, j'avais juste eu à murmurer le sortilège Accio. La marchandise avait docilement plané jusqu'à moi, et une fois dissimulé sous ma veste longue, j'avais commencé à m'éloigner d'un air naturel. Seulement en relevant les yeux, j'ai remarqué qu'il y avait une fille qui me regardait bizarrement. M'avait-elle vu ? Ça aurait été vraiment trop bête, mais de toute façon je n'avais pas l'intention d'aller la voir pour lui expliquer quoi que ce soit. Elle penserait juste qu'elle avait du halluciner, enfin c'était ce que j'espérais. Mon regard s'était détourné d'elle et j'avais continué ma route, imperturbable. Je sortis de la ruelle et me dirigeait vers l'endroit où Edwin devait encore être en train de dormir, s'il ne s'était pas réveillé durant mon absence. Je savais qu'il n'aimait pas le vol, mais il fallait avouer qu'avec la façon dont nous vivions, on avait rarement le choix. Bien sûr je ne m'amusais pas à faire ça tout le temps, juste lorsque c'était vraiment nécessaire, et surtout lorsque la faim se faisait sentir. En revanche, je ne volais jamais de bijoux, argent ou autre. Juste ce dont j'avais besoin, et la plupart du temps c'était de la nourriture. Au départ j'avais volé une ou deux fois des vêtements, comme cette veste que je portais par exemple, mais ça s'était arrêté là.

    Alors que je n'allais pas tarder à arriver à l'endroit où nous avions passé la nuit, j'eus un pressentiment désagréable. Je me retournais en pensant que je devais forcément me tromper, mais non. La fille de tout à l'heure était derrière moi, quoi que discrète, elle m'avait suivi. J'accélérais le pas et tournais dans une ruelle qui m'éloignait de mon but, mais il fallait que je la sème. Je l'entendis qui prenait la même démarche que moi. Bon tant pis pour moi, je n'avais pas particulièrement envie de faire du sport ce matin là mais je n'avais visiblement pas le choix. Je commençais à courir, mais j'entendis quelque chose qui me pétrifia sur place.

    - Immobilus !

    Je n'avais pas rêvé, j'avais bien entendu une voix féminine prononcer un sort. Mince alors, cette fille était-elle elle aussi une sorcière ? Mais il y avait quelque chose qui clochait. J'aurai normalement du être incapable de bouger à partir du moment où ce mot était sorti de sa bouche, mais non. Je voyais ma main dont les doigts s'articulaient sans le moindre problème, et de même je pouvais encore avancer. Alors soit cette fille était une sorcière ratée qui ne savait pas lancer un sort, soit... Je me retournais face à mon adversaire, lui dévoilant l'inutilité qu'avait eu son sortilège. Elle avait l'air tout aussi étonnée que moi. Dans la seconde qui suivit, elle fit un nouvel essai, mais cela ne fonctionnait toujours pas. Je n'avais certes pas bougé de ma place, mais elle pouvait constater que j'étais toujours libre de mes gestes. Je ne comprenais pas pourquoi ça me faisait ça, et elle non plus visiblement. Ou peut-être avait-elle un problème de baguette ? Mais pour le moment, j'étais davantage absorbée par le fait d'avoir rencontré un être doté de pouvoir comme les miens que par cet étrange phénomène. Je me méfiais, déjà parce que je ne savais pourquoi elle m'avait suivi jusqu'ici, mais surtout parce qu'elle n'avait pas hésité à utiliser sa baguette contre moi. Ça n'était certes qu'un petit sort inoffensif, mais je n'appréciais pas vraiment d'avoir été sa cible. Aussi, sans davantage de cérémonie, je fis volte-face et me remis à courir, entendant au loin qu'elle essayait un nouveau sort... Sans succès. On pouvait dire qu'elle avait de la persévérance. La laissant là, je la semais en changeant de ruelle, et je retournais enfin là où j'aurai du me rendre depuis un moment.

    Un peu plus tard, alors que j'avais retrouvé Edwin, je lui ai raconté ce qui m'était arrivé. Il avait un peu de mal à croire à ce que je lui disais, et je lui avais donc proposé qu'il me jette un sort à son tour. D'abord ça lui aurait permis de voir que ce que je lui disais était bien vrai, et puis j'avais besoin de vérifier que cela ne venait pas uniquement du pouvoir de cette inconnue. Évidemment, il n'était pas du tout emballé par l'idée, mais après une longue argumentation, j'avais fini par le persuader. Il avait choisi un sortilège sans danger, qui aurait normalement du me suspendre en l'air. Mais comme pour la fille, cela ne fonctionna pas. Edwin me regardait avec stupéfaction. J'étais immunisée contre les sortilèges. »
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Nora E. Winstall
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeMar 14 Juil - 23:17

    Aaaaaah j'ai enfin fini cette fichue fiche !! è__é
    Désolée pour le pavé et le bâclage de la fin, en espérant que certains auront le courage de tout lire sans se tirer une balle avant la fin ! xD Et désolée également si c'est assez confus dans la première partie, je dois dire que j'ai eu du mal à décrire la dimension où Edwin et Nora se trouvaient ><"
    J'espère que ce sera bon =)

    Et maintenant je vais pouvoir rppppp ouaiiiiiis !! *-* (comment ça vous me validez pas ? Heeey !!! *SBAF !*)
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Alwën E. de Longsdale
« Dyscorde » || Pretty Smile for the Devil.
Alwën E. de Longsdale


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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeMer 15 Juil - 22:25

    Désolée très chère je n'avais point vu que vous aveiz terminé XD
    ( Heureusement que je regardais quoi x) )
    Maintenant je vais me tirer une balle Razz

    Je blague! Nous avions déjà discuté de l'idée donc ça me semble bien ^^ AU niveau de l'immunité des sortilèges...Si tu l'as écris ça m'est passé sans que je le vois, mais c'est juste pour les sortilèges simple? Pas pour les puissants dans le genre Sortilèges Impardonnables, Sectumsempra, etc.?
    Si oui...Bravo à toi, tu es validée!
    Bon jeu miss! N'oublie pas de demander un rang et/ ou une habitation dans la partie appropriée ^^ Même si vous ne semblez pas disposés à vous poser avec Edwin XD
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Nora E. Winstall
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeMer 15 Juil - 23:16

    Nooon je plaisantais pour la balle xD

    En ce qui concerne cette immunité contre les sortilèges, il s'agit en fait d'un bouclier invisible qui la protège (pouvoir qu'elle a contracté pendant ces vingt ans passés dans le noir xD). Je ne l'ai pas précisé ainsi parce que c'était Nora qui parlait et donc elle ne peut pas savoir qu'il s'agit d'un bouclier =S Mais en réalité, ce bouclier la protège uniquement des attaques primaires autrement dit des sortilèges simples oui x) (du coup si on commence à vouloir lui lancer une boule feu elle aura plutôt intérêt à déguerpir *-*)

    Merciiiii et effectivement je vais attendre pour l'habitation de voir avec Edwin une fois qu'il sera revenu, mais visiblement ils n'en auront pas besoin xD

    (woaw c'est bien la première fois que je me retrouve dans le clan des "verts" sur un forum *-*)
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Melena E. Alcott
Cold Blood || « Ta mort est ma vie. »
Melena E. Alcott


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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeMer 15 Juil - 23:33

    Sans soucis tu es validée officiellement ma chère! Ravie de te revoir =)
    Héhé, ya un début à tout (a)
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Valendra L. R. Hensworth
    « Until the end of time » – Cold beauty.

Valendra L. R. Hensworth


▬ AGE : 34
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 89
▬ LOCALISATION : Beyond the Veil ..
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeMer 15 Juil - 23:37

    Bienevenue Noraaa ..
    Ta fiche est extra !
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Nora E. Winstall
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MessageSujet: Re: « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière »   « On dit qu'après la Vie, il y a l'Enfer. Moi j'étais dans les Ténèbres avant d'atteindre la Lumière » I_icon_minitimeSam 18 Juil - 11:46

    Désolée du retard et merci à vous deux !! *-*
    Merci Val' pour le compliment sur ma fiche, ça me touche beaucoup <3
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