| | | « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] |  |
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Valendra L. R. Hensworth
« Until the end of time » – Cold beauty.
▬ AGE : 34
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 89
▬ LOCALISATION : Beyond the Veil ..
▬ BAGUETTE MAGIQUE : 24 cm, crin de licorne, bois de chêne..
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : Polynectar || Oubliettes
{ True.Blood
▬ RACE: Vampire
▬ MY SIDE: Je suis un vampire, je suis fidèle à ma race et me bat pour la gloire des miens.
▬ RELATIONSHIPS:
![« Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] ![« Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Mer 8 Juil - 23:35 | |
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« Who I am in this strange world…? » [X ] Fiche rp [ ] Fiche normale.
x. Identity CardNom(s)&Prénom(s) : Valendra Lysandra Rose von Riesling... Devenue depuis un peu plus d'un siècle Hensworth, de part mon union avec William Hensworth, membre du Conseil & fils adoptif d'Alekandr de Longsdale. Lieu&Date de Naissance Âge: Née à Vienne à la Cour Impériale en 1848, officiellement morte en 1865 à l'âge de 17 ans. Officieusement, née à une autre vie, celle de Vampire. Mon créateur ? Celui qui m'a faite sienne (cf plus haut). Ca me donne donc...137 ans Lieu de résidence actuel: Au manoir Hensworth bien sûr, en plein coeur de Londres. Le manoir ancestral des Hensworth, une noble famille anglaise. Race: [X]Vampire [] Loup-Garou [] Sorcier [] Changeur Clan: Ailyn de Longsdale était ma meilleure amie du temps de notre scolarité à Poudlard... Et encore maintenant. Mon époux est membre du Conseil et fut créé par Aleksandr, j'appartiens donc naturellement au Clan Longsdale. Métier et/ou rang dans la société: Je n'exerce pas réellement de profession... De mon vivant j'avais le rang d'Archiduchesse...
Dernière édition par Valendra L. R. Hensworth le Sam 11 Juil - 15:32, édité 8 fois | |
|  | | Valendra L. R. Hensworth
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| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 8 Juil - 23:36 | |
| ![« Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Schnbrunn](https://2img.net/r/ihimizer/img36/3361/schnbrunn.jpg) x. Schloss Schönbrunn, Wien x.
x. Château de Schönbrunn, Vienne x.§. Chapitre 1 ; Une vie humaine… Qu’on aurait pu m’envier : (1848-1865)
« La voila ! Une magnifique fille… Félicitations votre Altesse ! »
« Donnez-moi mon enfant.. »
Avait murmuré une jeune femme blonde allongée dans un lit. L’effort avait fait recouvrir son front d’une pellicule de sueur, coller quelques mèches de cheveux sur ses tempes. Mais les 10 heures de travail n’avaient pas été vaines, Isabelle de Longueville avait mis une fille au monde.
Mariée 4 ans plus tôt à Joseph von Riesling, frère cadet de l’Empereur d’Autriche, elle avait d’abord eu un fils, donnant à son époux un héritier mâle, au cas où – par le plus grand des hasards – il devrait prendre la succession…
Ma naissance me confère donc le rang d’Archiduchesse…
J’ai vu le jour au palais impérial de Schönbrunn, enfin plus exactement à la résidence de la famille impériale à la Hofburg. Deux années avant moi était né mon frère, Rudolf. Je reçus le prénom de Valendra… Ce n’était pas du tout usité à l’époque, mais ma mère – qui avait obtenu le droit de choisir mon prénom – eut envie de quelque chose d’hors du commun. Sa fille. Celle dont elle pourrait s’occuper. Il fallait bien savoir que l’éducation des héritiers, de quelque famille que ce soit, étaient éduqués par leur grand-mère maternelle. Telles étaient les coutumes de l’Autriche impériale.
De mes toutes premières années je n’ai gardé que le souvenir imprécis des récits de ma mère. Imaginez bien qu’en un peu plus d’un siècle d’existence, les souvenirs de cette période sont les premiers à partir dans l’oubli.
Je me rappelle avoir été une petite fille vive et épanouie mais de santé fragile. Je devais certainement tenir cela de ma mère qui mourût quelques années après moi, de maladie.
Quelques moments après la délivrance, l’on fit entrer mon père dans la chambre. Celui-ci avait été contraint d’attendre à l’extérieur – car aucun homme en dehors du médecin n’était admis pendant l’accouchement – et lorsque finalement on lui accorda le droit de voir son épouse et sa fille, il ne se le fit pas dire deux fois.
Arrivé aux côtés de ma mère, il l’avait embrassée sur le front et avait posé un regard attendri sur les deux femmes de sa vie.
« Elle est magnifique… Ses traits sont d’une finesse !! »
« C’est un beau mélange de nous deux. »
Avait dit ma mère. Elle observait mon père, un sourire aux lèvres. Il m’avait dans ses bras et ne cessait de dire que j’étais belle et fine et que je ferais des ravages quelques années plus tard.
S’ils savaient ce qui allait arriver…
J’ai toujours été choyée, entourée de tout l’amour dont un enfant pourrait rêver, gâtée mais pas à outrance, mon enfance fut des plus simples et insouciantes. Très vite je nouai avec mon frère aîné des relations de complicité et de grande confiance. Dès que je fus en âge de jouer avec lui, je n’hésitais pas à le suivre, à gambader dans l’immense parc du château. Plus tard, nous avons fait de longues promenades à cheval au Prater.
Eh oui, il faut bien savoir qu’à cette époque les distractions étaient autres…
Depuis mon plus jeune âge, j’avais soif de connaissances et de liberté. Notre éducation, à mon frère et à moi, fut prise en charge par un précepteur. La société dans laquelle nous vivions n’offrait qu’une éducation de base aux jeunes filles, ce que je n’avais jamais pu comprendre. Curieuse de nature, je posais toujours plein de questions, j’aimais apprendre. Lire, compter, écrire…
Plus tard, lors de ma 10ème année, alors que mon caractère continuait de s’affirmer, ma santé se dégradait.
C’était en 1858, une épidémie de pneumonie touchait l’Europe… Ce que les médecins de l’époque appelaient pneumonie était en fait la grippe que nous connaissons, mais la science médicinale n’était en rien comparable à ce qu’elle est devenue.
Mon frère eut la chance d’être épargné, mais ma mère et moi avons été atteintes. De part mon jeune âge, mon cas était plus inquiétant.
Je suis restée alitée quelques semaines… Peut-être trois… Les premiers jours étant ceux pendant lesquels le virus était le plus virulent et où le pire était à craindre.
Mais ce n’était pas mon heure… Alors j’ai lutté contre la maladie et en suis sortie victorieuse.
La convalescence fut relativement rapide et je pus retourner à une vie normale.
Je ne sais pas si c’était suite à cet incident de parcours, mais mon frère est devenu plus protecteur envers moi, prenant plus garde à ce que je ne fasse rien qui puisse encore altérer ma santé. Même si cette attitude avait parfois tendance à m’agacer, cela dénotait tout de même tout l’attachement qu’il montrait à mon égard. Nous étions vraiment proches et la perte de l’autre aurait été terrible.
L’année de mes 17 ans, les coutumes voulaient que je sois présentée à la Société. Ceci se passa à l’ancienne, à l’occasion d’un grand bal : le bal annuel de la Cour. Plusieurs têtes couronnées de toute l’Europe furent conviées ainsi que leurs plus hauts dignitaires ou pairs.
Ce soir là, je portais une robe très simple et très sobre, comme il convenait pour les « débutantes ».
Elle était d’un bleu fort pâle, au corsage ouvragé, bordé de fine dentelle de Mirecourt. Sa coupe cintrée à la taille et évasée vers le bas, rendue volumineuse par quelques jupons, comme à la mode de l’époque, les épaules dénudées, je crois pouvoir me souvenir que je ne suis pas passée inaperçue.
J’étais encore loin de me douter que cette soirée allait changer ma vie pour toujours.
Dernière édition par Valendra L. R. Hensworth le Lun 13 Juil - 0:08, édité 9 fois | |
| | | | Valendra L. R. Hensworth
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| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 8 Juil - 23:36 | |
| §. Chapitre 2 ; « Une vie qui s’achève pour un jour qui se lève… » (1865 )
Parmi tous les convives, il y en avait un qui sortait du lot. Il était physiquement parfait…Le genre d’homme qui fait tourner les têtes de toutes les femmes. Ses cheveux d’un blond cendré étaient mi longs, rassemblés en catogan. C’était la mode britannique, je me souviens avoir été quelque peu surprise de voir un homme porter les cheveux longs, mais ça lui allait divinement bien.
Mon jeune cœur, qui n’avait encore jamais connu les doux transports de l’amour était tout emballé. Je tentai de paraître naturelle et de faire comme si de rien n’était, mais je ne pouvais me lasser d’observer la perfection de cet homme.
Quant à lui, je ne saurai dire s’il m’a regardée plus de deux fois. Il devait sûrement me considérer comme une débutante comme les trois autres qui étaient présentées ce soir là, une gamine pas encore sortie de l’enfance… Je ne savais pas lui donner un âge mais il était de toute évidence plus âgé que moi, et peut-être était-il même déjà marié. Le mariage été célébré très tôt en ces temps là et arrivé à un certain âge, si vous êtes toujours célibataire, c’est que vous avez une tare et que personne ne voudra de vous.
Mes parents ne m’avaient pas promise dès ma naissance, pensant que ces pratiques étaient plus « commerciales » que matrimoniales. Je peux dire avec le recul que même si cela avait été le cas, je n’aurais sans doute pas eu le temps de faire d’avantage que d’apprendre à connaître celui qui serait mon époux. Le destin en avait décidé autrement pour moi.
La fête battait donc son plein, après un dîner des plus raffinés. De la haute gastronomie française avait été préparée par les plus grands Chefs. Les mets, tous plus délicats et succulents les uns que les autres avaient donné le ton sur la qualité de la soirée.
Puis, les premières danses. L’ouverture du bal par l’Empereur avec la cadette des « débutantes ». Une Comtesse que je trouvais pour ma part assez timorée et mijaurée. Enfin qu’importe…Telle était la tradition. Et puis, cela avait dû être le plus beau jour de sa vie… Valser avec l’Empereur lui-même. Les autres dansaient avec leur partenaire. En l’occurrence c’était - fruit d’un heureux hasard – mon bel inconnu qui me faisait virevolter. Pendant que je faisais l’impossible pour ne pas sourire niaisement, et je crois que j’y arrivais assez bien, il engageait la conversation.
« Vous êtes la nièce de sa Majesté si je ne m’abuse ? »
« C’est cela même. Puis-je savoir à qui j’ai l’honneur Monsieur ? »
« Comte William Hensworth Madame. »
« Je suis charmée monsieur le Comte. »
Jamais des paroles que l’on échange par simple courtoisie n’avaient été aussi vraies et pensées. Je lui adressai un sourire sincère. Sourire qu’il me rendit. Ce visage si parfait, ces traits si fins… Ce teint pâle, l’infinie légèreté de ses mouvements. Il était un ange descendu sur terre.
J’étais à mille lieues de la réalité concernant sa véritable nature, mais je m’en souciais si peu. Tout ce que je savait c’était que nous valsions au milieu de la piste et que petit à petit, tous les regards se sont rivés sur nous. Je les sentais… Et il le remarqua.
« Ne soyez pas gênée. Vous êtes magnifique, il est normal que l’on vous regarde. »
Cette flatterie acheva de me séduire.
« Vous me flattez… »
« Non, je vous complimente sincèrement. »
Et en plus il avait de l’esprit. Que demander de plus ?
La musique prit fin. Il faisait chaud dans la grande salle, fenêtres fermées. Je manifestai le désir d’aller respirer l’air frais du parc et en galant homme, il m’y escorta. J’étais aux anges. En marchant, nous parlions de tout et de rien. Tout y passait : littérature, musique, arts, et même relations internationales. J’avais beau avoir dix-sept ans, être une jeune femme, les Affaires m’intéressaient et je demandais souvent à mon père et à mon oncle de me raconter de quoi ils parlaient tous les jours.
Je remarquais que sa démarche était légère, que ses mouvements étaient gracieux et déliés. Comme surnaturels.
Au bout de quelques moments, n’y tenant plus, j’osais poser la question qui me taraudait depuis le début..
« Pardonnez mon indiscrétion, mais j’ai remarqué que vos mouvements étaient d’une légèreté et d’une grâce presque surnaturelle, vos traits ont une perfection …. Absolue.. Vous savez comme moi que l’humanité est loin de cette perfection.. »
« Vous êtes perspicace votre Altesse. »
Je souris. Un nouveau compliment. Allait-il être suivi de la réponse que j’attendais ? D’une réponse à ma question pour être plus précise..
« Je.. Il me serait difficile de vous l’expliquer sans que vous me preniez pour un fou. »
« Essayez toujours… Je vous en prie, je ne puis souffrir de ne pas comprendre. »
J’ignorais que j’étais en train de signer mon propre arrêt de mort. Il était évident qu’il ne pouvait pas me révéler qu’il était un vampire sans que je ne m’enfuie en courant et que je le fasse pourchasser.
Il fallait savoir que les vampires étaient terriblement craints et que quiconque pensait être en leur présence devait s’en référer aux autorités compétentes.
Mais je ne pouvais pas encore à cet instant imaginer cela. Et quand bien même c’eut été le cas, je n’aurai pu livrer ce si bel homme aux mains de fous furieux, sadiques et cruels.
« Il serait vraiment … Plus sage.. que vous ne sachiez rien. »
Je pouvais sentir sa gêne. Se pouvait-il que…
En réalité, son absence de réponse avait été plus éloquente que n’importe quelle autre. Il me fallut peu de temps pour reprendre mes esprits et réaliser ce qu’il était vraiment. Curieusement, cela ne me faisait rien. En tout cas pas peur. J’étais hypnotisée par lui.
C’est suite à cet entretien qu’il m’a créée. Je suis morte cette nuit là. La morsure, mon corps qui était en train de mourir… Boire son sang et enfin devenir immortelle. J’ignorais tout de ce qui allait suivre, et trop inconsciente pour m’en rendre compte. J’étais en train de rendre l’âme pour m’éveiller à une nouvelle vie.
Dernière édition par Valendra L. R. Hensworth le Lun 13 Juil - 3:15, édité 2 fois | |
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| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 8 Juil - 23:48 | |
| §. Chapitre 3 : « Une nouvelle enfance… » (1865- 1875)
Lorsque je me suis réveillée, je me suis sentie différente. Mille fois plus légère, forte et vive qu’avant. Ma vue avait considérablement progressé et il m’arrivait de passer des heures ou des après midi entiers à regarder les choses les plus banales : un coucher de soleil, un clair de lune… Avec mon nouveau regard, tout me paraissait plus vivant, car je percevais bien plus de détails. Les statuts par exemple, ne sont pas si inanimées qu’on le croit. Leur regard vous suit et vous transperce si vous n’y prenez pas garde.
Peu après mon réveil, William s’était trouvé près de moi et m’avait de nouveau souri. Très calmement, il me prévint que nous ne pourrions pas rester ici, à Vienne, que nous serions plus en sécurité dans son manoir en périphérie de Londres.
Par précaution cependant, il m’avait expliqué le scénario que nous allions mettre en place pour faire croire à mort. Nous nous sommes amusés une heure ou deux à fabriquer des preuves d’un fâcheux accident. Une noyade fut donc mise en scène et à la nuit tombée, William s’en alla porter la nouvelle au palais. Pendant ce temps, je gisais sur les berges du Danube.
Le décès constaté, un médecin – un ami vampire de William qui avait bien voulu se prêter au jeu – avait déclaré qu’il fallait emmener mon corps à la morgue pour le préparer à être porté en terre.
Vous le devinez bien, pendant ce temps, nous avons fait route vers l’Angleterre. Je fus d’abord assez interloquée de la façon dont William m’avait dit que nous allions nous y rendre.
A pied, et à la nage..
J’entends encore son rire face à mon air ébahi. Lui en revanche semblait trouver cela tout à fait normal. Je l’ai vu se mettre à courir et j’ai compris. L’un de mes nouveaux pouvoirs en tant que vampire était une rapidité fulgurante.
En une moitié de nuit, nous sommes arrivés à Calais. L’autre moitié de la nuit nous permis de traverser la Manche et d’arriver sur le sol Britannique à l’aube. Un vampire anglais nous offrit le gîte pour reprendre des forces avant de nous rendre à Londres.
Inutile de vous dire à quel point j’étais vorace. Ma condition de nouveau né faisait que j’avais un besoin de sang bien plus important que celui de mon créateur et ce ne fus qu’au bout de deux humains que je fus rassasiée. Et encore, temporairement.
L’arrivée à Londres se fit sans encombre. Quelques instants supplémentaires et nous arrivions à la propriété où se dressait, majestueux, le manoir Hensworth.
Je regardais ce petit château avec contentement. Dès le premier regard, je sus que j’allais m’y plaire. Une grande et large allée de graviers menait à son entrée principale, des fleurs de sortes différentes et rares embellissaient la vue d’ensemble.
J’ai vécu mes premières années de vampire comme j’aurais passé quelques heures dans ma vie antérieure. Ce temps, je l’ai passé à apprendre tout ce qui concernait ma nouvelle nature : mœurs, coutumes, histoire… William m’a été d’un grand soutient dans les choses plus pratiques, m’apprenant à contrôler mon instinct. Ce ne fut pas chose aisée au début et nous vivions plutôt reclus dans sa propriété. J’allais chasser tous les soirs et mes yeux avaient une teinte rouge écarlate. Je sus plus tard que c’était à cause de mon jeune âge.
Les sentiments que j’avais à l’égard de mon créateur ne tardèrent pas à se muer d’une complicité, une amitié réelle, en un amour sincère et réciproque. Au fil des années nous étions considérablement rapprochés et je me souviens de discussions durant des nuits entières sur les choses du monde. Je rattrapais le retard d’éducation que j’avais accumulé. En effet, durant ma vie humaine, je n’avais pas eu accès à ce que l’on appelle communément « l’enseignement supérieur » bien que je n’avais pas chômé et investi bon nombre de fois la bibliothèque personnelle de l’Empereur.
Avec William, nous avions des discussions sur des sujets comme l’économie, la culture, les civilisations autres que les nôtres.
A mesure que le temps passait, bien que je n’en subisse pas les marques, je devenais plus mature et ma capacité à me contrôler progressait. Je pouvais allonger le temps qui séparait mes chasses, mais je n’avais encore jamais réellement côtoyé d’humains. En 1872, l’année de mes 7 ans vampiriques – ou de mes 24 ans – je devins Mrs. Hensworth.
C’est cette année là que je pus enfin tenter de me mêler aux humains pour un but autre qu’une chasse. C’est là que j’ai commis mon premier écart, ma première faute.
Le repas était exclusivement la nuit. Je le savais pourtant pertinemment, mais l’odeur de cet humain, son caractère détestable avaient eu raison de moi. J’avais été à deux doigts de le tuer. C’était je crois à l’occasion d’une sortie en ville où nous étions allés faire des achats. La victime était un pauvre stagiaire dans une librairie..
Ce fut alors notre première dispute avec William. Lui qui m’avait toujours dit dans mes jeunes années que nous ne devions tuer les humains que pour nous nourrir et uniquement dans ce but, sans chercher à causer de souffrances inutiles, et surtout pas en plein jour.
« Quel besoin avais-tu de le déchiqueter de cette façon ? »
« Cet homme était détestable. N’as-tu pas entendu ses sous-entendus sur nous ? »
« Tu es plus intelligente que ça Val’, tu sais que ce qui rend les humains méchants c’est la peur et l’incompréhension. »
« Eh bien maintenant il a compris. »
« Tu n’as pas de quoi être fière de toi. »
Et je savais qu’il avait raison.
« Mais il sentait si bon… Forcément tu es plus âgé tu as moins de mal à résister ! Mais n’as-tu jamais fait d’erreur étant plus jeune ? »
« Certainement que si, mais je les reconnaissais. »
Encore une fois, il me clouait. C’était rageant de ne pas avoir le dernier mot. Aussi pris-je la décision de travailler encore plus dur, de façon à ne pas lui donner raison de cette façon. J’aimais débattre, je pouvais tout à fait admettre des opinions différentes des miennes, mais être mise face à mes propres travers était une chose que j’avais du mal à accepter à l’époque.
Heureusement, nous ne restions jamais longtemps brouillés.
Dernière édition par Valendra L. R. Hensworth le Mer 15 Juil - 2:54, édité 2 fois | |
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| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 8 Juil - 23:53 | |
| §. Chapitre 4 : « Until the end of Time – she goes her way »
x. Retour sur les lieux du « crime. »
Je commençai réellement à pouvoir circuler parmi les humains sans être un danger public… Lorsque j’étais rassasiée bien entendu. C’était en 1875, je sortais de « l’enfance » vampirique. William s’était vu proposer un poste de professeur à Poudlard, une école de sorcellerie dont la renommée égalait l’ancienneté, c’est vous dire. J’avais beaucoup lu sur cette Institut et espérait beaucoup pouvoir y être élève à mon tour.
Oh, aurais-je omis de vous dire que ma famille était sorcière ? Il me faut vous raconter cette histoire…
*FLASH BACK *
C’était en juin 1856, je venais de me relever de cette « pneumonie » et reprenait petit à petit une vie normale.
J’étais donc en cet après midi de juin, dans le parc où mon frère et moi faisions de si longue virée équestres. Nous avions laissé souffler nos montures dans un bosquet et étions allés nous rafraîchir au bord d’un petit point d’eau, une charmante fontaine en pierre.
Un vent frais s’était levé, rendant l’atmosphère des plus agréables. Et puis je ne sais plus trop pour quelle raison, ou sur quel autre défi stupide lancé par mon idiot de frère, j’ai fait léviter, volontairement ou non, le chapeau d’un passant. Celui-ci heureusement ne s’était aperçu de rien de ma petite farce qui avait dû durer tout au plus une minute.
C’est ainsi que j’ai découvert mes pouvoirs. Tout de suite, les histoires que me racontait ma mère semblèrent devenir plus vivantes, je compris qu’elle ne fabulait pas lorsqu’elle racontait tel ou tel phénomène étrange.
En rentrant, je me souviens avoir raconté cette anecdote à ma mère qui accueillit cette nouvelle de son éternel sourire doux.
« Je suis fière de toi ma chérie. Quand tu seras plus grande, tu iras étudier la magie à Poudlard, comme ton père et moi. »
*FIN FLASH BACK *
En 1890, j’ai exprimé le désir de retourner voir ce qui se passait sur les lieux de mon enfance, de ma vie humaine plus généralement.
J’y suis retournée trois ou quatre ans plus tard, avec mon mari… Nous avons observé de loin la petite fourmilière d’humains, notre vue perçante nous permettant de discerner les moindres détails. Je ne reconnus nulle part les visages de ma mère, mon père et mon frère. Etaient-ils tous morts ?
J’avais décidé de demander à quelques passants ce qui s’était passé durant ces années où je m’étais absentée. On me révéla alors qu’une épidémie avait décimé la capitale impériale et que la dynastie von Riesling s’était éteinte. Suite à cela, la République s’était installée. En me promenant dans les ruelles, je pouvais constater – avec soulagement – que la vieille ville que j’avais connue n’avait pas tant changé. Elle s’était agrandie et un centre plus moderne avait fait son apparition. Côté sorcier, tout était resté intact. Il faut bien savoir que les sociétés sorcières – quelles qu’elles soient – sont plus conservatrices que les sociétés moldues.
Après ce petit voyage, nous sommes retournés à Londres et avons mené une vie relativement paisible.
Nous avions nos relations avec les autres vampires de la région, notamment les Longsdale – dont le chef de file était le « père » de William. Je me liai rapidement d’amitié avec Ailyn, la fille biologique du chef de clan. J’ai également fait la rencontre d’Edward Cornwall. Nous formions un petit trio assez… hors du commun.
Dernière édition par Valendra L. R. Hensworth le Mer 15 Juil - 21:25, édité 7 fois | |
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| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 8 Juil - 23:54 | |
| Chapitre 4 ( suite )
Ce n’est que bien plus tard que je fis mon entrée dans cette fameuse école de sorcellerie. En 1973 j’y fis ma première rentrée, en même temps qu’Ailyn et Edward.
Les six premières années se déroulèrent sans grand incident… La directrice nous avait aménagé des règles spéciales qui nous permettaient de quitter l’établissement de nuit pour aller « dîner ».
Wilhelmina Beckett. Elle s’était toujours montrée cordiale et tolérante à notre égard mais nous avons toujours soupçonné que cela cachait quelque chose.
Ce mystère ne fut jamais percé parce qu’elle décéda lors de notre 7ème année, en 1980. C’était lors d’un bal, celui de la Toussaint me semble-t-il.. Non, Halloween. Nous nous étions déguisés en tous ces clichés que les humains avaient de nous. Cela avait été une soirée plutôt distrayante .. Mais elle allait changer pour un temps certain, la face du monde. Deux sorciers avaient trouvé la mort. Bien sûr, l’on nous en fit porter le chapeau.
Ces évènements tragiques firent naître une association – le Mouvement de Libération de Poudlard – qui avait pour but de nous jeter hors de Poudlard. Leur chef, un certain Corrino… Dante, plus précisément, avait ouvertement défié Ailyn et par ricochet, toute notre race, se lançant dans une croisade anti « canidés ».
Je trouvai cela parfaitement ridicule sachant qu’il ne pourrait lutter à lui seul, ou avec sa poignée de fidèles – ou pas – contre toute une horde de vampires.
L’autre évènement qui rajouta encore de l’huile sur le feu, si je puis m’exprimer ainsi, fut la mort de cette humaine, Svetlana Zlatkine. Une amie de ce Corrino apparemment puisque ce fut le déclencheur de la guerre ouverte que nous menons actuellement. Enfin, plus exactement qui nous est menée.
Nous avons dû nous allier avec nos ennemis héréditaires… les Lycans.. qui sont eux aussi la cible de ce MLP.
Poudlard fut cette année là le théâtre d’une bataille historique. Celle qui eut raison de cette école.
En 1984, notre famille s’est agrandie. Non ce ne fut pas une naissance vampirique au sens biologique du terme, Lucifer n’avait pas donné son autorisation. William, un soir, est revenu avec une jeune femme. Il m’annonça qu’il venait de la créer et qu’elle vivrait parmi nous. Je vis tout de suite qu’il avait cherché à compenser l’interdiction de « procréer » qui nous avait été faite.
Malicia, puisqu’après sa renaissance elle s’est choisi ce prénom, est donc notre fille adoptive mais son caractère est tel que l’on pourrait croire à s’y tromper qu’elle fut engendrée. Elle avait 19 ans lorsqu’elle fut créée et paraîtra éternellement avoir cet âge.
Les années ont passé. Aucun des deux camps ne s’est plié face à l’autre. En un sens, rien n’a changé pour nous mais nous avons été traqués et chassés sans relâche depuis ce temps. Beaucoup d’entre nous sont morts, mais ceux qui restent continuent de se battre pour la survie de notre race.
L’ancien MLP est devenu DPS « Département de Protection des Sorciers » officialisé comme département du Ministère de la Magie. Les Aurors se sont alliés aux chasseurs sous la direction de Corrino pour nous éradiquer.
Dernière édition par Valendra L. R. Hensworth le Mer 15 Juil - 21:28, édité 1 fois | |
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▬ RACE: Vampire
▬ MY SIDE: Je suis un vampire, je suis fidèle à ma race et me bat pour la gloire des miens.
▬ RELATIONSHIPS:
| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 15 Juil - 21:21 | |
| x. Soul's Revelation
Patronus: Un Cerf.. Allez savoir pourquoi..
Sortilège fétiche: Stupefix - En plus offensif il y a Sectumsempra.
Potion ou drogue favorite: Le Polynectar.. C'est tellement utile parfois...
Animal préféré: Un cerf..
Couleur favorite: Si je vous dis Noir, vous me rétorquerez que ce n'est pas une couleur... Vous aurez raison... Mais tant pis, c'est ainsi.
Groupe sanguin qui vous ouvre l'appétit? J'aime assez le AB+.. C'est mon pêché mignon.. Mais sinon je prend de tout. Par contre, j'ai une sainte horreur du sang animal.. Je ne pourrais jamais m'y faire. Quelle horreur !!
Thème musical: der Kaiser Walzer - J. Strauss x. Under Your Mask.
Prénoms ou pseudo: Barquette...
Âge: Bientôt 20 ans
Nombre d'année de rp dans les pattes: 4 je crois...
Comment avez-vous découvert le forum? Sous une frite comme dirais une folle que je connais.. XD Hem. Sérieusement ? J'ai participé à sa création.
Que pensez-vous du design? Du contexte? Bref du forum en lui-même? Je suis fan !! XD (( Vous vouliez savoir .. Ne m'accusez pas de me jeter des fleurs .. Cela dit, ma participation est partielle. Alors.. )) => Ok je sors.
Note de présence sur 10: Entre 8 et 10 pour le moment. Après la rentrée on verra.
Célébrité sur l'avatar: Kirsten Dunst.. (( Comment ça on ne la reconnaît pas ?)) * SBAFF*
Code du règlement : - Spoiler:
OK by Valou
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| | | | Kaleigh G. Beckett
— red&white dress. try a business
▬ AGE : 31
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 266
▬ LOCALISATION : « Dans les bras des hommes, dans l'irréel de mes rêves. »
▬ BAGUETTE MAGIQUE : « Vingt-sept centimètres, bois de houx & peau de serpent d'Arbre du Cap »
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : « Polynectar — Avada Kedavra »
{ True.Blood
▬ RACE: SORCIER
▬ MY SIDE: Sorcier corrompu par le Mal.
▬ RELATIONSHIPS:
| | | | | Alwën E. de Longsdale
« Dyscorde » || Pretty Smile for the Devil.
▬ AGE : 30
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 365
▬ LOCALISATION : Comme le dirait ma chanson... « Tapie dans l'ombre, j'attends ma nouvelle proie.. »
▬ BAGUETTE MAGIQUE : /
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : /
{ True.Blood
▬ RACE: Vampire
▬ MY SIDE: Vampire démoniaque.
▬ RELATIONSHIPS:
| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] Mer 15 Juil - 22:17 | |
| Heureuse de voir que tu as fini ta fiiiiche! Bienvenue Valou | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] | |
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| | | | | | « Until the end of time » – Cold beauty. [ Valou ] | |
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