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 A strange individual... [U.C]

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Phoenix J. Jefferson
The Mad.
Phoenix J. Jefferson


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MessageSujet: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 13:58

Phoenix Jazz Jefferson

● Fiche rp


A strange individual... [U.C] 50251612
© Babine_
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Phoenix J. Jefferson
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 14:03

x. Identity Card

Nom(s) & Prénom(s) : Phoenix Jazz Jefferson - Mais peu de gens connaisse son nom de baptême, tous l’appelle par son pseudonyme : « The Mad »

Lieu&Date de Naissance Âge : Né le 19 du mois d’Octobre, il y’a 21 ans_ à Londres

Lieu de résidence actuel : Sans domicile fixe / Squat

Race : Sorcier – Bloody Slaves

Métier et/ou rang dans la société : Serveur dans une taverne miteuse - Dealer & Gigolo à ses heures perdues

x. Soul's Revelation

Patronus : Un Kappa ;
Spoiler:

Sortilège fétiche : Endoloris (Sortilège Doloris) / Episkey / Renis cavem (Sortilège du Feudeymon)

Potion ou drogue favorite : Calmant (Philtre) / Régénération sanguine

Animal préféré :

● Détraqueur ;
Spoiler:
« Les Détraqueurs comptent parmi les plus répugnantes créatures qu'on puisse trouver à la surface de la terre. Ils infestent les lieux les plus sombres, les plus immondes, ils jouissent de la pourriture et du désespoir, ils vident de toute paix, de tout espoir, de tout bonheur, l'air qui les entoure. Même les Moldus sentent leur présence, bien qu'ils ne puissent pas les voir. Quand on s'approche trop près d'un Détraqueur, toute sensation de plaisir, tout souvenir heureux disparaissent. Si on lui en donne le temps, le Détraqueur se nourrit des autres jusqu'à les réduire à quelque chose qui lui ressemble - des êtres maléfiques, dépourvus d'âme. Celui qui subit son pouvoir ne garde plus en mémoire que les pires moments de sa vie."
© Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, (chap.10) _

● Spectre de la mort ;
Spoiler:

© Gaëlle Perrier_

Couleur favorite : Rouge Pourpre

Thème musical : MM- This Is The New Shit
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 16:45

« Comment savez-vous si la terre n’est pas l’enfer d’une autre planète ? »


● Chapitre I

    Le coup de feu retentit à travers la salle de bains. L’ampoule accrochée au plafond rugueux vacilla, tandis que des débris de verre se détachèrent avec fracas du miroir poussiéreux, vulgairement suspendu au bout d’une ficelle. Il régna alors tout à coup un silence impénétrable, insondable qui rendit l’atmosphère lourde et oppressante, un tombeau lugubre orné d’une faïence crème jaunie par le temps, d’une baignoire en fonte désuète, éventrée par endroits et dont les entrailles en plomb crachait sporadiquement quelques larmes d’une eau brune et insalubre. Quelques mobiliers d’infortunes complétaient cet endroit anachronique, dont un vieux lavabo souillé par la moisissure, fébrilement accroché à un mur en plâtre et des toilettes qui subissait le même sort.
    On eut dit l’antichambre d’une morgue abandonnée, glaciale et miséreuse, à la lisière de la vie et du reste, du rationnel et de l’absurde. La fumée grisâtre finit de s’échapper du canon usé de l’arme ; étendu sur le sol, Phœnix J. âgé de 21 ans venait de se tirer une balle dans la tête. La main du jeune homme était encore cramponnée à la crosse du pistolet. Une marre de sang se dessina alors sous sa tête en imbibant ses cheveux bruns d’un liquide tiède et sirupeux. A peine plus tard, un éclair inonda la pièce d’une lumière crue et vive, immédiatement suivi d’un roulement de tonnerre magistral ; l’orage éclata et, quelques instants plus tard, le déluge s’abattit sur Londres.

    La nuit vint… puis le matin.

    Les morceaux du miroir brisé étaient maintenant répandus sur le carrelage et l’ampoule avait cessé de vaciller. L’odeur de poudre s’était évanouie. Dehors, le monde s’était remis à vivre, imperturbable. L’orage était mort au petit matin et, le soleil, bien qu’obstrué par un gros nuage sombre, diffusait une douce lumière qui se reflétait sur les façades miroitantes des immeubles de la capitale. Si on avait demandé aux passants, quinze étages plus bas, d’expliquer ce qui avait bien pu arriver à Phœnix J. la veille au soir, il est probable que personne n’ait été en mesure de trouver une réponse. Certains auraient dit que sa vie ne lui convenait pas et il se serait offert la liberté, d’autres auraient avancé diverses hypothèses plus ou moins intéressantes, mais la plupart n’en auraient rien eu à foutre. Tout le monde se moquait bien de tout le monde. Phœnix J. était seul. Il n'avait plus de famille. Et pour cause, il les avait tous tué.

    Phœnix J. avait ouvert les yeux et fixait maintenant l’ampoule luisante au plafond d’un air apathique et incrédule, ampoule dont la lumière froide lui transperçait les yeux. Ses autres sens s’étaient tour à tour aussi réveillés. Ainsi, il pouvait sentir sous son corps courbaturé le sol froid et humide qui lui avait servi de lit la nuit précédente. Ses oreilles bourdonnaient, mais il arrivait tout de même à distinguer les bruits alentours qui lui semblaient pourtant si lointains. Phœnix J. essaya en vain de se lever. Il était frigorifié et son corps douloureux le suppliait de le soulager. Il aperçu alors, en tournant la tête, l’arme qu’il tenait fermement, comme si les muscles de ses doigts engourdis étaient restés contractés dans un spasme permanent. Il la lâcha tant bien que mal et le métal percuta le carrelage à deux reprises avant de s’immobiliser complètement. Il commençait à ressentir son corps auparavant sclérosé, quand il sentit ses cheveux tièdes et humides. Il peina à y passer sa main et lorsqu’il y parvint enfin, un filet de sang coula alors le long de ses doigts. Il sentit également les bouts de verre mélangé au liquide ; certains étaient incrustés dans son cuir chevelu, d’autres en tombèrent et le reste était éparpillé par terre, collés au sang qui avait séché pendant la nuit. Il finit par se relever complètement et s’assit lourdement sur le bord de la baignoire à l’agonie. Il avait mal au crâne, comme au lendemain d’une cuite salvatrice et solitaire. Il esquissa un sourire crispé en se souvenant de la bouteille de whisky bon marché qu’il avait vidé seul et son sourire disparut lorsqu’il se souvint qu’il avait pressé la détente de l’arme plaquée contre sa tempe quelques instants plus tard. Il se demanda alors pourquoi son cœur battait encore alors qu’il eut voulut mourir. Phœnix J. se leva et fouilla dans l’armoire à pharmacie à la recherche d’aspirine. Il ne trouva qu’un flacon d’antalgique aux deux tiers vide, tant pis se dit-il, cela fera l’affaire. Il avala les pilules d’un seul coup et prit une gorgée d’eau qui lui laissa un sale goût amer au fond de la gorge. Il laissa couler le robinet pour se laver les mains, ce qu’il fit minutieusement malgré sa gueule de bois. En allant vers le séjour, il se baissa mollement et prit le pistolet. Hier, il avait raté son coup. Ivre, il avait mal mené son geste et la balle n’avait fait que effleurer l’arrière de sa tête pour terminer sa course contre le miroir de la salle de bain. Le chargeur était vide à présent, c’était normal, il n’avait pas l’intention de louper son coup. Il avait acheté le pistolet à un armurier peu regardant du coin pour 200 $ et une boîte de cartouches de neuf millimètres dont il avait discrètement vidé le contenu dans la Tamise, n’en gardant qu’une. Il aurait pu utiliser un Avada contre lui-même mais, il avait renié la magie depuis tellement longtemps déjà… Phœnix J. s’allongea sur le fauteuil troué du séjour et alluma la télé. Toujours la même merde se dit-il alors en tombant sur un programme de fitness. Il l’éteignit. Puis, lentement, il se tira du fauteuil, mit son vieux manteaux et sortit dans la rue. Il mourait une prochaine fois… en attendant, il irait se faire mordre au Maëlstrom après quoi il offrirait ses services dans les quartiers chauds de Londres – femmes, hommes, qu’importe… ce n’est que de la baise, il n’en aimera jamais aucun. Il n’aimera jamais plus.



Dernière édition par Phoenix J. Jefferson le Mar 4 Aoû - 19:46, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 18:25

● Chapitre II

Flash Back,
Trois années avant le chapitre I.


    Les Jefferson étaient extrêmement riches. Ils avaient une immense demeure et plus d’une dizaine de domestiques à leur services. Parmi eux, il y avait Requiem, un craqmoll qui était assigné aux ordres du jeune Phœnix Jazz Jefferson.

    XXX


    « Maître Phœnix »
    « - hm ? »
    « - Votre bain est prêt. »

    Je dois avouer que prendre un bain à l’aube n’est pas une occupation qui me plait pas particulièrement. Je suis fatigué, les nerfs à fleur de peau face au trop plein d’hypocrisie induit par toute réunion mondaine. Je n’ai qu’une envie, me laisser glisser dans les draps frais. Mais chaque soir cela m’est interdit.

    « - Requiem… »
    « - Aucune chance d’y échapper maître Phœnix »

    Et le pire dans ces cas là. C’est qu’il suffit d’une seule seconde pour que je me noie dans ces yeux aux couleurs de l’azur et devienne aussitôt incapable d’imposer ma loi. Ne lui facilitant toutefois pas la tache, je le laisse comme à l’habitude me déshabiller. Alors comme toujours, professionnel jusqu’au bout, Requiem détache un à un mes boutons de nacre. Sans empressement, avec calme et régularité. Puis ma chemise se laisse glisser de mes bras ballant et soudain amorphes. Suivit par mon pantalon cintré et enfin le dernier rempart à ma complète nudité. Pas un seul instant, je ne ressens de honte ou de gène face à ces yeux qui m’observent, s’assurant par quel miracle ma peau n’a pas encore été dévorée par ces donzelles affamée de chair fraîche que j’ai supporté la nuit durant au cours du bal donné à l’occasion de mon 18 ème anniversaire. Alors, je m’introduis avec paresse dans la baignoire et Requiem prend en main l’une des éponges végétale qui peuplent les lieux, l’imbibe de cette eau clair et savonneuse mais dénuée de tout parfum pour la presser au dessus de mes épaules. Un simple travail pour Requiem. Une tache qu’il exécute avec perfection. Une tache qui fait de moi le maître et de lui l’esclave. Du moins en apparence. Tel un rite sacré il ne change jamais l’ordre des choses. Toujours la nuque en premier. Puis les bras qu’il me fait tendre tel un pantin de bois pour les recouvrir de cette mousse blanche. Alors seulement il passe aux jambes. Longues, fuselées, elles ne sont pas encore assez fortes et musclées pour un gentil homme de mon age. Je ne suis pourtant plus aussi frêle qu’auparavant. Je grandis et prend des formes moi aussi. Mais au seul rythme que mon corps, traumatisé par le passé, accepte. Vient alors l’insurmontable. Lorsque les mains de Riff se rapprochent inexorablement des cuisses. L’éponge s’insinue sur cette peau fine et sensible de l’entrejambe sans toutefois ne serait-ce que frôler mon sexe. Il garde toujours un tel sérieux à cette étape, plus qu’aucune autre. Requiem est un homme et les hommes sont faibles dit-on. Il faut croire que lui n’a pas ce genre de faiblesse. Ou qu’il les cache avec perfection comme tout bon britannique conservant une nonchalance à toute épreuve. Combien de fois par le passé ai-je tenté de le soudoyer à cet instant. De me saisir de sa main pour là poser ou je désirais vraiment la sentir. Mais cela ne fonctionne pas ainsi. Et c’est bien là que l’on prend conscience de qui est le véritable seigneur des lieux. Je ne dis pas qu’il n’a jamais succombé à l’appel de la chair dans cette salle de bain. Qu’il n’a pas plongé habillé de son impeccable costume sombre dans la baignoire de marbre pour m’y rejoindre. Oui, cela est arrivé plus que je ne pourrais le compter de mes deux mains. Mais ces instants toujours trop rares, n’existent que par son bon vouloir. Et ce soir, il n’en sera aucunement question. J’ai appris à reconnaître les prémices d’un tel bonheur avec le temps. Or ce soir, ce n’est pas un bain de complaisance. Ce soir, l’acte est d’importance. Alors je n’attise pas, laissant toutefois échapper un souffle rauque quand il entoure ma verge de son éponge avant de l’abandonner tout aussitôt. Vient alors le torse. Cette partie du corps qui recèle tout autant de faiblesse. Il y passe toujours plus de temps que nécessaire. Mais quoi d’étonnant à cela quand la suite est redoutée par nous deux. …. A cet instant même où il ne fait que les effleurer, je les sens renaître. Ces douleurs… Ces brûlures liées à la déchirure de ma chaire sous les coups de fouet répétés des années durant. Le symbole du seul amour paternel que j’ai connu. Ceci fait, il rince abondamment mon corps, à moins qu’il ne ressente aussi le besoin de laver mes cheveux noirs. Ce qui semble le cas ce matin. Alors encore une fois, il masse plus qu’il ne frotte. Une attention et une douceur toujours présentes dans le moindre de ses gestes et qui ne sont pourtant en rien comparables à des caresses. Pas encore. Pas tant que tout n’est pas entièrement terminé. Me sortant finalement de l’eau sans aucune difficulté, il me pose sur le rebord de marbre. Alors assit face à lui, il m’entoure d’une grande serviette pour m’éponger avec délicatesse. Plus particulièrement mon dos. Aucun frottement. Jamais. Il se contente de tamponner le coton épais sur chaque goutte d’eau s’écoulant jusqu’à l’échine pour qu’aucune déchirure ne vienne à blesser d’avantage ces cicatrices d’un autre temps, toujours si vives et si présentes en moi. Le reste du corps en revanche. Je crois qu’il prend un plaisir malsain à me frictionner la tête. Avant de peigner ces cheveux emmêlés par son acte. Mais si cette étape me fait râler, la première a le don pour me faire sourire. Elle nous ramène à une décennie, lorsque enfant, il avait ainsi trouvé le moyen de me détourner de mon mal. Il est un fait que l’on ignore une douleur faible face à une plus vive. Alors tandis qu’il m’arrachait les cheveux, j’oubliais progressivement ces blessures de mon dos que le savon mettait à vif. Si la souffrance n’est plus comparable aujourd’hui, l’acte en lui même est resté inchangé. Et je crois qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin. Entièrement sec, il m’habille d’un simple peignoir de soie. Doux et glissant comme une seconde peau. Et à cet instant, je sais que je peux. Enfin. Comme chaque jour de ma vie. L’attente est la plus cruelle des obligations avec laquelle je me dois de vivre. Alors que plus rien ne m’en empêche, je lie doucement, presque paresseusement mes bras autour de son cou pour mieux approcher mes lèvres fines et rosées telle celles d’une jouvencelle de son visage. Le baiser qu’il m’offre est aussitôt profond. Passionné. Il l’attendait tout autant que moi. Et je sais à cet instant, à ses doigts fins qui se meuvent différemment qu’un peu plus tôt sur ma peau qu’il n’est plus mon serviteur. Celui qui répond au moindre de mes caprices. L’homme prêt à toutes les servitudes aussi basses et inconvenantes soient-elles. Non. A cet instant, il n’est plus que l’homme que j’aime. Mon amant. Mon âme sœur. Le frère incestueux que je n’ai jamais connu. Le confident de mes peines. Le médecin soignant mes maux physiques et les douleurs de mon âme. Il est l’élixir de vie dont je ne pourrais me passer. Il détient mon cœur entre ses mains. Il le sait. Je serais prêt à m’abaisser plus qu’il ne l’a jamais fait pour le garder à mes cotés. Et peut-être est-ce parce qu’il en a la certitude qu’il n’en demande rien. Lentement, nous nous dirigeons vers ma chambre à coucher, toujours entrelacés. Celle-là même où ce matin, il m’a offert un réveil tardif et amoureux. Une matinée d’extase et d’attention vouée à célébrer cet anniversaire. Passant la porte, nous entrons enfin dans la suite, nos lèvres toujours soudées les unes aux autres. Elle est composée d’une chambre, d’un secrétaire, d’un petit salon mais aussi d’une quatrième alcôve, la plus petite. Celle normalement réservée au serviteur. Elle est parfaitement meublée pour cet emploi. Les servantes y changent même les draps chaque fin de semaine A la différence prêt qu’ils ne servent que très rarement. Si Requiem dort à mes cotés chaque nuit durant depuis presque trois ans, il nous arrive dans un excès d’amour de ne pas réussir à atteindre cette partie des lieux à temps. Alors parfois, nous profitons de l’étroitesse du petit lit pour nous blottir un peu plus encore l’un dans l’autre. Finalement, je me sens allongé avec précaution tandis que ses lèvres se détachent sans pour autant me quitter. Elles recouvrent toute ma peau, y laissant un sillon humide de sa salive. Victime de ses caresses, j’étouffe. Je me meurs d’amour dans ses bras. Ses mains dénudent un peu plus mes jambes tandis que la ceinture de soie se relâche.
    A cet instant, je tente bien de faire un geste pour lui rendre une infime part de ce plaisir qu’il m’offre. Je ne veux plus voir cette veste cintrée qui lui siée pourtant à merveille. Je veux sentir sa peau sur ma peau. Goûter sa chair, l’enivrer de mes baisers. Mais je me trouve subitement stoppé. Ses mains à présent fermes, presque dures, m’empêchent de le toucher. Ce soir, il est le maître. Il ordonne et je m’incline. Je sais pourquoi, il réagit ainsi. Tout comme je connais l’exacte raison de ces bains nocturnes qu’il m’impose à chaque retour de ces soirées qui tardent toujours à se finir. Il refuse de sentir leurs odeurs sur moi. Leurs parfums de fleurs. Rose, violette ou jasmin. Il ne veut qu’une seule fragrance sur ma peau. La sienne. Requiem ne possède rien au monde. Aucun bien matériel. Aucun argent personnel qu’il n’ait pas encore offert à des œuvres de charité. Il n’a rien. Certains diraient même qu’il n’est rien. Et pourtant, il possède tout. Mon sceau, ma signature, l’emprise totale sur ma fortune. Mais surtout mon âme, mon corps, mon cœur…. Tout cela et plus encore. Est-ce que cela suffit ? Il faut croire que oui. Mais l’amour a pour ombre la jalousie. Celle ressentit à me voir aller de bras en bras auprès de ces femmes toutes plus entreprenantes, aguichantes et amoureuses. Elles se collent à moi, me touchent, me supplient de les faire tournoyer le temps d’une danse. Je leur offre tour à tour, ces accolades, ces baises mains et autre flirte qu’elles me demandent et que la société m’impose de leur rendre. Mais leurs baisers ont goût de fiel. Leurs caresses me meurtrissent d’avantage qu’une ortie en fleur. Rien ni personne n’équivaut à la moindre de ses étreintes. Son seul regard sur moi suffit à me donner la force de vaincre notre éloignement physique. Alors comme presque chaque soir, aux lueurs de ce sentiment puissant qu’il m’exprime par ces gestes impatient, passionnés et non moins dénués de tendresse à mon égard, je m’offre à lui tout entier.

    Car il est le seul.
    Le seul….
    …. que j’aime.




Dernière édition par Phoenix J. Jefferson le Mar 4 Aoû - 19:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 18:30

● Chapitre III

Trois mois après le chapitre II.

    Aveuglé par les larmes, il ne fixait que le cercueil. Une boite, une boite hermétiquement fermée. Un couvercle, rabattu sur son corps, sur son visage. Ce visage qu’il avait maintes couvert de ses regards amoureux et de ses baisers passionnés. Pourquoi ? Pourquoi lui avait-on pris son amour ? Pourquoi le lui avait-on arraché, à l’image de ce cercueil empoigné par des mains anonymes qu’on lui ravissait pour le porter en terre. Pourquoi ? la question qu’il se répétait sans cesse, tout au long de la cérémonie, qui lui battait les tympans au point de le rendre sourd. Sourd aux pleurs de ceux qui formaient le cortège, aux mots de réconforts, aux paroles de condoléances. Sous ses pieds, la terre tanguait. Parce que la terre allait se refermer sur lui, sur son bien aimé. A jamais. Les autres avaient jeté un rose sur sa tombe. Lui, s’était contenté de lancer un bout de papier froissé, mouillé de larmes, quelques mots dictés par le désespoir : « Naître pour mourir, mourir pour renaître. Rendez-vous dans le soleil… » Le soleil qui était là, tel un membre à part entière du cortège funéraire, qui dardait ses rayons sur le bois du cercueil, comme pour le réchauffer une dernière fois. Une dernière fois avant la descente. Avant les ténèbres.
    Debout, immobile, paralysé par la douleur, il regardait le cercueil s’enfoncer, s’enfoncer toujours plus profond. Et il avait l’impression d’entendre sa voix qui l’appelait : « Ne les laisse pas me mettre sous terre. Viens avec moi ! Ne m’abandonne pas Phœnix ! » Et le vertige l’avait saisi. Si le maître de cérémonie, présentant son geste ne l’avait pas doucement retenu par le bras, il serait descendu lui aussi.

    Une semaine après l’enterrement il était revenu. Seul. Il avait erré à travers le dédale des allées et des pierres tombales, sans le trouver. Il avait hurlé son nom, il ne lui avait pas répondu. Alors le fou rire l’avait pris : si il ne lui avait pas répondu, c’est qu’il n’était pas là, c’est qu’il n’était pas mort, c’est qu’on lui avait menti. Un gardien s’était aussitôt approché, sévère mais compréhensif, habitué au rire comme expression de la douleur.

    « Calmez-vous, monsieur je vous en prie, je vais vous aider. »

    Il l’avait entraîné vers le bâtiment de la Conservation. Des doigts courant sur un clavier : l’informatique de l’Au-delà. Deux numéros sortant, deux numéros perdant : 10, 22. L’allée, la tombe.

    « Venez, je vais vous conduire »

    Il avait vu la pierre tombale scellée, son nom gravé sur le marbre. Fou de douleur, pris de haine, il avait tenté de desceller la pierre, d’effacer ces inscriptions qu’il jugeait insupportable. Comprenant enfin qu’il était impossible de lutter, sa colère était tombée et ses larmes s’étaient taries…


● Chapitre IV

deux semaines après le chapitre III.

    Perdre l’être que l’on aime, le perdre brutalement, c’est comme sombrer dans un coma profond et se réveiller amputé. Amputé du cœur. Après l’abrutissement, après l’épuisement provoqué par le chagrin vint la révolte. On refuse d’accepter cette mort, on aperçoit la silhouette de l’être cher à chaque coin de rue, on entend sa voix, ses appels, on se remémore ses sourires, ses habitudes, et les souvenirs se transforment en un cortège de tortures. Mais on a beau hurler, se rebiffer, on se heurte à un mur. Ce mur, c’est l’irrémédiable, l’imparable, l’idée que la mort est et restera irréversible. Ce mur est à l’image de l’enceinte qui sépare les cimetières du cœur des villes. Oui, ceux qui ont conçu l’architecture des cimetières ont compris cela. Un simple regard sur le mur d’enceinte, et on sait qu’il n’y a plus aucun recours.

    Nul besoin de guide cette fois, déroulant le fil secret de son amour, il a trouvé seul sa voir dans le labyrinthe des tombes jusqu’au monument érigé en son honneur. Un gisant de bronze. Phœnix s’allonge sur la tombe. C’est le crépuscule. La Clarté hésite à céder la place aux ténèbres, livrant un ultime combat perdu d’avance. L’heure est magique, indicible. Entre la veille et le sommeil. Entre la vie et la mort.
    La nuit tombe lentement, accompagné d’une manière de brouillard qui étend son voile de clarté sur l’alignement des tombes. Le sifflet des gardiens retentissent : dans quelques minutes, le cimetière fermera ses portes. Tandis que les derniers visiteurs de pressent vers la sortie, Phœnix se fixe d’avantage jusqu’à ne faire qu’un avec le bronze. Affolés par les sifflets, les oiseaux se pressent en un vol paniqué. Ils forment bientôt une nuée compacte qui assombrit le ciel. Grâce à eux, les gardiens ne l’ont pas vu et ils ont fermés les portes. Le silence est maintenant total, en parfaite harmonie avec la nuit, parfum d’éternité. Puis, doucement Phœnix se met à parler, brisant la calme de la nuit.

    « J’ai appris la vérité. Je sais que Naïs la servante a rapporté nos frasques au maître de maison, mon père. Je sais aussi que, outragé par cette nouvelle et ayant déjà pris toutes les dispositions pour m’assurer un mariage de renom, il a donné l’ordre de t’assassiner. Je t’ai vengé mon amour. Je l’ai ai tous tué. Mon père, ma mère et Naïs. Puis, j’ai jeté ma baguette dans la Tamise et je suis venu te rejoindre. Et bientôt, je te rejoindrais entièrement Requiem… »


XXX


    Sous la pression de pareil tourments et ayant goûter au vice de donner la mort, l’âme originelle de Phœnix sembla tout d’un coup s’envoler de son corps, et une méchanceté diabolique, saturée de gin, pénétra chaque fibre de son être. De mauvaises pensées devinrent ses seules intimes – les plus sombres et les plus mauvaises de toutes les pensées. La tristesse de son humeur habituelle s’accrut jusqu’à la haine de toute choses et de toute humanité. Bientôt, le jeune homme se plongea dans la drogue et devint accro aux morsures de Vampire…Clochard, gigolo, suicidaire... Certain, le prétende même fou.



Dernière édition par Phoenix J. Jefferson le Mar 4 Aoû - 20:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 19:57

x. Under Your Mask.

Prénoms ou pseudo : Cloé

Âge : 17 ans

Nombre d'année de rp dans les pattes : Hum... Une année et demie.

Comment avez-vous découvert le forum? : Partenariat.

Que pensez-vous du design? Du contexte? Bref du forum en lui-même? : J'aime beaucoup le contexte et le fait que le forum soit ouvert sur une multitude de domaine.

Note de présence sur 10 : 7/10

Célébrité sur l'avatar : Jonathan Kroppmann

Code du règlement : [ VALID BY ALWEN ]

Je voudrais remercier mon frère, car c'est un de ses propre personnage Rpg qui a très largement inspiré le mien.


Dernière édition par Phoenix J. Jefferson le Mar 4 Aoû - 22:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 20:05

Je pense avoir fini Smile

J'espère que ça ira.
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Alwën E. de Longsdale
« Dyscorde » || Pretty Smile for the Devil.
Alwën E. de Longsdale


▬ AGE : 30
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 365
▬ LOCALISATION : Comme le dirait ma chanson... « Tapie dans l'ombre, j'attends ma nouvelle proie.. »
▬ BAGUETTE MAGIQUE : /
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : /

{ True.Blood
▬ RACE: Vampire
▬ MY SIDE: Vampire démoniaque.
▬ RELATIONSHIPS:
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 22:19

    Alors je viens de finir de lire...Waw!
    J'aime beaucoup ta façon d'écrire et ton histoire est vraiment agréable =) Surtout que tu es mon premier esclave de sang, tu inaugures le groupe...Copain Razz
    ( Moi? Un petit creux? Mais na... )

    S'il ne te manquait pas l'un des mots du règlement tu serais déjà validé x)
    ( Emmerdeuse, ça oui XD )
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http://deamonum-monarchia.vampire-legend.com
Phoenix J. Jefferson
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Phoenix J. Jefferson


▬ NOMBRE DE MESSAGES : 72
▬ LOCALISATION : Dans les quartiers chauds de Londres ou bien à Maëlstrom_
▬ BAGUETTE MAGIQUE : Au fond de la Tamise_

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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 22:47

T'as eu le courage de lire? Eh bah... En tout cas merci pour les compliments, ça fait toujours plaisir Smile

Voilà, pour le code miss.
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Alwën E. de Longsdale
« Dyscorde » || Pretty Smile for the Devil.
Alwën E. de Longsdale


▬ AGE : 30
▬ NOMBRE DE MESSAGES : 365
▬ LOCALISATION : Comme le dirait ma chanson... « Tapie dans l'ombre, j'attends ma nouvelle proie.. »
▬ BAGUETTE MAGIQUE : /
▬ POTION - SORTILEGE FETICHE : /

{ True.Blood
▬ RACE: Vampire
▬ MY SIDE: Vampire démoniaque.
▬ RELATIONSHIPS:
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:19

    Je suis la spécialiste de la fiche à rallonge XD
    ( Pour les écrire plus que pour les lires j'admets... )

    Mais quand c'est bien écris comme toi c'est super agréable! Il nous faudrait un rp d'ailleurs...T'imagine pas l'honneur que je te fais si je te mords Razz

    VALIDE! Tu peux demander un rang dans la section approprié si tu le souhaite, je t'ajoute à ton groupe =)
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:22

Smile

Pour le rp ce serait avec grand-plaisir! Mords Phœnix et il jubile sur place Razz

Merci beaucoup pour la validation!
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Alwën E. de Longsdale
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:30

    Je te laisse commencer Rolling Eyes
    Alwën a des valeurs étranges donc ce ne sera pas si simple maiiiis...Elle te mordre Razz
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MessageSujet: Re: A strange individual... [U.C]   A strange individual... [U.C] I_icon_minitime

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